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Le point Full Set

By neocalimero, 18 mai 2013 23:37

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Il est temps pour moi de faire un point sur ma collection car après quelques années d’investigation je viens de finir de rassembler la totalité des jeux PC Engine au format HuCard, dans le jargon des collectioneurs de jeux vidéo on appelle “full set” l’ensemble des jeux d’une machine. Bien sûr, ma passion et ma collection ne se limitent pas aux ludothèques décrites dans les 4 full sets évoqués ci-dessous, mais ayant passé une nouvelle étape dans ma collectionite aigüe, j’avais besoin de partager brièvement avec vous la raison de cette improbable quête pour ces 4 consoles mythiques.

SNK Neo Geo CD: Version “low cost” des systèmes Neo Geo MVS (dédié au marché arcade) et Neo Geo AES (version domestique) remplaçant le support cartouche par le CD-rom. La ludothèque Neo Geo cartouche si indécemment onéreuse devenait enfin financièrement accessible grâce au support CD, mais en contrepartie l’instantanéité du temps d’accès des données sur PCB fut remplacée par d’interminables temps de chargement, la faute à la vitesse x1 du lecteur CD-rom choisi pour la Neo Geo CD. Il faudra attendre une 3ème version de la console commercialisée sous le nom “Neo Geo CDZ” pour légèrement améliorer les temps d’accès via un CD-rom x2. Mais ces défauts ne m’ont jamais empêché d’apprécier cette machine à sa juste valeur, me permettant à l’époque de sa commercialisation d’avoir accès à moindre coût à une ludothèque arcade démentielle (et à la maison). Là encore, le full set japonais de la Neo Geo CD était une évidence pour moi car il incluait des titres inédits pour les marchés occidentaux, pour un total d’un peu plus de 100 titres complets ou neufs (incluant éditions limitées et quelques homebrews: Last Hope, Bang 2 Busters, Treasure of The Caribbean).

SEGA Mega CD: Accessoire complémentaire (ou add-on) à la Mega Drive lui apportant un lecteur CD-rom et stockant les jeux non plus sur cartouche mais sur support CD. En toute objectivité, le Mega CD fut surtout un fantasme, une machine pleine de promesses technologiques rarement atteintes (surtout en terme de vidéo) censées contrecarrer la victorieuse Super Nintendo et son soit-disant “obsolète” support cartouche. Mais son look ravageur dans sa version Mega CD1 japonais (et je ne parle même pas de la Wonder Mega RG-M1), ses musiques en qualité CD et sa convaincante ludothèque bien qu’inégale ont eu rapidement raison de moi. Il faut dire que j’ai toujours été fan de SEGA et de la Mega Drive, à ce niveau là l’objectivité n’est plus de circonstance. Pour ce support j’ai opté pour la réalisation du full set en version japonaise, tous les titres en ma possession sont soit complets avec leur spins card/obi, soit neufs sous cellophane pour un total théorique (sans compter les doublons) de 115 jeux.

NEC Supergrafx: C’est une évolution légèrement plus puissante de la PC Engine acceptant des jeux spécifiques à cette console au format HuCard mais également toute la ludothèque PC Engine (l’inverse n’est pas possible). Son full set n’a pas été trop difficile à réaliser car suite à l’échec commercial de la console seulement 5 titres exclusifs à la Supergrafx ont été commercialisés. Cependant les cotations de titres tels que 1941: Counter Attack, Aldynes et Daimakaimura n’ont cessé de monter ces dernières années en faisant des jeux moins accessibles financièrement, surtout que je possède les 5 jeux tant en exemplaires ouverts que neufs toujours sous cellophane.

NEC PC Engine: C’est la console des superlatifs, un look génial au design avant-gardiste car la console est minuscule et à l’image de l’innovant support de stockage des jeux (le format HuCard, fine cartouche visuellement proche d’une carte de visite), les boîtiers des jeux (au format des boîtes de CD Audio peu répandus à cette époque) incroyablement tendance associés à de somptueuses jaquettes très japonaises (voire manga), une ludothèque extraordinaire incluant de très bonnes adaptations de titres Arcade, etc. Je pourrais vous faire l’éloge de la PC Engine pendant des heures. C’est aussi le souvenir d’une époque où la console était évoquée dans les magazines Tilt, Player One ou encore l’encart console de Joystick, époque où je lisais minimum 10 fois chaque article consacré à la petite console de NEC, décortiquait chaque photo de jeu… à défaut de posséder l’inaccessible machine. Bref, aujourd’hui ce temps est révolu, la boucle est bouclée et mon rêve est exaucé puisque j’ai réussi à rassembler le full set des presque 300 titres, sans compter les différentes versions, spéciales, samples, non commerciales ou même les 15 jeux exclusifs au marché américain.

