Category: Téléphage

The Killing (version US)

By neocalimero, 20 novembre 2013 16:18

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Mon ami Bababaloo en avait parlé il y a un peu plus d’un an sur son blog, mais je n’y avais pas trop prêté attention malgré nos goûts cinématographiques très proches. D’autres personnes me vantèrent les qualités de The Killing mais je crois que l’enthousiasme d’Erwan Cario pour cette série dans ses podcasts Silence on joue finit de me convaincre de me la procurer. Il faut savoir que cette série est le remake américain d’une production danoise intitulée Forbrydelsen, créée en 2007 dans son pays d’origine et intégralement diffusée en 2010 en France sur la chaîne Arte (toujours sous le titre international The Killing qui peut prêter à confusion avec le remake américain). A l’image de la version danoise (intégralement diffusée sur Arte), l’adaptation américaine produite par AMC est découpée en 3 saisons dont seules les 2 premières furent diffusées en France dès 2011 sur la chaîne Paris Première. Bref, malgré mon habituelle aversion pour les remakes ciné ou télévisuels, je suis les conseils avisés de mon entourage majoritairement orientés vers la version US et regarde sur le Net (Amazon, FNAC, etc.) pour trouver et me commander la 1ère saison en Blu-ray pensant y trouver mon bonheur depuis la lointaine diffusion sur Paris Première. Et là, hérésie… Je ne trouve qu’une édition française DVD de la trilogie danoise ainsi que la saison 1 de l’adaptation US en édition française DVD (ne proposant qu’une VF et pas de VO). Agacé et par dépit je me suis orienté vers une solution dématérialisée et partiellement légale (les 2 premières saisons sont sur l’iTunes français… mais pas la 3ème). Je sais, je suis faible…

Les terriblement empathiques Stephen Holder (Joel Kinnaman) et Sarah Linden (Mireille Enos)

Après avoir récupéré toutes les saisons dont la 3ème et dernière avait été diffusée quelques mois auparavant aux Etats Unis, j’ai pu confortablement m’installer dans mon canapé, lancer le pilote de la série, ne mesurant pas encore à quelle puissante dangerosité émotionnelle j’allais m’exposer. Car oui, l’atmosphère de The Killing est pesante, dure, émouvante, froide et  humide, laissant penser qu’il pleut constamment à Seattle. Les personnages (protagonistes ou non) sont terriblement normaux, ordinaires et donc fragiles, imparfaits, bref aux antipodes des séries policières habituelles. Nos deux protagonistes enquêteurs ont chacun une histoire compliquée, vivant quotidiennement avec leurs propres démons, imprégnés voire tourmentés par les dommages collatéraux provoqués par leur profession. Tout ça pour un salaire que l’on imagine dérisoire (vu leurs goûts vestimentaires et leur alimentation), des nuits blanches quasi quotidiennes et l’inexistence de toute vie sociale/familiale lambda. A tout cela ajoutez des acteurs transcendés par leur rôle et le plus important, une mise en scène qui à l’image de l’incomparable série The Wire (Sur Ecoute) multipliera durant toute l’histoire de nombreux points de vue mais jamais de manière manichéenne, de la victime, aux forces de police, à la famille de la victime tentant de comprendre et de faire son deuil, en passant par les différentes têtes d’affiche d’une campagne électorale s’affrontant pour la mairie de Seattle. Sauf que contrairement à The Wire (meilleur TV Show jamais réalisé?) qui prenait tranquillement le temps de développer ses enjeux, The Killing nous rappelle que nous avons affaire à un feuilleton (même si traité de manière réaliste) dont chaque épisode correspond à une journée durant laquelle les vraies et fausses pistes ne cesseront de s’enchaîner pour se conclure sur un cliffhanger obligatoire.

Les principaux protagonistes de la saison 1 de The Killing (version US)

L’affaire du meurtre de Rosy Larsen est développée sur 2 saisons de 13 épisodes chacune, dans une continuité temporelle passionnante mais inhabituelle car chaque nouvel épisode débute quelques secondes après la fin du précédent. Les 12 épisodes de la 3ème saison se déroulent quant à eux bien plus tard et reprennent dans la trame principale une affaire parallèle évoquée dans la saison 1 qui, bien que résolue par le passé a peut-être fait condamner un innocent sur le point de se faire exécuter. Je ne vous révèle pas l’identité des protagonistes pour ne rien vous spoiler sur le devenir de certains personnages des 2 premières saisons. Cette exceptionnelle saison 3 malgré un cliffhanger brutal et nihiliste comme jamais, signait l’arrêt de la série faute d’audience, AMC l’annonçant officiellement quelques mois après sa diffusion. Mais une forte communauté de fans via l’aide des réseaux sociaux réussit à convaincre Netflix il y a quelques jours (le 16 novembre 2013) de produire 6 ultimes épisodes faisant office de 4ème saison pour un final que l’on espère à la hauteur des saisons précédentes. Vous l’aurez compris, je vous conseille fortement d’essayer cette incroyable série policière qui mérite amplement sa place aux côtés de The Wire ou The Shield.

