Category: Achats compulsifs

Tel le Phoenix…

By neocalimero, 9 novembre 2013 17:02

ban-la vie du blog

Quand on est presque quarantenaire, répartir équitablement son temps quotidien entre les priorités de la vie familiale, le boulot et les loisirs est une aventure plus qu’épique, et le pire c’est que chaque jour est un nouveau combat. La faute majoritairement à un job assez chronophage et fatiguant nerveusement ne me donnant pas toujours l’énergie ou la motivation nécessaire pour m’adonner à mes loisirs préférés en rentrant chez moi. Et depuis son existence, les quelques longues pauses prises par le blog semblent devenir rituelles, comme un rendez-vous  obligatoire indispensable afin de me regorger de la motivation nécessaire pour revenir à mon clavier.

Encore pas mal de choses à se mettre sous la dent malgré l'arrivée des Xbox One & PlayStation 4

Et la bonne nouvelle c’est qu’aujourd’hui j’ai retrouvé du temps libre (du moins je me suis obligé à en trouver) à accorder à ma prose vidéoludique, ça tombe bien car l’actualité est chargée et ma pile de jeux « Current Gen » non faits commençait à prendre des proportions dignes de la tour de Pise. Mais ces derniers mois, mon attention vidéoludique fut naturellement plus orientée Rétrogaming, la finalisation de mon full set PC Engine HuCard m’ayant motivé à réaliser le même exploit du côté de la Mega Drive japonaise. En me séparant sans aucun regret d’une grande partie de ma collection Neo Geo AES j’ai pu rassembler un joli budget pour faire progressivement l’acquisition d’une centaine de jeux Mega Drive dont des titres assez rares et chers tels qu’Eliminate Down, Snow Bros, Comix Zone, Alien Soldier ou autre Rockman Mega World. A ce rythme j’espère finaliser mon projet courant 2014.

Un aperçu de mes dernières acquisitions Mega Drive

Ma seule vraie déception est d’avoir temporairement stoppé la restauration (pourtant bien avancée) de mes bornes SNK SC19-4 et Capcom Mini Cute principalement à cause de la boutique Neo Legend qui fait trainer le bon déroulement d’une commande de panels dédiés. Mais je garde espoir, d’autant que cela ne m’a pas empêché de faire l’acquisition de belles PCB telles que Golden Axe, Golden Axe: Revenge of Death Adder, Metamorphic Force, Spider-man, The Great Ragtime Show, etc.

Un peu de Konami... et beaucoup de Sega (mais rien d'hasardeux)

Vous l’aurez bien compris, à cet instant “mon” avenir du Jeu Vidéo n’est pas dans les Xbox One et PlayStation 4 mais bien dans le Rétrogaming (via la Mega Drive japonaise) et les consoles “Current Gen” (Xbox 360, PlayStation 3, 3DS, PS Vita… et même Wii U) proposant trop de du contenu de qualité (physique & dématérialisé) éclipsant à mes yeux l’imminente sortie des consoles “Next Gen”. Les sujets potentiels d’articles se bousculent dans ma tête (Gravity, Rayman Legends, The Killing, Brothers… ), je n’ai que l’embarras du choix… A très vite sur le blog. Wink

Le point Full Set

By neocalimero, 18 mai 2013 23:37

ban-retrogaming

Il est temps pour moi de faire un point sur ma collection car après quelques années d’investigation je viens de finir de rassembler la totalité des jeux PC Engine au format HuCard, dans le jargon des collectioneurs de jeux vidéo on appelle “full set” l’ensemble des jeux d’une machine. Bien sûr, ma passion et ma collection ne se limitent pas aux ludothèques décrites dans les 4 full sets évoqués ci-dessous, mais ayant passé une nouvelle étape dans ma collectionite aigüe, j’avais besoin de partager brièvement avec vous la raison de cette improbable quête pour ces 4 consoles mythiques.

SNK Neo Geo CD: Version “low cost” des systèmes Neo Geo MVS (dédié au marché arcade) et Neo Geo AES (version domestique) remplaçant le support cartouche par le CD-rom. La ludothèque Neo Geo cartouche si indécemment onéreuse devenait enfin financièrement accessible grâce au support CD, mais en contrepartie l’instantanéité du temps d’accès des données sur PCB fut remplacée par d’interminables temps de chargement, la faute à la vitesse x1 du lecteur CD-rom choisi pour la Neo Geo CD. Il faudra attendre une 3ème version de la console commercialisée sous le nom “Neo Geo CDZ” pour légèrement améliorer les temps d’accès via un CD-rom x2. Mais ces défauts ne m’ont jamais empêché d’apprécier cette machine à sa juste valeur, me permettant à l’époque de sa commercialisation d’avoir accès à moindre coût à une ludothèque arcade démentielle (et à la maison). Là encore, le full set japonais de la Neo Geo CD était une évidence pour moi car il incluait des titres inédits pour les marchés occidentaux, pour un total d’un peu plus de 100 titres complets ou neufs (incluant éditions limitées et quelques homebrews: Last Hope, Bang 2 Busters, Treasure of The Caribbean).

SEGA Mega CD: Accessoire complémentaire (ou add-on) à la Mega Drive lui apportant un lecteur CD-rom et stockant les jeux non plus sur cartouche mais sur support CD. En toute objectivité, le Mega CD fut surtout un fantasme, une machine pleine de promesses technologiques rarement atteintes (surtout en terme de vidéo) censées contrecarrer la victorieuse Super Nintendo et son soit-disant “obsolète” support cartouche. Mais son look ravageur dans sa version Mega CD1 japonais (et je ne parle même pas de la Wonder Mega RG-M1), ses musiques en qualité CD et sa convaincante ludothèque bien qu’inégale ont eu rapidement raison de moi. Il faut dire que j’ai toujours été fan de SEGA et de la Mega Drive, à ce niveau là l’objectivité n’est plus de circonstance. Pour ce support j’ai opté pour la réalisation du full set en version japonaise, tous les titres en ma possession sont soit complets avec leur spins card/obi, soit neufs sous cellophane pour un total théorique (sans compter les doublons) de 115 jeux.