Un petit cliché Instagram pris alors qu'il me manquait encore 13 titres

Je continue progressivement de recentrer ma collection, je me suis séparé de tous mes titres SEGA Master System, Intellivision, Atari 2600, bientôt Neo Geo AES, etc. Je m’évertue à conserver d’autres ludothèques rétrogaming chères à mon coeur de joueur (console et arcade), mais parfois il faut faire des choix car le manque de place se fait sentir, d’autant qu’elles doivent cohabiter avec les dernières générations de consoles portables et de salon. Prochaine étape: progressivement compléter ma collection Mega Drive sans chercher spécialement à accomplir le full set, mais qui sait… Wink

Je suis toujours vivant!

By neocalimero, 7 novembre 2011 19:43

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Alors oui, j’avoue honteusement avoir délaissé (certains diront lâchement abandonné) le blog et les fidèles internautes qui le suivent, mais pour ma défense sachez que ce n’est pas par paresse, manque d’inspiration ou de motivation. En fait mon boulot m’a monopolisé et épuisé psychologiquement, des ennuis de santé se sont enchaîné avec différents examens et le temps libre restant fut principalement accordé à ma petite vie de famille. Ajoutez à cela une réorganisation complète de ma salle de jeu pour une meilleure fonctionnalité et ergonomie, du bricolage qui me prends pas mal de temps (c’est qu’il faut vraiment que je la finisse cette pièce) sans pour autant remettre en question mes amours vidéoludiques et cinéphiliques.

Quelques tranches de (ma) vie de ces derniers mois prises avec mon iPhone & Instagram

La preuve, sans réussir à trouver le temps de jouer à toutes les nouveautés jeux vidéo sorties depuis la rentrée, j’ai quand même fait l’acquisition de titres next gen (360 & PS3) et rétrogaming (ma collection arcade et Neo Geo MVS s’est considérablement agrandie). Si tout va bien, une Taito Egret 2 devrait d’ailleurs très prochainement rejoindre ma Sega New Astro City, me permettant d’avoir en permanence écrans Tate (vertical) & Yoko (horizontal), il fallait donc que je fasse de la place. Je viens également tout juste de me commander 4 ouvrages dédiés à l’univers SEGA (et même un cendrier décoré du célèbre logo pour ma borne). In Love

De la lecture pour SEGA fanboy...

Je suis vraiment impatient de vous montrer tout ça et de terminer enfin ma salle de jeu, je vais également essayer de me rendre au Toulouse Game Show qui a lieu les 26 et 27 novembre en espérant pouvoir rencontrer (et repartir avec quelques dédicaces) Yu Suzuki et Michel Ancel qui y sont invités (pis aussi Christophe Héral, Harada Katsuhiro, Le Joueur Du Grenier… ). J’espère ne pas avoir de contretemps car cet évènement m’intéresse réellement au moins pour ces 2 rencontres faisant partie de mes rêves les plus fous (rêves de joueur bien sûr). Wink

A très très vite… Grin

Un peu de teasing…

By neocalimero, 21 août 2011 20:45

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Pour ceux qui me suivent sur Twitter, ce n’est plus un secret: j’ai enfin reçu ma SEGA New Astro City. Mais elle est malheureusement victime d’un gros souci matériel qui la rend inutilisable, ce qui reporte aux calendes grecques le billet que je souhaitais faire jusqu’à ce que le problème soit solutionné.

A suivre… Wink

La borne n'aura tourné que 5 secondes en 6 jours... quelle frustration!

Vague de colis au retour des vacances

By neocalimero, 11 juillet 2011 17:26

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A mon retour de vacances, je n’avais qu’une appréhension (en plus de reprendre le boulot), de ne retrouver dans ma boîte aux lettres que des avis de passage du facteur et des confirmations de retour à l’expéditeur. C’est que j’attendais pas mal de colis et autres livraisons provenant d’expéditeurs français et étrangers mais j’avais laissé quelques consignes à la Poste de ma commune pour que mes colis soient conservés au bureau de poste (quoi qu’il arrive) jusqu’à mon retour de vacances. Comme prévu, ma boîte aux lettres fut plus que remplie, et j’ai dû récupérer plusieurs colis plus volumineux que la boîte aux lettres.