L'édition US de la saison 1

Je vous rappelle qu’en format Blu-ray seule l’édition américaine est intéressante car elle propose des sous-titres français, contrairement à l’édition anglaise (identifiable au logo déconseillant la série aux moins de 15 ans). Pour information, la FNAC vient tout juste (il y a quelques jours seulement) d’éditer en exclusivité une intéressante édition DVD zone 2 de la saison 1 incluant doublage français et version originale sous-titrée en français (à noter une erreur sur leur site évoquant un doublage danois, le webmaster a confondu avec la fiche de Forbrydelsen). Les saisons suivantes devraient être disponibles prochainement, on peut louer cette audacieuse initiative même si malheureusement aucune édition Blu-ray ne semble être prévue pour le marché français (faute d’audience suffisante selon les critères d’AMC, seule la saison 1 fut commercialisée en édition Blu-ray aux Etats Unis). Sinon si vous avez un compte iTunes français et/ou américain, je vous préconise chaudement de vous procurer les différentes saisons en haute définition et en dématérialisé. Ci-dessous vous trouverez de manière détaillée les différentes saisons disponibles par marché (français ou américain) et les portails de téléchargement légal (iTunes & Amazon).

Les 2 premières saisons sont disponibles en HD (VF & VOST) sur l'iTunes Store français

Les différentes façons de regarder les 3 saisons de The Killing sur le territoire américain

Quelques liens utiles:

Films du week-end

By neocalimero, 23 août 2011 19:16

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Le week-end dernier fut un week-end cinéphilique ultra qualitatif fait de 3 films que je me languissais de voir, la faute à des échos très positifs du public comme de la presse cinéma. Seule déception, 3 films ne débordant pas de bonne humeur, éclats de rire et autres joyeusetés, à éviter donc si vous êtes dépressifs. Mais 3 films dans des genres différents ayant pour dénominateur commun une réelle maestria de la mise en scène, des personnages à la psychologie complexe, bien écrits, et des acteurs impeccables car impliqués.

En haut les affiches françaises, en bas les affiches américaines qui ont toujours plus la classe

“La Planète des Singes: Les Origines” est un vrai bon blockbuster (comme on en n’a pas vu depuis pas mal d’étés) où les excellents effets spéciaux servent intelligemment l’histoire, ne prennent pas le pas sur les personnages. Rupert Wyatt son réalisateur, un gars qu’il va falloir suivre de près car son précédent “The Escapist” était tout aussi réussi.


“The Killer Inside Me” de Michael Winterbottom est une vraie bonne surprise mais à déconseiller aux âmes sensibles, le film comportant plusieurs scènes de violence sur des femmes, passages dérangeants par leur longueur et leur réalisme froid mais justifiés par le propos du film: un flic à la gueule de gendre idéal pathologiquement atteint par des pulsions meurtrières, manipulateur et sans aucun remord. Vraiment tétanisant et pourvu d’une fin surprenante.


Et je finirai par le déjà culte (mais ce n’est pas usurpé) “J’ai rencontré le diable” de Kim Jee-woon. Un vigilante movie exceptionnel mêlant thriller et horreur à un rythme effréné, prenant sans cesse le spectateur au dépourvu durant près de 2h20. Sauf que là, pas de torture porn gratuit, on a affaire à un film d’auteur qui vous prend aux tripes pour vous faire partager la tristesse de son protagoniste puis basculer dans un déluge inédit de violence poisseuse. “J’ai rencontré le diable” mérite amplement son +16 ans, mais fait partie de ce tsunami coréen (Mother, Old Boy, Memories of Murder) qui donne une vraie leçon de cinéma à bon nombre de prétentieux cinéastes internationaux.


Photo du soir: désespoir (d’un joueur)

By neocalimero, 15 février 2011 0:01

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Ma Xbox 360 vient pour la 3ème fois d’être victime du R.O.D. (Ring Of Death), elle a déjà été changée 3 fois. Je gardais et utilisais ce modèle du lancement en 2005 pour mon salon, principalement pour Kinect et pour regarder “Canal Plus à la demande”, parce que j’ai la chance d’avoir un modèle Elite dans ma salle de jeu (pour les jeux justement). Et ce soir, alors que je comptais regarder via ma console (et “Canal Plus à la demande” ) l’excellent film “Pour elle” de Fred Cavayé, ma Xbox 360 1ère génération a rendu l’âme… m’obligeant à regarder mon film dans la salle de jeu. Allez, je garde espoir et vais encore tenter le S.A.V. de Microsoft. Confused

Photo du soir

By neocalimero, 10 février 2011 22:06

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Avant de regarder sur TF1 les justifications de notre cher président face aux français, animées par le très corporate Jean-Pierre Pernaud (bon dieu ils auraient pu choisir un vrai journaliste politique comme Alain Duhamel ou Jean-Michel Apathie), j’avais envie de prendre une petite photo de circonstance. C’est parce que je viens de placer ma borne d’arcade dans la salle de jeu, que je pense m’en débarrasser prochainement pour une Astro City ou Egret II, et que j’ai partagé avec vous 2 billets sur mes PCB Toki et Shadow Dancer. Sur ce, bon plateau TV avec Sarko… ou pas. Wink

Mes bonnes vieilles borne Arcades Electronic et TV cathodique pour consoles rétro

Invitation à la cérémonie des César

By neocalimero, 31 janvier 2011 10:51

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Ce matin en lisant mes e-mails, euh pardon courriels voulais-je dire (pour appliquer correctement la politique de notre ministère national de la culture), j’ai fait une découverte inattendue. La chaîne Canal Plus m’offre une soirée complète à la 36ème cérémonie des César, voiture avec chauffeur, cocktail mondain, cérémonie (bien sûr), hôtel et diner. Les bras m’en tombent car comme beaucoup d’entre vous je suis un amoureux du cinéma, et je suis tous les ans en direct la remise des César comme des Oscar. Cette année la remise des César cuvée 2011 aura lieu le vendredi 25 février, il faut donc que je m’organise dès maintenant car je serai trop déçu de ne pouvoir y assister en compagnie de ma femme (c’est que j’habite à 500km de Paname).