NEC Supergrafx: C’est une évolution légèrement plus puissante de la PC Engine acceptant des jeux spécifiques à cette console au format HuCard mais également toute la ludothèque PC Engine (l’inverse n’est pas possible). Son full set n’a pas été trop difficile à réaliser car suite à l’échec commercial de la console seulement 5 titres exclusifs à la Supergrafx ont été commercialisés. Cependant les cotations de titres tels que 1941: Counter Attack, Aldynes et Daimakaimura n’ont cessé de monter ces dernières années en faisant des jeux moins accessibles financièrement, surtout que je possède les 5 jeux tant en exemplaires ouverts que neufs toujours sous cellophane.

NEC PC Engine: C’est la console des superlatifs, un look génial au design avant-gardiste car la console est minuscule et à l’image de l’innovant support de stockage des jeux (le format HuCard, fine cartouche visuellement proche d’une carte de visite), les boîtiers des jeux (au format des boîtes de CD Audio peu répandus à cette époque) incroyablement tendance associés à de somptueuses jaquettes très japonaises (voire manga), une ludothèque extraordinaire incluant de très bonnes adaptations de titres Arcade, etc. Je pourrais vous faire l’éloge de la PC Engine pendant des heures. C’est aussi le souvenir d’une époque où la console était évoquée dans les magazines Tilt, Player One ou encore l’encart console de Joystick, époque où je lisais minimum 10 fois chaque article consacré à la petite console de NEC, décortiquait chaque photo de jeu… à défaut de posséder l’inaccessible machine. Bref, aujourd’hui ce temps est révolu, la boucle est bouclée et mon rêve est exaucé puisque j’ai réussi à rassembler le full set des presque 300 titres, sans compter les différentes versions, spéciales, samples, non commerciales ou même les 15 jeux exclusifs au marché américain.

Un petit cliché Instagram pris alors qu'il me manquait encore 13 titres

Je continue progressivement de recentrer ma collection, je me suis séparé de tous mes titres SEGA Master System, Intellivision, Atari 2600, bientôt Neo Geo AES, etc. Je m’évertue à conserver d’autres ludothèques rétrogaming chères à mon coeur de joueur (console et arcade), mais parfois il faut faire des choix car le manque de place se fait sentir, d’autant qu’elles doivent cohabiter avec les dernières générations de consoles portables et de salon. Prochaine étape: progressivement compléter ma collection Mega Drive sans chercher spécialement à accomplir le full set, mais qui sait… Wink

Ventes aux enchères: Jeux Video Games

By neocalimero, 18 mai 2013 16:50

ban-culture vidéoludique

Un évènement assez exceptionnel (pour ne pas dire inédit) se déroulera le jeudi 13 juin 2013 à Paris. Millon & Associés organise une vente aux enchères dédiée à l’un de nos médias préférés sobrement intitulée: Jeux Video Games #1.

Affiche de l'évènement et couverture du catalogue

Vous noterez le subtil et néanmoins non hasardeux “#1″ qui sous-entend à mon humble avis qu’il y aura d’autres éditions, si cette vente aux enchères rencontre un certain succès. Ma première réaction fut très positive car je milite depuis longtemps pour la reconnaissance de ce média que j’estime ni plus, ni moins important que les intouchables Cinéma, Littérature, Musique ou autre Bande Dessinée. Le Jeu Vidéo a beau originellement être un produit de consommation (comme beaucoup d’autres), il fait aussi désormais partie de notre quotidien en tant que loisir, produit culturel, créateur de professions diverses et variées, moyen d’expression et art à part entière (pas toujours reconnu).

Console Magnavox Odyssey (3000 / 4000€)

Le Jeu Vidéo a eu une préhistoire, a désormais une histoire contemporaine qui connait une évolution quelque peu accélérée par rapport aux autres médias cités plus haut, donc pourquoi n’aurait-il pas droit à une vente aux enchères? Il suffit de regarder depuis quelques années le business grandissant et gravitant autour du rétrogaming (eBay, brocantes, boutiques, dépôts-ventes) ou des éditions limitées des jeux de la dernière génération de consoles pour faire admettre aux plus hostiles réfractaires la légitimité du Jeu Vidéo dans ce genre d’évènement.

Prototype HuCard "Dino Force" (7000 / 10000€) - Console SNK AES Neo Geo Zero (1500 / 1800€)

Puis je me suis demandé naïvement dans quel but cet évènement était organisé et à qui il était destiné. Le but est évident, l’altruisme n’a pas sa place dans ce genre d’endroit, ici on vend des articles au plus offrant et le job du commissaire priseur est de faire monter les enchères. Ensuite, idéalement, le catalogue d’une vente aux enchères est censé rassembler des pièces rares, inédites, originales… donc souvent côtées. Ces articles semblent tout naturellement destinés à des collectionneurs passionnés prêts à mettre le prix, mais on peut y inclure une autre catégorie d’acheteur: le nostalgique pour qui un jeu vidéo est une madeleine de Proust.

Sur Sega Mega Drive japonaise: Eliminate Down (520 / 560€) - Virtual Bart (480 / 520€)

Mais étant personnellement un collectionneur, et après avoir survolé le catalogue de cette vente aux enchères, j’ai réalisé qu’une très grande majorité des lots présentés se trouvaient assez facilement sur forums spécialisés ou sites de vente (genre eBay), du moins pour le passionné qui se donne les moyens et le temps de chercher un peu. De surcroît certains articles du catalogue sont dans des états esthétiques très limités quand on peut trouver les mêmes pièces en très bon état voire neufs sur Internet. Je croyais pourtant qu’une vente aux enchères de ce standing ne mettrait en avant que des articles (inédits ou pas) dans le meilleur état possible et le plus complet.