Guide UK du jeu "Zelda: Ocarina of Time 3D", mook "Pix'n Love" n°16 et guide book japonais du jeu "Zelda: Link's Awakening DX"

D’abord le guide anglais officiel d’Ocarina of Time 3D commandé début juin sur Amazon, sa disponibilité (initialement prévue en même temps que la sortie du jeu) fut repoussée à juillet puis avancée à nouveau. Seul bémol, j’ai reçu mon exemplaire dans un emballage cartonné solide et dans un état extérieur irréprochable, mais le guide a un gros coin complètement plié/abîmé. J’imagine donc que l’ouvrage était déjà détérioré avant qu’on ne l’emballe. Du coup grosse déception. J’ai également reçu la grande arlésienne des éditions Pix’n Love: son mook n°16 arborant fièrement en couverture le jeu Macadam Bumper (sur lequel je me suis éclaté gamin sur Amstrad CPC 6128). Pour conclure, je me suis fait livrer du Japon un guidebook neuf d’une centaine de pages et entièrement en couleurs (c’est assez rare sur ce genre d’ouvrages japonais) dédié à l’excellent “Legend of Zelda: Link’s Awakening DX”… la faute à l’E-Shop Nintendo. Wink

Metal Slug: cartouche originale Neo Geo MVS version américaine

J’ai reçu juste avant de partir en vacances pas mal de jeux arcade originaux (Street Fighter III: New Generations, Black Tiger, Hammerin’ Harry, Snow Bros. ) que je n’ai pas encore eu le temps de chroniquer sur le blog, mais en rentrant à la maison samedi dernier une nouvelle fournée de jeux m’attendait. On commence par le full kit MVS américain du jeu “Metal Slug”, jeu que je possède comme beaucoup d’autres fanboys en version japonaise sur Neo Geo CD, AES et Sega Saturn. Mais quand on aime… c’est que j’attends toujours l’arrivage de bornes chez Big Games, arrivage qui a pris du retard et il me faut impérativement jouer à Metal Slug sur ma future SEGA New Astro City. De plus le slot MVS ayant un bios jap. le jeu passera en version non censurée.

Final Fight: PCB jamma originale version américaine

La PCB originale de Final Fight (version américaine) est également arrivée à la maison bien emballée et aussi impatiente que son nouveau propriétaire d’être connectée à la connectique JAMMA de ma future borne. L’attente est interminable, mais ça va peut-être me laisser le temps de trouver un manuel d’utilisation original du jeu en version américaine (car je crois que celui livré avec le jeu est photocopié). Et pour conclure, voici la PCB d’un autre jeu mythique, le célèbre Shinobi également en version américaine mais accompagné de son vrai guide d’utilisation. Possédant déjà la PCB originale de Shadow Dancer, il me fallait vraiment faire l’acquisition du premier épisode arcade de la franchise.

Shinobi: PCB jamma originale version américaine

Voila, il ne me reste plus qu’à commander des boîtes adaptées aux dimensions des PCB que je viens de recevoir, mais surtout attendre des nouvelles de Big Games quant à l’arrivage du container de bornes japonaises qui commence à s’éterniser quelque peu. A suivre Wink

J’ai enfin pris ma décision

By neocalimero, 16 mai 2011 10:36

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Après mûre réflexion et plein de conseils pertinents de mon entourage gamer féru d’arcade (et de rétrogaming), de comparaisons avec les TAITO Egret 2 (introuvable) et SEGA Blast City, j’ai finalement choisi sans aucun regret le modèle SEGA New Astro City.

SEGA New Astro City

Ma vieille borne est vendue et on peut dire que ça a été premier arrivé, premier servi malgré une trentaine d’e-mails de personnes intéressées, dont 5 qui me disaient être sûres de la prendre mais voulaient passer la voir chez moi. J’avais organisé un planning de visite aux petits oignons, mais le premier visiteur fut aussitôt l’heureux acheteur. Du coup, convaincu du professionnalisme de Big Games, je vais très certainement avoir recours à leurs services pour acheter ma New Astro City équipée d’un panel 2 x 6 boutons, d’un slot MVS, d’un “marquee holder” et de 2 tabourets officiels de velours bleu (le banc étant introuvable).

Cette configuration me permettra d’entrée de pouvoir jouer aux jeux utilisant les normes Jamma et systèmes CPS-I/II déjà en ma possession ainsi qu’à certains titres Neo Geo, car même si je possède le full set Neo Geo CD et une quarantaine de titres AES, je compte bien investir dans quelques full kits MVS pour y jouer dans des conditions optimales (le rêve devient réalité). Inutile de vous dire que j’ai déjà fait une petite liste de vieux titres arcade (dans lesquels j’ai autrefois inséré beaucoup de pièces de 1 franc et 5 francs) que j’espère acquérir en kits complets si possible (avec flyer, marquee, etc. ). Une liste donc avec du très vieux, mais aussi du moins vieux que je vais partager avec vous.