J’ai déjà les yeux qui brillent et les mains fébriles comme un gamin de 5 ans devant ses cadeaux de Noël. Sur le Palmarès 2010, j’avais vu tous les long-métrages et adoré “Un Prophète”, “Les Beaux Gosses”, “La journée de la Jupe”, “A l’origine”, etc. Une bien bonne nouvelle et j’imagine déjà la réaction de ma femme quand je vais lui annoncer: “Oh, mais comment je vais m’habiller?” Wink

J’devrais peut-être faire un loto?

By neocalimero, 21 décembre 2010 20:43

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Il y a des jours comme ça où en se levant on se dit que la journée va être difficile, et puis le soir en débauchant on constate qu’on avait raison et que le magasin dans lequel on bosse était bondé de monde toute la journée avec les fêtes de Noël. Du coup sans rien attendre de particulier je check mes e-mails et là parmi la multitude de messages/spams mon œil averti (mais humide car fatigué) tombe sur une bafouille du site PLANETE HD qui m’annonce avoir remporté un lot du dernier concours. Trois e-mails plus tard, c’est AROUND-GAME.COM qui me dit avoir gagné la loterie du site. Mais euh, que se passe t’il?

Verdict: grâce à AROUND-GAME.COM je viens de gagner la Deluxe Edition japonaise de BIOHAZARD 5 + le guide oficiel + LOST ODYSSEY version japonaise + son guide officiel + 1 carte mémoire 512MB Xbox 360. Et puis PLANETE HD m’a fait gagner la saison 8 de 24 Heures Chrono en Blu-ray. Je profite donc de l’occasion pour faire de la pub pour ces 2 sites qui le valent bien (et pas seulement pour leurs concours), d’autant plus que je fais partie de l’association PLANETE HD, site de passionnés et au contenu de qualité dans le fond comme dans la forme. Encore merci aux organisateurs de ces concours. Wink

Séries TV: mon top 11

By neocalimero, 20 novembre 2010 15:21

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Depuis quelques temps, trottait dans ma tête l’idée de faire un top de mes séries TV préférées en occultant volontairement l’animation (sans quoi j’y aurai forcément intégré beaucoup de choses américaines ou japonaises). Même si cette entreprise est totalement subjective, car j’en connais qui s’offusqueront de certaines absences dans ma liste, je souhaitais partager ma sélection avec vous. Au départ je voulais évoquer les séries achevées, et puis naturellement celles connaissant toujours la diffusion de nouvelles saisons se sont imposées d’elles même telles que Dexter ou The Big Bang Theory pour leurs indéniables qualités et leur statut déjà culte. Mais le critère le plus important selon moi pour figurer dans mon top, est le plaisir éprouvé en regardant ces séries et leur addiction à vouloir impérativement connaître la suite, manquer un épisode devenant une impensable torture. Bonne lecture amis série-phages. Wink

Commençons avec Quantum Leap dont j’ai découvert les 5 saisons en 1993 sur la chaîne M6 sous le nom Code Quantum. Une série qui m’a tout de suite captivé pour les thèmes qu’elle abordait mais aussi pour des effets spéciaux numériques impressionnants pour l’époque. Mais passons ces indéniables qualités et l’ingénieuse mise en scène de la série pour évoquer l’origine même du succès de Code Quantum: son duo d’acteurs Scott Bakula (le docteur Samuel Beckett/Sam) et Dean Stockwell (l’amiral Albert Calavicci/Al). Imaginez un 1999 technologiquement futuriste (plus que dans la réalité en fait) dans lequel le docteur Samuel Beckett scientifique et génie de son époque expérimente sur lui même une machine permettant de faire des bons dans le passé. Mais l’expérience rencontre des problèmes techniques et Sam est transporté dans le corps d’un pilote d’essai en 1956, du moins l’esprit de Sam car son corps reste physiquement en 1999 (mais habité par l’esprit du pilote d’essai). Sam est donc coincé en 1956 dans le corps d’un étranger mais peut tout de même communiquer à travers le temps avec Al (son ami militaire participant au projet) qui lui apparait sous forme d’hologramme. Très rapidement Sam va comprendre qu’il doit modifier le passé pour “arranger” les choses et tenter de revenir à son époque et retrouver son corps, mais pour cela il devra aléatoirement faire des bonds dans le temps et dans des corps étrangers (hommes, femmes, enfants, animaux). Cela occasionnera des situations tantôt comiques, tantôt dramatiques mais souvent émouvantes. Car c’est bien là l’histoire d’une incroyable amitié à travers le temps et l’espace, Al étant (à travers sa présence holographique) le seul lien vers le monde de Sam qui au fil des épisodes commencera à déprimer à cause de sa solitude. Mais à force d’aider les autres, Sam aura quelques occasions inespérées de tenter d’empêcher la mort de son grand frère au Vietnam, que sa sœur épouse un alcoolique, que la femme d’Al sache que son mari a survécu à la guerre du Vietnam pour qu’elle ne refasse pas sa vie avec un autre homme… Bref un univers riche en rebondissements, surtout quand les notions (et représentants) du bien et du mal s’immiscent progressivement dans le scénario de la série.