Console Bandai/Apple Pippin@Mark (500 / 600€)

Je suis également obligé d’aborder la notion de prix et de côtation. Encore une fois certains prix de départ sont en totale adéquation avec la valeur réelle du marché quand d’autres sont basés sur d’abracadabrantes spéculations (plus chers qu’eBay, c’est dire). Je me demande donc si cette vente aux enchères est réellement destinée au collectionneur averti s’il peut finalement via ses réseaux habituels trouver son Graal pour moins cher et en meilleur état. La faute incombant dans ce cas-là à l’expert (ou au vendeur) qui a statué les prix de départ et non à l’existence de cet évènement.

Console N64 ver. suédoise (1200 / 1500€) - Jeu N64 "Goldeneye 007" ver. française (12000 / 15000€)

Mais passons mes questionnements et mêmes les remarques pertinentes de certains intervenants sur l’authenticité de certaines pièces (évoquées sur Neo Geo Fans), pour louer la démarche initiale de ce genre d’évènement qui intrigue, attire la curiosité des amoureux du Jeu Vidéo (collectionneurs ou pas) et en fera certainement craquer quelques-uns. Chacun se fera son opinion, et la possibilité de consulter l’intégralité du catalogue à l’avance permettra aux intéressés de se renseigner sur d’autres estimations des articles via internet (forums spécialisés, sites de ventes, etc. ).

Classeur de jeux prototypes Atari 2600 (1800 / 2000€) - Valise Atari 2600 complète (800 / 1000€)

Voici quelques liens utiles si vous cherchez des informations sur l’évènement:

Pour qui serait novice comme acheteur potentiel pour une vente aux enchères il est bon de rappeler les conditions de vente de cette dernière:

FRAIS A LA CHARGE DE L’ACHETEUR

L’acheteur paiera à Millon & Associés, en sus du prix d’adjudication ou prix au marteau, une commission d’adjudication de: 22% HT soit 26,31% TTC

Taux de TVA en vigueur 19,6%

Prix global = prix d’adjudication (prix au marteau) + commission d’adjudication.

Cette information est très importante car beaucoup de personnes en remportant un lot s’imaginent ne payer que le prix qui a été finalisé au marteau par le commissaire priseur, alors qu’il faut y ajouter la commission d’adjudication (26,31% TTC du prix d’adjudication).

Et pour conclure, Camille Coste, expert sur cette vente aux enchères m’a contacté via Neo Geo Fans pour apporter quelques précisions non négligeables à mon article, voici un extrait de son message:

Je voulais juste te préciser (si tu veux l’ajouter au cas où), que les prix des estimations catalogues ne seront pas du tout les prix de départ des enchères. Les enchères commencent en-dessous des estimations, et les vendeurs m’ont, ou non, laissé des prix de réserves, qui sont forcément en-dessous des estimations, que je suis obligé de mettre au-dessus. Donc parfois certaines personnes veulent pour 100€ de leur objet au minimum, et l’estimation peut être par exemple de 120-150, mais pourra être vendu 100 minimum donc (au prix de réserve.

Il y a également des lots pour lesquels les vendeurs ne m’ont mis aucun prix de réserve, donc il y a clairement des affaires à faire.
Je suis contraints par de nombreuses choses vis à vis de la vente, et j’ai essayé de trouvé un maximum de choses en seulement 2 mois de prospect pour la vente. Donc l’idée était de mettre avant tout l’emphase sur le jeu vidéo, la collection et son statut comme tu le dis très bien sur ton article en temps qu’œuvre d’art et culture populaire incontournable.

J’ai essayé au mieux de convaincre les gens de laisser une réserve sur leur prix le plus bas possible pour que ce soit intéressant pour tout le monde. Parfois ça marche, parfois non. Pour les pièces uniques ou quasi-uniques, c’est déjà très difficile de convaincre les collectionneurs, mais alors les tarifs des réserves, pire parfois.

Informations complémentaires sur l'évènement

Teasing & Arcade

By neocalimero, 6 avril 2013 23:36

ban-arcade

Le voyage aura été long mais elles sont enfin arrivées à destination… à mon domicile. Deux bornes mythiques indissociables des deux frères ennemis dont les noms emblématiques représentent tout un pan de l’histoire de l’Arcade: Capcom et SNK. Pour qui est fan de rétrogaming et/ou de Versus Fighting, posséder ces deux machines, c’est crier mon amour pour Street Fighter et Fatal Fury et les réconcilier à jamais en disposant les deux bornes l’une à côté de l’autre.

Street Fighter II' tournament sur une "Capcom Mini Cute" (modèle rose)

Je viens donc de recevoir une “Capcom Mini Cute” (modèle rose) ainsi qu’une “SNK SC-19-4″ provenant de chez Rklok. Elles sont arrivées dans un bel état compte tenu de leur âge et du trajet qu’elles ont fait depuis leur pays d’origine, mais elles ont grand besoin d’une cure de jouvence nécessitant un grand nettoyage et pas mal de travaux de restauration (ponçage, peinture, panels à refaire à neuf, etc. ). Le nettoyage a déjà commencé sur la “SNK SC-19-4″ (visible sur mon Instagram) mais je ferai mon possible pour bloguer l’avancée des travaux et lister tout ce dont j’ai eu besoin pour la restauration (références de pièces, matériaux ou autres produits de nettoyage) car je sais que ça peut être utile pour d’autres personnes.

Metal Slug 3 tournant sur une "SNK SC19-4"

Pour peu que vous soyez curieux, fan d’arcade ou de rétrogaming, surveillez les prochains articles du blog (d’autant que les conseils d’arcadiens expérimentés pourraient aussi m’être très utiles). Voila, ma Taito Egret II va s’en aller (elle a déjà trouvé un futur propriétaire pour la fin du mois) laissant la place à deux superbes mini candy cabs. A suivre…

Le rêve est devenu réalité...