Bagman (1982), Bomb Jack (1984), Burger Time (1982), Out Zone (1990), Roc'N Rope (1983)

Tout d’abord 5 titres verticaux dont 4 vraiment pas jeunes (Bagman, Bomb Jack, Burger Time, Roc’N Rope) pour lesquels je demandais à mes parents dès que c’était possible plusieurs “traditionnelles” pièces de 1 francs à chaque fois qu’on se rendait dans un centre commercial, dans une cafétéria ou une fête foraine abritant quelques bornes. J’avais environ 8 ans mais j’étais vraiment fan de ces jeux qui m’ont vite fait oublier Space Invaders et Galaga déjà dépassés graphiquement. Quant à Out Zone, c’est le début de mes années lycée (donc plein de souvenirs) et surtout un excellent jeu de tir visuellement réussi et bien plus original que Commando.

3 Wonders (1991), Black Tiger (1987), Ghouls'N Ghosts (1988), Final Fight (1989)

Puis 4 jeux de Capcom, bizarrement je n’ai pas fait exprès de rassembler ces 4 titres du même éditeur mais cela confirme à quel point Capcom a su marquer les joueurs avec des titres aussi emblématiques que réussis. D’abord Black Tiger et Ghouls’N Ghosts pour lesquels de mémoire (à l’époque) je n’ai pas dû finir le 3ème niveau (malgré beaucoup de pièces de 1 franc), puis le légendaire et innovant Final Fight (souvent copié et rarement égalé) et pour finir le génial (mais pas rentable) 3 Wonders de M. Yoshiki Okamoto qui proposait 3 jeux dans le même jeu.

Golden Axe (1989), Hammerin' Harry (1990), Last Blade (1997), Last Blade 2 (1998)

Quand Golden Axe est sorti, SEGA a une fois de plus confirmé son talent. Quelle claque visuelle, 3 personnages jouables, des montures, des armes blanches, des magies, des lutins à racketter, un niveau sur le dos d’un aigle géant… malgré une fortune dilapidée dans la borne sans pouvoir achever Death=Adder, j’aurai eu ma revanche sur CPC 6128 et l’excellente version Mega Drive. Hammerin’ Harry quant à lui c’était LE jeu de plateforme/action délirant à essayer impérativement avec des graphismes excellents et des sprites bien gros et super détaillés. Et puis les 2 épisodes de Last Blade sont juste indispensables, 2 jeux qui m’ont vite fait oublier Samurai Shodown 3 & 4 grâce à une réalisation technique bluffante (et quelle animation! ).

Legend Of Hero Tonma (1989), Metal Slug (1996), Metal Slug X (1999), Pang (1989)

Aaaah! Legend Of Hero Tonma… derrière ce titre qui m’intriguait à l’époque (ben oui Tonma c’est pas courant comme nom en occident), se cache un très bon jeu de plateforme qui vous confirme mon amour pour ce genre en arcade. La frustration de ne pas pouvoir le finir sur borne m’a fait investir dans l’excellent portage sur PC Engine dès que je connus son existence. Metal Slug & Metal Slug X sont mes épisodes préférés, ce serait même criminel de ne pas y jouer sur New Astro City. Et Pang fut un autre jeu addictif qui engloutit mon argent de poche en arcade, une fois encore j’ai dû finir le jeu grâce au portage sur PC Engine CDrom2 pour compenser ma frustration de joueur.

Puzzle Bobble (1994), Rastan Saga (1987), Rolling Thunder (1987), Samurai Shodown 2 (1994)

Puzzle Bobble c’est le petit jeu de réflexion obligatoire quand on a une borne, je le possède déjà sur SEGA Saturn et Neo Geo CD, je l’ai déjà fini de nombreuses fois mais comme en plus ma femme en est dingue la question ne se pose même plus. Rastan Saga et Rolling Thunder sont une fois de plus 2 titres de mon enfance dans lesquels j’ai englouti mon argent de poche sans pour autant aller très loin dans le jeu, je dois réparer cette injustice. Et puis Samurai Shodown 2, c’est clairement mon épisode préféré, mais il ne me manque que la version MVS et la boucle sera bouclée.