Je ne pouvais oublier d’évoquer The Big Bang Theory, une des séries m’ayant le plus fait pleurer de rire. Une série faite par des geeks, avec des geeks comme personnages principaux, destinée aux geeks, mais tellement drôle (en version originale) et portée par des acteurs talentueux qu’elle en devient hilarante pour des spectateurs non geeks. J’ai réussi à placer 4 fois le mot “geek” dans une phrase, un exploit. Le pitch de la série était pourtant d’une banalité affligeante et augurait d’un énième sitcom qui n’avait aucune chance d’avoir sa 2ème saison l’année suivante.  Imaginez une jolie blonde quittant sa campagne natale pour devenir actrice, elle devient serveuse en attendant de vivre son rêve et emménage dans un petit appartement en Californie. Dès le premier jour elle fait la connaissance de ses voisins de palier, 2 geeks également génies scientifiques en physique. Mais les créateurs de la série Chuck  Lorre et Bill Prady ont su insister sur le comique du vocabulaire scientifique et/ou geek en complet décalage avec l’univers et la culture de la future actrice. Ajoutez à cela des acteurs exceptionnels, et des personnages tellement humains qu’ils sont bourrés de manies, complexes et autres habitudes générant des situations hilarantes dès qu’il y a confrontation d’opinions. A voir impérativement, mais en version originale (j’insiste). Wink

On change radicalement de registre avec The Shield, tout en restant cependant dans la catégorie série de qualité. The Shield est avec The Wire une des meilleures séries policières que je connaisse, car elle mise tout sur le réalisme au niveau mise en scène, scénario, points de vue dans la narration, et les acteurs magnifient les qualités que je viens d’évoquer. L’immersion est totale, l’univers dépeint est brutal, radical, sans concession ni tabou, mais pire que tout, on vit en tandem la descente aux enfers de Vic Mackey (excellent Michael Chiklis) et de la “Strike Team”, cette section spéciale de flics ripoux pour finalement ressentir de l’empathie pour eux. Une sensation impensable quand on se remémore leurs magouilles, trafics et autres règlements de compte qui se soldent généralement par une balle dans la tête. Et la force de cette série, c’est justement de nous rendre sympathiques de vraies crapules et d’avoir peur pour eux comme dans l’excellent “The Devil’s Rejects” de Rob Zombie. Mais The Shield prend également le temps d’approfondir plein de personnages secondaires victimes de leur honnêteté, de leurs doutes et autres démons intérieurs. Une série coup de poing déclinée en 7 saisons et se concluant magistralement.

Sur Ecoute (The Wire en version originale) est une de ces rares séries ultra primée, reconnue et congratulée par la profession du petit écran (également du cinéma) mais… boudée du public. Une de ces grandes injustices car, comme je l’avais lu quelque part sur le Net, une importante partie des téléspectateurs réclame des séries policières évoquant une réalité qui n’existe pas (CSI/Les Experts), se désintéressant de la “vraie” réalité de “Sur Ecoute” ou “The Shield”. Mais revenons à “The Wire”, une série créée par David Simon (qui fut autrefois journaliste dans la ville de Baltimore dépeinte dans la série) et épaulé par Ed Burns (ancien policier section criminelle), série quasi documentaire sur une ville en pleine récession et gangrenée par la délinquance. David Simon nous fait partager le quotidien d’une équipe de flics créée dans l’urgence pour une enquête de grande envergure mais indirectement sabotée par manque de moyens financiers (il faut voir leur local et leur matériel) et par des supérieurs qui se foutent que l’enquête soit vraiment résolue car pressés par une hiérarchie demandeuse de statistiques positives (même si falsifiées). L’autre grande force de “Sur Ecoute” est de ne jamais négliger tous les points de vue, du procureur, au commissaire, en passant par le dealer et même le junkie. Tous les personnages sont approfondis et détaillés mais jamais de manière manichéenne, du coup le spectateur se fait sa propre opinion car même si l’inspecteur McNulty est au centre de l’histoire, le seul véritable “personnage principal” de la série étant la ville de Baltimore. Je conclurai sur l’excellente interprétation de Dominic West (McNulty) qui campe un personnage tourmenté, divorcé, alcoolique, qui souffre de ne pas toujours pouvoir se libérer  professionnellement quand c’est enfin son tour de garder son enfant. Un type qui se raccroche à son boulot et à sa droiture exemplaire, mais tellement qu’il en crève encore plus quand sa hiérarchie saborde son enquête pour une histoire de statistiques politiciennes. Une série indispensable. In Love