God of War: Ascension

By neocalimero, 23 mars 2013 16:46

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Pour moi, la licence God of War s’était achevée en apothéose sur PlayStation 3 avec le 3ème épisode qui concluait cette époustouflante trilogie (si l’on ne comptabilise pas les deux bons opus PlayStation Portable). Après la fin du défilement des crédits, une petite vidéo teaser très cliffhanger de secours laissait au studio Sony Santa Monica l’opportunité de produire ou non une suite forcément commerciale. J’étais rassuré puisqu’il n’en fut rien… jusqu’à l’annonce en avril 2012 d’un nouvel opus PlayStation 3. Il s’appellerait “God of War: Ascension” sans être suivi du chiffre romain IV. L’idée même d’une suite directe fut un scénario impensable puisque Kratos avait massacré la quasi totalité des dieux de l’Olympe et contrarié Athéna en mettant fin… à sa vengeance personnelle. La préquelle était donc l’alternative la plus envisageable même si les épisodes PlayStation Portable avaient déjà pris cette voie avec succès.

La situation dans laquelle se trouve Kratos dans les premières secondes du jeu

Mais comment intéresser les joueurs avec une nouvelle histoire intéressante et créer de nouveaux enjeux scénaristiques alors que la trilogie PlayStation 2/3 se suffisait à elle-même? La réalisation technique autant que l’intensité de l’action de l’épisode 2 sur PlayStation 2 étaient de haute volée, il suffit de regarder cette critique de Yannick Dahan en vidéo pour s’en convaincre…


Quant au 3ème épisode sur PlayStation 3, il reprenait le flambeau avec du “bigger, faster, louder” vraiment pas mensonger avec cette fois l’appui de la haute définition et des performances techniques de la nouvelle console de Sony. Un déluge émotionnel pour le joueur que je n’avais alors jamais ressenti dans un jeu (sinon au cinéma) et qu’une fois encore, seul l’enthousiasme de Yannick Dahan fut capable de retranscrire via cette vidéo…


Bref, pour ne pas perdre son public avec une séquelle injustifiable Santa Monica Studio décide de situer son histoire juste avant le 1er épisode PlayStation 2, opposant Kratos aux trois Erynies dont le rôle est de faire respecter les serments faits aux dieux (Kratos décidant de rompre son pacte avec Arès le dieu de la guerre). Ce qui est dommage, c’est que le joueur en sait déjà suffisamment sur l’histoire de Kratos grâce aux précédents épisodes et cette nouvelle intrigue n’arrive jamais à impliquer le joueur malgré de louables intentions de détailler les origines du guerrier. Et pourtant, dans son genre God of War: Ascension est un beat’em all abouti techniquement, les environnements sont détaillés, démesurés et somptueux, les musiques symphoniques et martiales, le gameplay (et la gestion des armes/pouvoirs) amélioré par rapport au précédent épisode jusqu’aux Q.T.E. qui intègrent des notions d’esquive manuelle… Mais alors, pourquoi ce “mais”?

Les lames du Chaos de Kratos demeurent vraiment les armes les plus jouissives à manipuler

C’est très simple, Santa Monica Studio nous propose un God of War classique, sans réelle originalité parce qu’il souffre de la comparaison avec les précédents opus PlayStation 2/3 ayant mis la barre tellement haut (et de surcroît clôturé intelligemment l’histoire de Kratos) que l’épisode Ascension en devient bien fade. Cependant, pour qui ne connaitrait pas cette licence et s’initierait avec cet épisode le constat est évident, Ascension fait tout de même partie de ces rares jeux AAA exclusifs aux machines de Sony obligatoire pour tout fan de beat’em all épique saupoudré de plateforme et de puzzle.

Les environnements démesurés sont toujours aussi beaux et détaillés

Ajoutez à cela, et c’est une première pour cette licence, un mode multi-joueurs surprenant mais assez bien pensé réutilisant le gameplay du mode solo. Le joueur crée un personnage ayant prêté serment à l’un des 4 dieux proposant des avantages respectifs, choisit une classe et part guerroyer à travers des modes vraiment fournis tels que “Combat des champions”, “Capture de drapeau”, “Faveur des dieux”, etc. L’enjeu est simple, monter graduellement son XP pour mieux s’équiper et atteindre les rangs supérieurs. Une vraie bonne surprise qui ajoute du contenu au mode solo, mais qui flirte souvent avec du PVP très bourrin car la non précision des coups et les “hit box” approximatives qui ne gênaient en rien dans le mode solo peuvent rapidement devenir pénalisantes avec des enjeux de compétition.


Bref ce God of War: Ascension m’a déçu malgré ses indéniables qualités, mais demeure un vrai bon jeu pour qui ne connaît pas la licence God of War. Cela dit, quitte à découvrir l’univers de Kratos, on ne peut que conseiller de jouer chronologiquement à la trilogie PS2/PS3 d’autant que les 2 premiers épisodes sont désormais disponibles sur PlayStation 3 (en compilation version boîte et version dématérialisée) remasterisés en haute définition. A noter que le menu du jeu intègre un lien direct à la démo jouable du très attendu “The Last of US” dès qu’elle sera disponible.

Tomb Raider (rebirth?)

By neocalimero, 7 mars 2013 17:59

ban-gaming

Ça faisait longtemps que je n’avais pas évoqué sur le blog mon intérêt pour un jeu « Next Gen », mais ça ne pouvait pas me faire de mal de m’éloigner un instant du rétrogaming. Comme beaucoup de joueurs, la licence Tomb Raider me laissait indifférent depuis quelques années malgré la volonté de Crystal Dynamics de faire oublier de très mauvais opus (comme L’Ange des Ténèbres) grâce aux bons épisodes Underworld et le surprenant et dématérialisé Guardian of Light. Mais je vais être honnête, même dans le contexte de l’époque, le premier épisode de la licence m’avait agréablement surpris pour son gameplay, mais étant un intégriste de la 2D (j’étais jeune et bête) je n’étais pas très fan des graphismes 3D taillés à la serpe et autres problèmes de caméra.