Shinobi (1987), Shock Troopers (1997), Shock Troopers 2nd Squad (1998), Street Fighter III (1997/1999)

Pour Shinobi, ben le titre en lui-même est suffisamment emblématique pour être juste indispensable, un gameplay aux petits oignons (quelques similitudes avec Rolling Thunder), de très bons graphismes pour l’époque et l’obligation de me le procurer pour qu’il rejoigne la PCB de Shadow Dancer en ma possession. Ensuite les 2 épisodes de Shock Troopers en MVS me font envie depuis très longtemps car ils n’ont jamais connu de portage sur Neo Geo CD et seul le 2ème épisode sortit officiellement sur système AES (mais son prix est prohibitif aujourd’hui): cette frustration n’a plus lieu d’être. Et puis Street Fighter III c’est un des titres de Capcom qui m’a le plus fait fantasmer, je ne vous raconte pas la méga frustration de devoir attendre la version Dreamcast pour pouvoir enfin y jouer: 4 ans d’attente, 4 ans à acheter tous les magazines chroniquant ou survolant ce titre, 4 ans à espérer un portage/arlésienne sur Nintendo 64 pour finalement sauter dès sa sortie sur la version “Double Impact” Dreamcast puis ré-investir les yeux fermés sur le “Third Strike”.

The New Zealand Story (1988), Windjammers (1994), Viewpoint (1992), Wonder Boy In Monsterland (1988)

The New Zealand Story c’est une vraie madeleine de Proust, un jeu de plateforme super mignon mais au game design diabolique, et Wonder Boy In Monsterland un autre jeu de plateforme avec un semblant de concept “RPG” inattendu pour le monde de l’arcade et assez innovant. Cet épisode n’avait plus grand chose à voir avec le premier jeu de la licence, encore un jeu développé par SEGA qui avait su m’hypnotiser. Je conclurai par Viewpoint, le shmup polygonal en 3D isométrique techno-funky pour masochiste, LE shmup incroyablement difficile sur lequel tu es obligé de revenir soit par fierté, soit par addiction ou soit à cause de la musique entrainante et des graphismes carrément avant-gardistes. Ce jeu est une bombe mais aussi un défi qu’il m’est impossible d’ignorer.

Voilà, c’est grosso modo la liste des titres que je souhaiterais trouver (en kit complet) et jouer sur ma future New Astro City, il manque quelques shmups et autres jeux de Capcom comme Darkstalkers ou Warzard (on rêve encore d’y jouer à celui-là, hein Ronan), mais je serai le plus heureux des joueurs si j’arrivais à concrétiser cette collection. C’est un beau challenge pour lequel j’ai tout mon temps et souhaite profiter progressivement de chaque nouveau jeu sur ma borne. Je vais finir ce billet par mon actuelle petite collection de jeux d’arcade avec dans l’ordre des photos ci-dessous: Dragon Ball Z 2 Super Battle, Shadow Dancer, Snow Bros, Toki, Gals Panic, Street Fighter Zero 2, Street Fighter, Super Gem Fighters, Street Fighter II’ Champion Edition et Gals Panic II (dans une version coréenne officielle que je n’ai jamais vu sur Internet). Wink

Merci Sp!nz: cendrier Taito

By neocalimero, 11 mai 2011 16:09

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L’ami Sp!nz m’a fait un petit cadeau, alors que dans une discussion je lui confiais mon envie de trouver un cendrier officiel SEGA (dans le style de ceux que l’on trouve dans les salles d’arcade japonaises), il m’a envoyé un modèle officiel TAITO. Super sympa de sa part, surtout que depuis hier j’ai réalisé que mes finances me permettaient un budget plus important que prévu (sans compter sur le potentiel fruit de la vente de ma borne vintage) pour ma future nouvelle borne. En fait, plus les jours passent et plus je suis face à un cruel dilemme (et ce n’est pas le post’it de Sp!nz qui va m’aider).

Un cadeau inattendu pour un joueur heureux et pourtant non fumeur

En bon fan de SEGA, je désire ardemment une New Astro City toute équipée (jamma, MVS, etc. ), et pourquoi pas une Blast City… mais il est clair qu’une TAITO Egret II a pour avantage d’avoir un système simplifié de rotation d’écran faisable à une personne (contrairement aux bornes SEGA où il faut être deux). Problème qui n’a plus lieu d’être si j’avais la place pour une SEGA New Astro City et une CAPCOM Candy Cab, 1 écran vertical et 1 écran horizontal, et là plus besoin d’Egret II et de rotation d’écran…