Ah Magnum (Magnum P.I. en version originale)… la moustache et la Ferrari les plus célèbres du petit écran, et un générique culte à travers le monde entier. Une série audacieuse créée par Glen A. Larson et Donald Bellisario, déclinée en 8 saisons et diffusée pour la 1ère fois en France dès 1981. Je crois qu’on ne présente plus cette série mais pour ceux qui auraient vécu en Antarctique ces 30 dernières années (enfin même les manchots connaissent le générique),  je vais rappeler rapidement le pitch: Thomas Magnum est un vétéran haut gradé décoré de la guerre du Vietnam reconverti en responsable de la sécurité de la villa Hawaïenne du célèbre écrivain Robin Masters. Pour l’anecdote, Magnum remporte le pari fait avec Higgins le majordome de la propriété qui consiste à être logé gracieusement dans la villa et à pouvoir utiliser la somptueuse Ferrari 308 GTS de Robin Masters. A ses heures perdues Magnum s’improvise détective privé, sollicitant ses deux frères d’arme Rick et Terry. Mais la grande réussite de cette série est d’avoir réussi à créer cette complicité de frères ennemis entre Magnum et Higgins car tout les sépare puisqu’Higgins est un ancien soldat britannique de l’armée des Indes, gentleman irréprochable mais rigide et dévoué à la Reine d’Angleterre et à ses deux dobermans Zeus et Apollon. Les situations comiques sont légion, tout comme les quiproquo car Magnum incarne la décontraction à l’état pur et l’épicurisme, ce qui a le don d’excéder Higgins. Mais un autre atout de cette série est d’avoir proposé des scénarios divers et variés, se permettant des histoires à suivre, du fantastique, des crossovers avec des personnage d’autres séries télévisées, des parodies de films, de l’humour, du policier, du dramatique, des hommages à tous les genres de la littérature… Les guest stars ou jeunes acteurs/actrices débutants (puis célèbres par la suite) furent également nombreux à donner la réplique à Tom Selleck (Thomas Magnum), c’est un gage de popularité et de succès de la série. Et je terminerai en évoquant l’acteur/doubleur Francis Lax qui fut la voix française de Thomas Magnum, qui aujourd’hui est indissociable du personnage même si certaines de ses improvisations ont parfois très librement modifié certains dialogues originaux. C’est aussi ce qui fait le charme de la version française de la série, du moins quand on n’a pas goûté à la version originale.

J’ai découvert Arrested Development par pur hasard, grâce à différents internautes qui vantaient les qualités de cette série humoristique. Et après l’achat et la vision des 3 saisons en DVD enchaînées dans la foulée tellement j’étais devenu accro, je fis un terrible mais évident constat: encore une série extraordinaire passée sous silence commercialement, stoppée par sa production faute de rentabilité. Il faut dire qu’Arrested Development est un O.V.N.I dans l’univers des séries humoristiques, filmé comme un show télé-réalité suivant 24h/24h une famille un peu spéciale. Imaginez une riche famille perdant tout du jour au lendemain à cause des magouilles/abus de biens sociaux du patriarche qui se voit incarcéré. Mais l’un de ses fils (le seul honnête et entreprenant) décide de sauver sa famille et l’entreprise familiale. Sauf que sous le même toit il va devoir faire avec un excentrique frère magicien raté, une sœur “serial shoppeuse” se découvrant écolo et mariée avec un psy au chômage (car raté lui aussi) refoulant une homosexualité très démonstrative, une mère matérialiste et amoureuse du frère jumeau de son mari, etc. Bref une galerie de personnages (j’en oublie plein) tellement déjantée qu’elle en est attachante, mais plus que tout hilarante. Une série qui mise tout sur les relations entre ses personnages, dont le principal (veuf de surcroît) a déjà fort à faire pour rattraper les erreurs quotidiennes de son entourage, faire libérer son père et accepter l’idylle entre son fils et la fille de sa sœur. Du pur délire!

Dexter est une série non conventionnelle que j’ai découvert sur Canal Plus début 2007. Une série audacieuse comme sait si bien les faire Showtime (Weeds, Nurse Jackie, United States of Tara), puisque même si ce n’est plus une nouveauté pour les fans de séries TV de qualité, elle raconte la vie d’un expert médico-légal en traces de sang de la police de Miami, devenant tueur en série méthodique la nuit. Même si Dexter Morgan, notre serial killer “préféré” a pour sa défense de ne tuer que des meurtriers, pédophiles et autres rebuts de la société ayant échappé au système judiciaire, il n’en est pas moins un terrible tueur en série assouvissant de jouissives pulsions meurtrières. La série est l’adaptation du roman “Ce cher Dexter” écrit par Jeff Lindsay, ouvrage servant de base à la première saison, car par la suite les scénaristes de la série improviseront de nouveaux scénarios s’éloignant des autres volumes originaux. Il est vraiment passionnant de vivre au quotidien les difficultés de Dexter à concilier vie de famille, vie professionnelle et vie de tueur en série (qu’il soit proie ou prédateur). Ne nous mentons pas, même si l’histoire est aussi intrigante qu’intéressante, tout le mérite revient aux acteurs talentueux de la série (Michael C. Hall en tête), à sa réalisation exceptionnelle sur le son et son score (écrit par Daniel Licht), à la photo et à la mise en scène fourmillant de cliffhangers addictifs. Les 2 premières saisons furent exceptionnelles d’inventivité, la 3ème très inégale et moins passionnante pour finalement renouer avec une saison 4 exceptionnelle se concluant en apothéose. Pour beaucoup de fans dont je fais partie, la série aurait dû s’arrêter là, mais une intrigante saison 5 a démarré et après 6 épisodes je suis pas mal mitigé sur l’intérêt de cette suite trainant un peu en longueur et se focalisant sur des éléments ou personnages pas vraiment indispensables. Mais bon, laissons-lui une chance vu la qualité de l’actuel ensemble de la série. Si vous aimez les histoires policières, l’humour noir, des histoires malsaines et jamais politiquement correctes, Dexter est fait pour vous.