Le superbe artwork officiel du jeu (et de la boîte)

Du coup, je gardais l’impression que les épisodes (même ceux réussis) de la licence s’enchaînaient et se ressemblaient sans originalité jusqu’à ce qu’une démo de gameplay vienne bousculer les choses un certain E3 2011. Certes dans cette séquence caverneuse le maître mot devenait immersion plus qu’exploration, osant la référence à la saga Uncharted avec d’inédits angles de caméra, une narration créant de l’empathie envers le protagoniste et de nombreuses animations contextuelles. Mais quitte à corriger les erreurs du passé, autant prendre exemple sur le meilleur du studio Naughty Dog. Ma seule crainte étant que Tomb Raider n’arrive pas à conserver son identité et devienne un clone d’Uncharted.

Partie de chasse et initiation à l'arc (arme jouissive que j'ai privilégié tout le jeu délaissant les armes à feu)

Je ne vous ferai pas languir plus longtemps, l’essai est plus que transformé. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi frustré à l’idée d’éteindre ma Xbox 360 en pleine partie pour aller me coucher, diner en famille, me laver… C’est un vrai déchirement pour le joueur tant l’histoire et les évènements sont prenants. Véritable reboot, l’histoire crée la surprise avec une Lara Croft jeune et athlétique, érudite en archéologie mais pas encore expérimentée sur le terrain. L’idée même qu’elle échoue sur une île hostile est bien évidemment prétexte à insister sur l’élément de survie, élément principal du jeu qui sera sans concession pour Lara, j’insisterai même sur la violence du jeu autant graphique (très très gore) que psychologique (claustrophobie, ambiances glauques). J’avais d’ailleurs peur que les développeurs du jeu aient un peu abusé sur l’accumulation de blessures corporelles que Lara endure continuellement dans le jeu, la faute à un certain réalisme que je trouve encore plus dérangeant sur une femme. Mais les qualités de narration et de mise en scène font bien passer la pilule car malgré la jeunesse de Lara et plusieurs moments de doute et de culpabilité, elle reste forte et pleine de volonté.

Couverture et furtivité

Dans cet opus, Lara a bien évidemment des compétences d’escalade, mais pas que. Elle peut désormais chasser grâce à un arc (ou toute autre arme à feu), dépecer ses proies ou fouiller ses ennemis, glaner des matériaux (utile pour l’amélioration de ses accessoires), acquérir de l’expérience (pour améliorer de nombreuses compétences déblocables), utiliser des notions de furtivité, faire de la tyrolienne (et envoyer un grappin), etc. L’exploration est heureusement toujours présente, de manière obligatoire par rapport au déroulement de l’histoire mais aussi de manière facultative via des quêtes/objectifs non obligatoires (tombeaux cachés, artefacts, documents ou balises GPS dispersés sur la carte). Lara sera également confrontée à de nombreux ennemis et pour s’en défaire elle aura à sa disposition piolet, arc, pierres et autres armes à feu. Le jeu est vraiment beau mais plus que tout la technique n’est pas en reste (chose rare aujourd’hui), je n’ai pas rencontré une seule fois de bugs de collision, problèmes de caméra, freeze ou personnage coincé dans un élément du décor (là je pense aux pourtant très bons Assassin’s Creed 3, The Witcher 2, Skyrim). Même les phases de couverture automatique de Lara contre un élément du décor pendant les gunfights sont parfaitement exécutées.

Les gunfights sont nerveux malgré une I.A. ennemie pas toujours futée

Les doublages sont excellents (en français comme en version originale), les dialogues très bien écrits (jusqu’aux réflexions de Lara qui se parle régulièrement à elle-même comme pour se donner du courage) et la musique de Jason Graves est magistrale. Ne nous voilons pas la face, à l’image d’Uncharted ce Tomb Raider nouveau mise tout sur le grand spectacle en empruntant beaucoup au cinéma. Le Jeu Vidéo n’a pas besoin de « singer » le 7ème Art pour exister et avoir sa propre identité, mais quand il prend le meilleur du cinéma (musicalement, écriture, mise en scène), le résultat est détonnant. Il en devient même référentiel (sans jamais plagier) car tout au long du jeu les cinéphiles reconnaitront des hommages non dissimulés à The Descent, Die Hard, John Rambo et bien sûr Indiana Jones.

Les environnements sont toujours superbes et souvent dans la démesure

Bref ce Tomb Raider m’a enthousiasmé comme jamais et je ne peux que vous conseiller de vous ruer sur cet épisode qui redonne ses lettres de noblesse à la licence. L’intelligence des développeurs a été d’oublier l’historique mise en avant des atouts mammaires (et tenues vestimentaires dénudées) de leur héroïne au profit d’une vraie personnalité créant de l’empathie avec le joueur. J’espère cependant que Crystal Dynamics saura prendre le temps nécessaire pour le développement des prochains épisodes pour conserver l’excellence et les qualités de ce nouveau départ. Un épisode tous les 3 ans est suffisant, attendu et désirable, il ne faut pas reproduire le syndrome Guitar Hero ni les erreurs du passé de la licence Tomb Raider (mais les lois du marketing sont impénétrables). Dans tous les cas merci à Crystal Dynamics et Square-Enix pour ce merveilleux épisode qui fait désormais date dans la jeune histoire du Jeu Vidéo.

Site officiel: http://www.tombraider.com


Petit conseil: Même si je sais que c’est tentant, évitez de regarder vidéos de gameplay (à l’exception de celle de l’E3 2011 légèrement différente du produit final qui se situe au début du jeu) et autres trailers officiels pour profiter pleinement du jeu et éviter tout spoiler. C’est ce que j’ai réussi à faire et je m’en félicite car pour Uncharted 3 ce fut tout l’inverse, j’avais tellement adoré le 2ème épisode que je me suis rué sur chaque vidéo promotionnelle de sa suite et au final tous les évènements forts du jeu m’avaient été révélés. En résultait une amère déception du jeu (malgré ses qualités) là où j’avais été continuellement surpris et embarqué par le roller coaster qu’était Uncharted 2.