Le cendrier Taito en détails

Sachant que les modèles Egret II et Candy sont difficiles à trouver je reviens au point de départ. Mais qu’est-ce qui ne tourne pas rond dans ma tête? il va bien falloir que je fasse un choix, alors qu’il y a juste une semaine j’avais pris la décision d’opter pour une SEGA New Astro City… Vos avis sont les bienvenus. Wink

I love Mega Drive, mais pas que…

By neocalimero, 10 mars 2011 13:34

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La Mega Drive, c’est la fin de mes années collège et le début du Lycée, le passage à l’ère 16 bits (fin 1980/début 1990) et l’époque où le jeu vidéo est pour moi passé d’un simple loisir assez omniprésent à une vraie passion. Une période charnière où je devenais un joueur exigent sur la réalisation des jeux, privilégiant certains genres à d’autres et souhaitant tout savoir via la presse spécialisée et les rares émissions TV traitant le sujet.

Première salve de guide books Mega Drive très orientés vers la saga Phantasy Star, mais également avec du Super Daisenryaku, Shining Force, Bonanza Bros., Sorcerian, Tatsujin et Golden Axe

Et puis le jour où des magazines comme Joypad/Player One ou des émissions telles que Televisator 2/Micro Kids firent prendre conscience aux joueurs français que notre beau pays ne localisait qu’une infime partie de perles vidéoludiques (dont le reste demeurait exclusif au marché japonais), les mots “import” et “japonais” me révélèrent un nouvel univers. C’est la Mega Drive qui m’initia à l’import, me persuadant qu’au Japon tout était mieux qu’en France dans le jeu vidéo, de la jaquette du jeu à sa notice colorée et riche en artworks contrastant avec le livret français en noir et blanc, sans image et multi-langues (pour le marché européen).

Deuxième salve de guide books avec encore du Phantasy Star, Shining Force 2, Puyo Puyo, Juuouki/Altered Beast, de la Game Gear et du SEGA Mark III

Un détail vous me direz, qui m’a certainement conforté dans une certaine addiction à l’import vidéoludique devenant l’El Dorado du joueur occidental frustré. Plus objectivement, cela m’a permis de goûter à de vraies exclusivités jamais commercialisées en Europe, de jouer à des versions NTSC 60 Hertz (plus rapides, sans bandes noires ni écrasement de l’image) ou de profiter à des jeux originaux non censurés ou retouchés graphiquement pour le marché occidental (Last Battle, Mystic Defender, Decap Attack). Mais avant d’avoir la chance de posséder une Mega Drive japonaise, j’ai longtemps inséré des cartouches japonaises dans une console PAL (dans laquelle j’avais limé le port cartouche). Enfin la plupart du temps je me suis mis à rêver en lisant (dévorant/étudiant) les magazines spécialisés, car l’import avait un prix pas toujours accessible… heureusement qu’il y avait d’autres joueurs passionnés et un vrai partage communautaire des cartouches de jeu. Wink

Et puis un petit guide encyclopédique sur Puyo Puyo (avec son mini CD), la ludothèque Neo Geo, le DVD "The Game Library Series" consacré à la Mega Drive et un goodies Tengai Makyô

Aujourd’hui ma passion pour le jeu vidéo est intacte, et quand j’ai l’occasion de me procurer des ouvrages japonais majoritairement dédiés à la ludothèque des débuts de la Mega Drive, je ne réfléchis pas une seconde. C’est ce que j’ai fait en trouvant sur Yahoo! Japan Auction un superbe lot de guides de jeux globalement dédiés à la Mega Drive mais évoquant aussi via quelques livres la Game Gear, la SEGA Mark III et la Neo geo. J’ai également reçu mon très attendu DVD “The Game Library Series” consacré à la Mega Drive ainsi qu’un goodies Tengai Makyô offert lors du Tokyo Game Show 2004.

Goodies "Tengai Makyô" offert sur le stand d'Hudson durant le Tokyo Game Show 2004 (et précédant la sortie de Tengai Makyô III Namida sur PlayStation 2 le 14 avril 2005)

De quoi m’occuper un bon moment, et malheureusement un peu plus remplir les étagères (déjà bien fournies) de ma collection. Et pourtant je m’oblige régulièrement à faire attention à la place que prendra chacune de mes nouvelles acquisitions, connaissant les limites de stockage de ma salle de jeu qui n’a rien d’extensible. Volontairement je fais l’impasse sur certains articles trop volumineux ou pas indispensables, c’est un combat quotidien que vous connaissez très bien j’imagine. Wink