Frères d’armes (Band of Brothers en version originale) fut diffusée l’été 2002 sur France 2, mais ne pouvant la suivre faute de contretemps je dus investir dans le magnifique coffret DVD métallique. Cependant je n’imaginais pas à quel point le visionnage de cette série allait me bouleverser, autant que la sortie ciné du chef-d’œuvre “Il faut Sauver Le Soldat Ryan”. Logique cela dit puisque les deux réalisations ont pour point commun Tom Hanks et Steven Spielberg, ayant décidé suite au succès international du film d’adapter en mini série l’œuvre de l’historien Stephen E. Ambrose. Band of Brothers fait vivre le spectateur aux côtés des soldats de la section “Easy Company”, de leurs premières classes au parachutage en France, en passant par les Pays Bas, la bataille des Ardennes, la découverte de camps de concentration jusqu’au Nid d’Aigle d’Adolf Hitler. La Easy Company ayant eu la malchance d’être sur tous les fronts du début à la fin de la 2ème Guerre Mondiale, la faute aux grandes qualités et à l’expérience de cette section qui subira pourtant d’importantes pertes humaines. La réalisation est époustouflante, les acteurs exceptionnels créant de suite une complicité et une empathie envers les spectateurs comme rarement je ne l’ai ressenti pour une série TV. Mais cela est réducteur, car les 10 épisodes d’1h constituant Frères d’armes sont d’envergure cinématographique, appuyant tant sur la démesure visuelle et le réalisme de certaines situations que sur la psychologie des personnages. Dernier point, et pas le moindre chaque épisode débute avant le générique par le témoignage poignant (en rapport avec l’histoire de l’épisode) de vétérans de la Easy Company, mais sans révéler leur identité pour ne rien spoiler de la trame scénaristique. Seule la fin du dernier épisode mettra enfin un nom sur le visage de ces survivants témoignant face caméra, un moment vraiment émouvant pour lequel je n’ai pu retenir des larmes à chaque fois qu’ils manifestaient la disparition de leurs Frères d’armes ou la bêtise et les horreurs de la guerre. Une série historique indispensable et d’utilité publique.

Friends est certainement LA série humoristique des années 90, car il y a vraiment eu un avant et un après Friends. Impossible de ne pas avoir de l’empathie, de s’attacher aux 6 personnages principaux de la série perpétuellement confrontés aux aléas de notre vie quotidienne. Tous les thèmes sociaux y ont été abordés durant les 10 saisons et donc les 10 années de diffusion de la série, c’est dire le vide qu’elle a laissé aux fans en se concluant. J’ai découvert Friends vers 1996 ou 1997 un peu comme tout le monde sur France 2 sans vraiment y trouver de l’intérêt, et puis l’un de mes amis suivant (et enregistrant sur magnétoscope) la série en version originale sous-titrée sur Canal Jimmy m’a prêté ses cassettes VHS. Là j’ai redécouvert Friends avec des acteurs extraordinaires, un humour caustique et les rires d’un public enfin synchro avec les blagues des personnages (pas comme en VF). En fait dans la version française, les dialogues furent souvent mal traduits allant jusqu’à carrément modifier les mots comme le sens d’une phrase, un comble. Du coup je me suis acheté chronologiquement les VHS mais en version originale sous-titrée pour tout revendre le jour où les DVD furent disponibles. Beaucoup d’adolescents et jeunes adultes se sont identifiés aux personnages de Friends, passant du rire aux larmes face aux problèmes de cœur, de maternité ou stérilité, de chômage, d’amitié ou de sujets futiles liés à notre vie de tous les jours. Indispensable, mais encore une fois en version originale.

X-Files (au début titré “Aux Frontières Du Réel” en France) fut carrément révolutionnaire pour le petit écran. Une série qui débuta en France sur la chaîne M6 un dimanche soir (vers 19h je crois) de juin 1994, si je suis précis c’est que le lendemain je passais des épreuves pour mon BAC et je me souviens n’avoir parlé que de ce premier épisode en attendant dans le couloir avant mon oral. C’est dire si j’avais pris une claque, une série qui traitait très sérieusement et de manière réaliste une histoire d’ovnis mais avec des moyens très cinématographiques. Cerise sur le gâteau, un bureau s’occupait de toutes les affaires non classées et l’histoire évoquait l’existence d’un complot international censé dissimuler l’impensable “pour le bien” de l’humanité. Une série donc vraiment ambitieuse, déclinée sur 9 saisons inégales car partant parfois sur des sujets paranormaux aussi divers que variés (donc anachroniques par rapport à l’histoire originale) tels que des vampires, loups garous ou fantômes. Mais une série qui restera innovante sur bien des points, dont un film faisant office d’épisode intermédiaire entre les saisons 5 et 6. X-Files sera par la suite souvent copiée mais jamais égalée sur son terrain, encore que, la très bonne série “Fringe” en est peut-être la digne héritière? La vérité est ailleurs…