A la recherche du Graal (vidéoludique)

By neocalimero, 20 janvier 2013 15:57

ban-collection

J’aime le Jeu Vidéo, ça n’est pas un secret, j’aime jouer mais également collectionner. Ce côté collectionneur est partagé entre mon amour immodéré pour l’histoire et la sauvegarde de ce jeune média comme le ferait la BnF, et puis le fait de réparer les nombreuses frustrations du gamin que j’étais qui rêvait en secret de jouer à certaines machines ou jeux inaccessibles financièrement. Comme tout bon collectionneur, je me fixe des objectifs en recentrant ou limitant le contenu d’une collection, jetant mon dévolu sur quelques jeux particuliers ou l’ensemble des titres commercialisés sur une console. Mais il arrive que certains articles soient extrêmement difficiles à trouver car jamais commercialisés ou peu médiatisés, souvent promotionnels ou limités à très peu d’exemplaires, quand ils ne sont pas localisés à l’étranger. C’est le cas d’une poignée d’articles que je recherche depuis pas mal d’années, j’ai fait l’acquisition de certains d’entre eux (et dans ces cas-là la patience est la meilleure des vertus) mais il en reste quelques-uns à trouver. Laissez-moi vous les présenter de manière non exhaustive.

Sega Memorial Option inaugurant le lancement de la Dreamcast au Japon

Sega Memorial Option: c’est une véritable action offerte au lancement de la commercialisation de la console Dreamcast sur le territoire japonais en 1998. Les vis qui ornent les coins du plexiglas qui recouvrent l’action seraient dorées à l’or 24 carats et l’on peut distinguer en façade la photo de Shoichiro Irimajiri (président de Sega Japon à ce moment là). Sega en aurait produit 5000 exemplaires qui auraient été remis à des acteurs majeurs de la société ou en relation directe avec Sega (développeurs, éditeurs, etc. ). C’est un article particulier qui représente beaucoup pour moi, je suis un éternel fan de Sega, j’ai adoré la Dreamcast que j’ai acheté dès sa commercialisation japonaise, faisant l’apologie de son incroyable ludothèque face aux joueurs intégristes pro-PlayStation 2 du moment. Et c’est aussi le symbole de la fin d’une époque, l’injuste mort de Sega en tant que fabricant de consoles. Une putain de tragédie

L'incroyable poste Aiwa CSD-GM1 combinant radio K7/CD et Mega Drive/Mega CD

AIWA CSD-GM1: c’est un improbable radio cassette conçu par Aiwa et commercialisé sur le territoire japonais en septembre 1994. Fantasme de Sega-fan combinant en un seul appareil les fonctions traditionnelles d’un poste radio K7/CD avec une Mega Drive/Mega CD. J’avais découvert cet appareil dans les années 1990 à travers des magazines tels que Joypad, Consoles+ ou Player One, espérant une commercialisation localisée qui n’arriva jamais. Ce genre de partenariat officiel entre un constructeur tiers et Sega fut courant à cette époque (et valable avec d’autres fabricants de Console comme Nintendo), Victor/JVC proposa d’ailleurs 2 appareils mixant Mega Drive et Mega CD, les modèles Wondermega RG-M1 et Wondermega RG-M2. Bref une magnifique machine qui embellirait ma collection.

La légendaire HuCard Sample (photo copyright: Nekofan/Thibaut Gauthier)

La “HuCard Sample”: c’est une pièce de choix, peut-être la pièce de collection ultime pour un fan de la PC Engine car c’est la première HuCard conçue par Hudson Soft en collaboration avec NEC lors de la création de la console PC Engine. Le support de stockage HuCard (initialement nommé Bee Card, l’abeille étant la mascotte d’Hudson Soft) fut un format inédit car de la taille d’une carte de crédit à une époque où les jeux étaient stockés sur des disquettes ou de grosses cartouches. Cette HuCard renferme le prototype du futur jeu PC Engine “The Kung Fu”, jeu “vitrine technologique” conçu pour le lancement de la console et affichant d’énormes sprites de combattants parfaitement animés. Il va sans dire que je caresse l’espoir d’en faire l’acquisition un jour ou l’autre. Le collectionneur Thibaut Gauthier la possède mais impossible de savoir s’il en existe d’autres exemplaires qui auraient pu faire la promotion du projet PC Engine.

La très convoitée HuCard Yôkai Dôchûki Gold (photo copyright: Adol/Symbios2004)

Le jeu “Yôkai Dôchûki Gold”: c’est une version promotionnelle du jeu PC Engine “Yôkai Dôchûki” présentée dans une édition dorée (la HuCard et le boîtier sont dorés). Lorsqu’on lance le jeu, l’écran d’accueil est identique à celui du jeu original à un détail près: le mot “Gold” est ajouté au titre. La raison de l’existence de cette version est très nébuleuse, les seules informations la concernant trouvables sur le Net proviennent principalement de rares collectionneurs (comme Thibaut Gauthier ou Adol/Symbios2004) en ayant possédé un exemplaire. Il parait que cette édition aurait été offerte à plusieurs dirigeants de la société “Mitsubishi Kabushikigaisha” puisque éditée par “Mitsubishi Resin co” et “Namcot”. Ce qui est certain c’est qu’elle est extrêmement rare, on ne connaît pas le nombre d’exemplaires qui ont été produits et sa cotation est très élevée. A noter que le collectionneur Adol/Symbios2004 en possède plusieurs exemplaires dont un neuf sous cellophane.

Mini borne SNK SC19-4

La borne “SNK SC19-4″: conçue spécialement pour le territoire japonais dans les années 1990 par SNK est 100% dédiée au système Neo Geo MVS (Multi Video System). En plus d’être visuellement craquante car toute petite (elle embarque un écran 19” en opposition aux habituels écrans 25”/29” des candy cabs) elle reste ergonomique avec son panel 2×4 boutons et son pratique système de sélection de jeux en façade (la carte-mère MVS intègre 4 slots pour 4 cartouches insérées simultanément). Certaines mauvaises langues diront qu’il n’est pas possible de tourner l’écran verticalement (en mode TATE), ce n’est pas un problème car tous les jeux de la ludothèque Neo Geo sont conçus pour un écran horizontal (mode YOKO), même les shmups verticaux comme les Aero Fighters/Sonic Wings. Cette borne est désormais très difficile à trouver car rare à dénicher même au Japon, et qui dit rare dit cher (forcément). A noter que cette borne est également déclinée en version 14” (SC 14-2) et 25” (SC25-4). Bref, je suis littéralement amoureux de cette mini borne, idéale pour accueillir ma collection de jeux MVS.