Les 3 guide books du lot que j'ai en double exemplaire

Il ne me reste plus qu’à “éplucher” chacun de ces guide books, et me demander quoi faire des 3 ouvrages que j’ai du coup en double exemplaire… si l’un de mes rétro-lecteurs est intéressé (Rétroblogueur, Nintendo, AmbSeb, etc. ) qu’il me le fasse savoir, à moins que je fasse un petit concours (c’est une bonne idée), mais franchement qui parmi vous est aussi frapadingue (et fan de SEGA) pour être intéressé par ces bouquins japonais… hein qui? Wink

Shadow Dancer (Arcade)

By neocalimero, 9 février 2011 21:00

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C’est en continuant l’aménagement de ma salle de jeu et en y incluant ma borne Arcades Electronic que j’ai fait un petit point sur les jeux (format PCB Jamma) en ma possession. Je dois bien avouer que la lecture d’un article qui évoquait rapidement les PCB originales et les bootleg (copies), m’a donné envie de vérifier mes jeux à la loupe. Et puis, joueur nostalgique, je me suis arrêté sur le jeu Shadow Dancer, me remémorant les heures passées dessus dans les salles d’arcade enfumées de mon enfance.

PCB originale du jeu Shadow Dancer (SEGA - 1989)

Shadow Dancer est édité par SEGA en 1989 et fait suite officiellement au célèbre Shinobi sorti en arcade en 1987. Le jeu est développé sur System 18, une architecture 16 bits aux normes jamma conçue par SEGA pour leurs bornes d’arcade. Shadow Dancer reprend le gameplay du précédent épisode (mais avec quelques petites nouveautés) puisque l’on incarne à nouveau le ninja Joe Musashi dans un jeu de plateforme/action vu de côté. Il peut sauter, s’accroupir (tout en avançant), envoyer des shurikens et utiliser son katana au corps à corps. Mais le petit plus de ce nouvel opus est le chien qui accompagne Joe (apparemment de race uski), animal à qui l’on peut ordonner de foncer sur un ennemi et l’immobiliser quelques secondes.

Flyers du jeu en version japonaise, américaine et européenne

Cette technique permet de progresser plus facilement quand un ennemi nous empêche d’avancer à cause de ses tirs incessants. Mais si vous laissez trop longtemps votre chien se défaire avec sa cible, il est blessé et vous rejoint bredouille en prenant l’apparence d’un chiot pendant un certain temps (puis il reprendra sa taille adulte). La présence de cet animal est vraiment bien pensée et ajoute un côté tactique non négligeable, même très utile pour trouver et désamorcer toutes les bombes disséminées par des terroristes au fil des niveaux. Il est également possible de se rendre dans l’arrière plan du décors, et quand c’est nécessaire de faire appel à un pouvoir magique dévastant tout ennemi présent à l’écran.

Captures d'écran du jeu (l'image du milieu est un stage bonus)

Graphiquement le jeu est une pure merveille pour les amoureux de 2D, les personnages comme les décors sont détaillés et bien animés, les différents stages sont variés (aéroport, entrepôt, port, décharge, grotte, etc. ) et les sons comme les musiques vraiment réussis. Les fans de Joe Musashi remarqueront beaucoup de similitudes visuelles (le chien en moins) au niveau des décors et niveaux avec l’excellent Revenge of Shinobi (The Super Shinobi en japonais) sorti la même année sur SEGA Mega Drive. Je ne sais pas si les développeurs des 2 titres (Arcade et Mega Drive) ont collaboré ensemble ou se sont piqué des idées, mais dans tous les cas, tant mieux pour le joueur qui hérite de 2 titres de qualité.

Sceau officiel de SEGA confirmant l'authenticité de la PCB

La console Mega Drive a hérité également 1 an plus tard d’un jeu nommé Shadow Dancer, mais bizarrement même s’il est très réussi ce n’est pas une adaptation de la borne d’arcade sortie en 1989. Le personnage principal est toujours Joe Musashi, il est toujours accompagné de son chien et le gameplay est similaire mais tous les niveaux sont différents. A contrario, quasiment tous les ordinateurs familiaux commercialisés en occident (Amiga, Atari, Amstrad, etc. ) accueillirent des adaptations plus ou moins réussies de la version arcade (mais toujours en deçà de la version d’origine). Je vais conclure par cette vidéo qui présente la totalité du jeu, vous permettant de vous en faire une idée plus précise avec des images qui bougent. Wink