Lost était obligé de faire partie de ma liste, cela dit je crois qu’il n’y a pas de juste milieu car soit on adore, soit on déteste ou on ignore ce monument du petit écran. Et pour ma part, j’ai commencé par faire partie de la 2ème catégorie puisque ma Lostmania a débuté en décembre 2009, 5 ou 6 mois avant la diffusion de l’ultime saison. Je faisais donc partie de ces rares français à ne pas avoir suivi la série 5 années durant, mais je me suis enchaîné les 5 premières saisons directement en bluray (en fait à la fin de chaque saison je courrais acheter la suivante tant j’étais devenu accro), un rattrapage express en somme. Une série vraiment couillue, universelle de part ses protagonistes originaires des quatre coins du monde (et parlant dans leur langue native sous-titrée), mélangeant religion, mécanique quantique, univers parallèles… et soap. Elle a beau ne pas être exempte de défauts, elle est toute excusée car sur plus de 100 épisodes, leur scénario est souvent magistralement pensé, développant une multitude de psychologies de personnages devant faire des choix, et liant étroitement toutes les vies de ces protagonistes. Mais ce qui m’a le plus surpris, c’est justement les choix de ces personnages prenant des décisions pas politiquement correctes pour une série de prime-time comme des meurtres et/ou ou tentatives de meurtres (d’adulte comme d’enfant) motivés par des pulsions, la vengeance,ou la conviction de changer le futur. Un bref aperçu de la richesse et des très nombreux thèmes développés dans les scripts de la série, et de l’ingéniosité de la narration évoluant/changeant au fur et à mesure des saisons. J’allais presque oublier de vous faire l’apologie de la magnifique musique de Michael Giacchino et des excellents acteurs de la série (auxquels le doublage français ne rend pas vraiment honneur, une fois de plus). Mais après la diffusion de la 6ème et dernière saison qui était attendue au tournant pour son lot de réponses, il est évident que le plus important est la force de cette série à avoir rassembler autant de gens (même une communauté internationale) à discuter de la série et échafauder des théories, à tenir en haleine autant de téléspectateurs sans pour autant les tromper sur la marchandise. Lost fut une vraie révolution, et je vous conseille chaudement de revisionner l’intégralité de la série pour constater l’incroyable cohérence scénaristique dont font preuve les 6 saisons.

Ouf, merci de m’avoir lu jusqu’au bout, d’autant plus que ce billet risque de subir des mises à jour concernant l’ajout de séries que j’aurais oublié ou découvert entre temps. En espérant que cet article vous aura peut-être convaincu de découvrir l’une des séries chroniquées. A suivre… Wink

Code Quantum: itinéraire d’un ange gardien

By neocalimero, 12 novembre 2010 15:08

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Aujourd’hui arrivage d’une petite enveloppe de chez Amazon.fr contenant un ouvrage que je cherchais depuis très longtemps: Le Guide Du Téléfan dédié à la série Code Quantum, sous-titré “Itinéraire d’un ange gardien” et écrit par Patrick Marcel. J’ai toujours adoré la série Code Quantum (Quantum Leap en version originale) dont les 5 saisons furent diffusées en France entre 1993 et 1994 sur la chaîne M6. Une chance pour le téléphage français de pouvoir enchaîner la totalité de la série quand les Etats Unis diffusèrent les 96 épisodes de mars 1989 à mai 1993 sur la chaîne NBC. Mais cette extraordinaire série dût conclure son histoire à la fin de la saison 5 à cause (entre autre) de coûts financiers trop élevés pour la réalisation et malgré un succès publique reconduit et exponentiel à chaque nouvelle saison.

Un ouvrage vraiment indispensable pour tout fan de la série, car en plus de proposer un guide complet des 96 épisodes, il rassemble sur près de 120 pages la genèse de la série jusqu’à son arrêt, des analyses sur les thème abordés, les inspirations, les produits dérivés (jusqu’en 1995, ce livre ayant été imprimé en 1995), les acteurs principaux et son légendaire créateur Donald Bellisario (Magnum P.I. c’est aussi lui). Un livre précieux que j’ai trouvé pour 3 malheureux euros alors qu’il en coûtait plus de 10 en 1995, et qui calme temporairement ma colère provoquée par l’édition DVD française de la série. Pour information le coffret DVD saison 1 est sorti en France en juin 2006, et la saison 4 est prévue pour janvier 2011. Je pense qu’Universal se moque de ses clients, mais ne refuse pas les euros empochés grâce à la vente des produits de leur catalogue. J’enfoncerai le clou en précisant que la saison 5 finale est sortie en DVD en Angleterre en décembre 2006. En France on est juste “un peu” à la bourre…