Voila, maintenant je n’ai plus qu’à m’armer de patience, continuant d’écumer sites de ventes/enchères et autres forums du monde entier, guettant l’opportunité qui ne se présente qu’une fois tous les 10 ans. Mais je garde espoir, j’ai bien réussi à trouver 8 HuCards not for sale (dont la Gold HuCard: All Stars Power League et Darius Alpha), à rassembler les full sets Neo Geo CD jap, Mega CD jap et bientôt PC Engine HuCard (il ne me manque plus que quelques titres). Wink

Des soldes sous le signe de l’Arcade

By neocalimero, 11 janvier 2013 20:54

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Comme tous les ans, la frénésie gagne les joueurs et/ou collectionneurs de jeux vidéo au lancement de la période des soldes hivernales qui se déroulent cette année du 9 janvier au 12 février 2013. Tous les moyens sont bons pour dénicher les bons plans, via Twitter d’abord et sa communauté de joueurs informant à tout moment les affaires à ne pas rater mais aussi des sites comme l’indispensable hamster-joueur.com rassemblant quotidiennement les meilleures offres de nombreuses boutiques en ligne (Amazon, FNAC, cdiscount, etc. ). Et pour bien débuter 2013, je me suis laissé tenter par de bien belles choses…

Le très complet coffret anniversaire célébrant les 25 ans de Street Fighter

Tout d’abord ce gros coffret “Street Fighter 25th Anniversary” (version PlayStation 3) renfermant Street Fighter X Tekken (+ ses DLC), Super Street Fighter IV Arcade Edition (+ ses DLC), Super Street Fighter II HD Remix (code PSN), Street Fighter III 3rd Strike Online Edition (code PSN), 2 blu-ray (documentaire sur les 25 ans de la saga, Street Fighter II le film d’animation, la série animée Street Fighter, etc. ), 11 CD regroupant des musiques originales et remixées de Street Fighter à Street Fighter X Tekken, une figurine de Ryu, un artbook, la ceinture de Ryu… Ce coffret n’était destiné qu’au marché américain et était un peu cher en import surtout grâce aux frais de douane. Là plus aucune excuse de l’acquérir.

Arcade Fighting Stick Pro Cross Street Fighter x Tekken (version PlayStation 3) de Madcatz

Même si je possédais déjà un très bon stick arcade Q4RAF Qanba compatible PlayStation 3/Xbox 360, je souhaitais vraiment m’en prendre un autre pour doser un deuxième joueur à la maison, surtout que  je n’ose plus utiliser mon stick arcade Tekken 6 depuis que Katsuhiro Harada me l’a dédicacé. Mais lorsque l’on veut acheter un bon stick il faut mettre le prix et ce genre d’investissement n’était pas dans mes priorités jusqu’à ce que je tombe sur un déstockage du très bon Arcade Fighting Stick Pro Cross Street Fighter x Tekken (version PlayStation 3) de Madcatz proposé à 1/3 de son prix d’origine (soit 59,99€). J’ai sauté sur l’occasion pensant sérieusement à le modder tant pour le personnaliser que le rendre compatible Xbox 360.

Mortal Kombat 9: Edition Ultime Xbox 360 (qui propose un stick arcade dédié au gameplay du jeu)

Et pour mon dernier craquage, c’est carrément un achat compulsif d’impulsion (en espérant qu’il ne prendra pas la poussière dans ma salle de jeu). Là encore, proposé à 1/3 de son prix initial (soit 49,99€) j’ai été faible devant ce superbe stick dédié au jeu Mortal Kombat 9. Le jeu avait été une bonne surprise et m’avait bien plu, mais j’étais un peu réfractaire à son gameplay à la manette Xbox 360 et sur mon stick arcade le positionnement traditionnel des boutons n’était pas pratique. Sur ce stick dédié, les boutons sont agencés exactement comme sur la borne d’arcade d’origine et proposant une ergonomie optimale (et exclusive à Mortal Kombat). De plus c’est un superbe objet que l’ami Rétroblogueur avait amoureusement décrit dans ce très bon article qui m’avait complètement convaincu.

Bref, mon budget soldes est bouclé… mais je ne refuserai pas un bon plan pas cher du tout pour un p’tit Virtue’s Last Reward (PS Vita/3DS), Under Defeat HD – édition deluxe (Xbox 360) ou Metal Gear Solid HD Collection (PS Vita). Wink

Sega Vintage Collection (Xbox Live Arcade)

By neocalimero, 28 mai 2012 10:29

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Vous le savez déjà si vous me lisez depuis quelques temps (ou me connaissez personnellement), j’ai beau apprécier à leur juste valeur les jeux vidéo proposés sur la dernière génération de consoles, je reste plus que jamais un indécrottable “retrogamer”. J’ajouterai même,  un fan de Sega de l’époque Master System à la Dreamcast (en passant par l’arcade), sans oublier de chérir d’autres machines mythiques telles que la Neo Geo ou la PC Engine. Mais aujourd’hui, l’actualité de Sega me fait prendre la plume, pas pour évoquer une nouvelle licence pour console HD, mais bien la sortie sur Xbox Live Arcade de  plusieurs compilations dédiées à des classiques de la Master System, de la Mega Drive et de l’Arcade.

Sega Vintage Collection: Alex Kidd & Co (menu de sélection des jeux)

En général les portages de vieux jeux sur consoles HD sont paresseux et scandaleusement mauvais pour plusieurs raisons: simple et imparfaite émulation (visuelle et sonore), graphismes “baveux” sur des écrans HD non retouchés et dépourvus des scanlines qui embellissaient ces jeux sur écran cathodique, absence de bonus ou d’historique sur la création du jeu, prix prohibitif (pour un jeu amorti depuis très longtemps) et portage facile pour un coût minimal profitant de la fibre nostalgique des joueurs trentenaires.


