Je viens de recevoir une version américaine du jeu PlayStation Portable “Castlevania : The Dracula X Chronicles”, jeu que j’avais déjà acheté en version PAL à sa sortie en 2008. La raison de cet achat d’apparence en double, est que cet exemplaire est dédicacé par Koji Igarashi, producteur du jeu ayant également participé à tous les épisodes de la franchise depuis Symphony of The Night. Un monsieur extrêmement talentueux qui a apporté énormément à la licence, exception faite des épisodes 3D “Curse of Darkness” (PlayStation 2/Xbox) et “Castlevania Judgment” (Wii).
Mais pour revenir à “Castlevania : The Dracula X Chronicles”, c’est le remake de l’excellent “Akumajō Dracula X: Chi no Rondo” (Castlevania: Rondo of Blood) sorti exclusivement au Japon en 1993 sur PC Engine Super CDrom². La mouture 2008 abandonne les graphismes 2D pour des personnages et décors modélisés en 3D, mais tout en préservant un gameplay 2D. Même si c’est très subjectif, je ne suis pas fan de ce rendu 3D de surcroît très terne par rapport aux couleurs vives de la version originale, ne permettant pas de toujours bien dissocier les projectiles ennemis par dessus les décors du jeu.
Mais selon moi, le véritable intérêt de ce titre PlayStation Portable est ailleurs: durant le jeu il est possible de débloquer indéfiniment la version 1993 (Akumajō Dracula X: Chi no Rondo) qui est sans équivoque ma préférée, mais également l’indispensable épisode “Symphony of the Night” (”Akumajō Dracula X: Gekka no Yasōkyoku” littéralement “Le château démoniaque de Dracula X: Nocturne au clair de lune” ) sorti sur PlayStation en 1997.
On se retrouve donc avec une compilation juste indispensable et culte pour tout gamer qui se respecte, trois jeux pour le prix d’un mais surtout trois jeux aboutis, extrêmement riches et qui n’accusent pas une seconde leur âge. “Rondo of Blood” a su innover en intégrant beaucoup de nouveautés dans le gameplay, 2 personnages jouables et la possibilité de finir le jeu grâce à de nombreux embranchements (presque tous les niveaux ont leur nemesis avec boss différents). Puis “Symphony of The Night” a bonifié ces innovations en ajoutant une dimension RPG via la présence de points d’expérience, d’équipement du personnage jouable et d’utilisation d’items.
Mais l’auteur de ma dédicace, Koji Igarashi est aujourd’hui indissociable à Michiru Yamane qui est également étroitement liée à la franchise Castlevania depuis l’épisode “Akumajō Dracula X: Chi no Rondo” pour lequel elle composa le soundtrack. Et il faut l’avouer, la musique de Michiru Yamane contribue grandement au succès (et à la qualité générale) des épisodes Castlevania sur lesquels elle a travaillé (PC Engine, PlayStation, Game Boy Advance, DS… ).
“Castlevania : The Dracula X Chronicles” est donc une compilation indispensable sur PSP, malgré une difficulté assez élevée et un gameplay oldschool qui ne vous autorise aucune erreur. Pour l’occasion, je viens de me re-terminer “Symphony Of The Night” à 200,6 % sur cet UMD et suis à la moitié de l’épisode “Rondo of Blood”. Une durée de vie conséquente pour un jeu que vous devriez trouver à petit prix en neuf ou en occasion.
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