J’ai donc boycotté ces DVD au profit du Pear-To-Pear qui m’a permis de me procurer tous les épisodes en qualité DVD et avec les doublages originaux français. Je n’investirai dans les DVD français que le jour où Universal proposera un coffret regroupant l’intégrale de la série (ou pourquoi pas en blu-ray import s’il y a VF et VOSTF). Bref pour ceux qui chercheraient ce livre sur Internet (ou en librairie pourquoi pas), l’ISBN est le numéro 2-87795-049-2 et le prix de vente ne devrait pas dépasser les 5 euros même si l’on peut lire sur la couverture dorsale 70 francs (un peu plus de 10 euros). Je ne vous parle pas plus de la série car je suis en train de concocter un TRES gros billet sur mes séries TV préférées, et c’est Code Quantum qui introduit l’article. A suivre… Wink

Aujourd’hui c’est… encadrement

By neocalimero, 9 août 2010 17:02

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L’aménagement de mon garage en salle de jeu débute enfin puisque je me suis fait livrer tous les matériaux nécessaires, ce projet maintes fois repoussé est lancé sur les rails (je ne pensais jamais trouver le temps). Du coup, j’en ai profité pour commencer l’encadrement de belles pièces dédicacées qui décoreront mon sanctuaire dédié au Jeu Vidéo et au Cinéma. Cette pièce inespérée me permettra enfin de ranger correctement et mettre en valeur mes collections Sega Saturn, Neo Geo AES, Xbox 360, PC Engine, Mega Drive/Mega CD, Sega Dreamcast, PlayStation 3, Xbox, Nintendo 64, Sony PSP, Intellivision, Nintendo Game Cube, PC-FX, Nintendo Wii, PlayStation 2, Sega Master System, Nintendo Virtual Boy… heu, je m’arrête là car ça pourrait continuer encore quelques lignes. Nerd

Bref, vivement que la pièce soit finie pour que j’attaque l’ameublement, la décoration et le rangement (partie la plus jouissive du geek que je suis). Grin Sinon voici le 1er cadre destiné aux HuCards not for sale en ma possession, il ne me reste plus qu’à prendre une décision finale (car j’hésite encore) pour les étiquettes que je souhaite ajouter sous chacune d’entre elles avec nom en français et/ou japonais, descriptif et/ou année (voire nombre d’exemplaires dans le monde), logo PC Engine… Je veux vraiment faire ça bien donc toutes les idées sont bonnes à prendre, n’hésitez pas à me faire part de votre avis dans les commentaires.

J’ai également pris une photo de plus près pour vous montrer la finition, je pense que ça peut intéresser Bababaloo qui attendait ce billet avec impatience pour constater le résultat final. Pour information, pas besoin de faire un cadre sur mesure, je suis tombé sur celui-ci (35 x 35 cm) en boutique et l’ai trouvé de suite idéal avec ce jaune bien pétant parfaitement en harmonie avec l’image que l’on se fait d’Hudson Soft et la PC Engine. Sinon, dans la foulée ma lithographie de “Tales of Monkey Island” fraîchement arrivée à la maison a profité de l’occasion pour s’embellir via ce cadre en jonc noir fait sur mesure (43 x 57 cm). C’est sobre mais toujours classieux et fait bien ressortir l’illustration et la signature de Steve Purcell (voir photo ci-dessous).

Et puis on dit jamais deux sans trois, pour ce poster aux dimensions un peu hors normes dédicacé par les acteurs de Lost (photo ci-dessous) j’ai dû prendre à nouveau l’option sur mesures (35 x 50 cm) en choisissant du jonc noir. C’est vraiment magnifique, donnant presque l’impression que les dédicaces sont faites sur la vitre. Un poster de circonstance puisque la salle de jeu abritera également ma vidéothèque (Laserdisc, DVD & Blu-ray).

Voila, c’est la première fournée. La prochaine risque de concerner deux posters de Brütal Legend et Psychonauts dédicacés par Tim Schafer et les affiches originales de 1983 (Space Ace & Dragon’s Lair) dédicacées par Don Bluth et Gary Goldman (et issues de la collection personnelle du papa de Fievel et Anastasia). J’ai hate… In Love

Lost: bonne & mauvaise nouvelle

By neocalimero, 29 avril 2010 12:41

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La nouvelle est tombée il y a 2 semaines et relayée sur les sites de fans de Lost, la saison 6 sera diffusée sur TF1 dès le mercredi 5 mai alors que la diffusion américaine n’est pas terminée (l’épisode 14/18 est prévu pour le 4 mai). C’était la bonne nouvelle, la mauvaise étant l’heure de diffusion sur TF1 qui prévoit 2 épisodes à la suite à partir de 23h00 (privilégiant la série Esprits Criminels en prime time). Je peux comprendre que la Ferme Célébrités soit déplacée en deuxième partie de soirée, mais Lost est une série “vendeuse” qui ne mérite pas pour sa saison finale d’être aussi maltraitée. Cry

lost s6 banner

A croire que les séries de qualité ne peuvent être reconnues par un plus grand public sur les chaînes nationales quand on voit comme elles sont traitées et à quelle heure elle furent diffusées (The Shield, Dexter, Six Feet Under, etc. ). Heureusement que Canal Plus et d’autres chaînes du câble (Canal Jimmy, Série Club) ont su nous faire découvrir ces séries dans de meilleures conditions.

Bref, préparez vos magnétoscopes, lecteurs enregistreurs… ou téléchargements P2P. Quiet

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