Faut-il croire que l’ère des portages moisis et purement mercantiles est révolue? Peut-être. Capcom l’a initié avec ses excellentes versions XBLA de Final Fight: Double Impact et Street Fighter III: Online Edition, et Sega après des essais peu concluants (la compilation Dreamcast Collection ou Altered Beast) semble prendre le relais avec la “Sega Vintage Collection” (connue au Japon sous le nom Sega Ages Online) en nous proposant pour 800 Microsoft Points (9,79€) chacune, quatre compilations de trois jeux.

Disponibles le 23/05/12 pour 800 Microsoft Points:

  • Alex Kidd & Co: Alex Kidd in Miracle World (SMS), The Revenge of Shinobi (MD), Super Hang-On (AC)
  • Monster World: Wonder Boy in Monster Land (AC), Wonder Boy in Monster World (MD), Monster World IV (MD)

Disponibles le 30/05/12 pour 800 Microsoft Points:

  • Streets of Rage: Streets of Rage (MD), Streets of Rage 2 (MD), Streets of Rage 3 (MD)
  • Golden Axe: Golden Axe (AC), Golden Axe 2 (MD), Golden Axe 3 (MD)

Paramètres et autres réglages/bonus sur Revenge of Shinobi

A l’heure où j’écris ce billet, seuls Alex Kidd & Co et Monster World sont disponibles sur le Xbox Live Arcade, mais après quelques minutes de jeu pour chacun d’entre eux le verdict est plus que positif. Sega a enfin pris l’initiative d’inclure un peu de contenu dans ses portages de vieux titres et de ne plus moins prendre ses joueurs/clients pour des vaches à lait: interface de sélection des jeux en 3D assez travaillée, manuel de jeu, choix de la version du jeu (JAP/EUR/USA) modifiant le contenu des jeux, ajout de filtres à l’écran (scanlines), redimensionnement de l’écran et choix d’image de fond, juke-box, paramétrage des commandes avec auto-fire, choix entre différents modèles de borne (Super Hang On), enregistrement de replays, compatibilité lunettes 3D-relief (Super Hang On), défis/épreuves et classements en ligne, sauvegarde à tout moment du jeu, etc.

Ajout possible de convaincantes scanlines pour votre écran HD (pas bien visibles sur cette image)

Vous l’aurez noté, c’est le jour et la nuit par rapport aux jeux (vides de contenu) proposés à l’unité par Sega il y a quelques années sur XBLA (Altered Beast, Phantasy Star II, Sonic the Hedgehog, Shinobi, Altered Beast) toujours sous le label Sega Vintage Collection. Même s’il y a toujours moyen de faire mieux, surtout pour des jeux ayant entre 20 et 30 ans, c’est la première fois que je ne me sens pas complètement lésé en dépensant 800 MS Points (9,79€) par compilation, soit environ 3,00€ par jeu. De plus la compilation Monster World propose un excellent épisode jusqu’alors jamais commercialisé en dehors du Japon et enfin traduit en anglais: Monster World IV.

Chaque jeu propose plusieurs épreuves chronométrées avec classements en ligne

Ajoutez à cela une sélection de jeux assez pertinente (même si on aurait aimé trouver Wonder Boy III: The Dragon’s Trap dans la compilation Monster World), des détails qui confortent la fibre nostalgique du fan de Sega comme le choix de la nationalité du jeu changeant le titre (The Super Shinobi/The Revenge of Shinobi) ou le logo de la console (Sega Mark III/Sega Master System). Une vraie bonne surprise pour profiter des évidentes qualités de ces jeux dans de bonnes conditions pour qui ne possède plus de TV cathodique d’époque. Même si Sega Megadrive Ultimate Collection (Xbox 360/PlayStation 3) et Sega Megadrive Collection (PlayStation Portable/PlayStation 2) proposaient près de 40 jeux avec quelques bonus et interviews, l’option lissage des graphismes (et donc l’absence de scanlines) comme l’étirement de l’image ne rendaient vraiment pas honneur aux jeux, le problème est désormais corrigé avec ces nouvelles compilations Sega Vintage Collection.

Choix de la version/nationalité du jeu The Revenge of Shinobi (Super Shinobi au Japon)

J’attends donc impatiemment mercredi prochain la disponibilité des 2 dernières compilations Streets of Rage et Golden Axe pour pouvoir, je l’espère, constater les mêmes qualités d’émulation (visuelle et sonore), et de contenu que sur Alex Kidd & Co et Monster World. Pour information, la Playstation 3 va également accueillir les jeux de ces 4 nouvelles compilations Sega Vintage Collection, mais malheureusement les titres ne seront vendus qu’à l’unité sur le PSN pour 4,50€ chacun, l’offre de Sony étant plus chère et moins intéressante que les 800 MS Points pour 3 jeux sur Xbox Live Arcade. Faites votre choix. Wink

Quel pied, enfin un jeu Mega Drive sur console HD avec scanlines et respect des dimensions de l'écran d'origine

Y’a bon HuCard!

By neocalimero, 30 avril 2012 23:24

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Histoire de bien commencer le mois de mai, le proverbe disant “En mai fais ce qu’il te plait”, tout comme mon ami Rétroblogueur il semblait judicieux de compléter ma collection de jeux PC Engine HuCard avec la commande d’une sélection très éclectique de 17 nouveaux titres:

Les jaquettes de ma sélection de titres HuCard

Voila, plus qu’à être patient mais l’arrivage de ces jeux d’une autre époque ne saurait tarder et peut-être même coïncider avec l’arrivée de mon PCE2JAMMA… ou peut-être mon Viewpoint Neo Geo MVS (en fullkit US) que je viens enfin de dénicher sur le web à bon prix. Wink

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