SEGA AGES 2500: début d’une collection

By neocalimero, 13 novembre 2010 14:13

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SEGA AGES 2500 est une série de jeux sortis sur PlayStation 2 au Japon entre 2003 et 2008 et comptant 33 volumes. La particularité de cette collection créée par SEGA est de re-commercialiser des titres mythiques sortis précédemment sur les consoles (ou en arcade) du fabricant, mais en les réactualisant (généralement) à la sauce 3D. Mais le plus intéressant outre le fait que les graphismes comme les musiques soient refaits, est le contenu additionnel gonflé d’anecdotes des équipes de développement, interviews vidéos, publicités d’époque, illustrations, soundtest, records de joueurs, etc… et bien évidemment le jeu en version d’origine (voire toutes les versions existantes). In Love

Ma passion pour SEGA n’est plus un secret et je me suis mis en tête de collectionner tous les volumes de la série SEGA AGES 2500, d’autant plus que je possède une PlayStation 2 japonaise pour les titres justement exclusifs au pays du soleil levant. Je viens de me commander pour une bouchée de pain le volume 1 (Phantasy Star Generation: 1) et le volume 11 (Hokuto no ken/Black Belt), deux jeux initialement sortis sur Master System. Pour l’anecdote, le nom de cette collection est bourré de références, premièrement “AGES” est un palindrome de “SEGA”. Ensuite 2500 fait référence au prix au Japon des jeux de la collection, soit 2500 yens (22 euros), imaginez donc les bénéfices faits par les boutiques d’import sur le Net ou ebay. Et puis “3D Ages” est le nom du studio qui développa pour SEGA une partie des jeux de la série SEGA AGES 2500, les 15 premiers volumes en fait.

De mémoire et sur la totalité des volumes de cette collection, seule une poignée ne fut jamais commercialisée en France sur les consoles SEGA localisées chez nous. SEGA AGES 2500 est donc très intéressant pour les nostalgiques du jeu vidéo des années 80/90, mais encore faut-il posséder une PlayStation 2 japonaise pour faire tourner tout ça. Donc si vous avez par le passé joué des heures durant à Fantasy Zone, Virtua Racing, Space Harrier, Monaco GP, Black Belt, Phantasy Star ou encore Panzer Dragoon, SEGA AGES 2500 est fait pour vous. Wink

Complètement SEGAGAGA

By neocalimero, 25 octobre 2010 16:20

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Avant d’être un jeu, SEGAGAGA est une histoire improbable, une déclaration d’amour aux fans d’un éditeur de jeux vidéo emblématique des années 80/90 et à la dernière machine de ce même constructeur de console, la Dreamcast qui vit ses derniers instants. C’est aussi les pérégrinations d’un développeur travaillant chez SEGA prénommé Tez Okano, pas vraiment pris au sérieux lors de la présentation de son projet de RPG/Simulation et contraint de le réaliser en cachette pendant 2 ans au nez et à la barbe des dirigeants de l’entreprise qui l’emploie.

SEGAGAGA c’est aussi une campagne de publicité d’un peu moins de 250,00 euros dont 150 furent utilisés par Tez Okano pour s’acheter un masque de catcheur pour aller faire la promotion du jeu, d’Akihabara aux autres stands de conventions/festivals de jeux vidéo. Un marketing à l’image de toutes les anecdotes atypiques faisant de SEGAGAGA un jeu unique en son genre, et pour cela je vous conseille de lire l’excellent dossier de 10 pages qui lui est consacré dans le numéro 11 de Pix’n Love.

Mais pour revenir au contenu du colis que je viens de recevoir, il faut savoir qu’en 2001 SEGAGAGA ne fut commercialisé en nombre limité que sur Internet (Dreamcast Direct qui devint Sega Direct) dans l’édition que vous pouvez découvrir sur les photos. Dans une grande boîte étaient inclus un T-Shirt orné du logo du jeu, un agenda incluant des informations sur le jeu, une boîte en bois intégrant 6 badges commémoratifs à l’histoire de SEGA, et le jeu dans un boîtier au format DVD. Quitte à marquer le coup et pensant que les ventes seraient anecdotiques, Tez Okano souhaitait dans un baroud d’honneur proposer un maximum de contenu pour les joueurs achetant le jeu.

Finalement, cette édition fut rapidement épuisée et SEGA ré-éditera et commercialisera le jeu dans un boîtier Dreamcast classique (voir photo ci-dessous). Il aura un honnête succès commercial mais surtout un énorme succès d’estime international auprès de la presse spécialisée et des hardcore gamers. Et puis, un jeu qui vous met dans la peau d’un fan de SEGA devant sauver l’entreprise génitrice de Sonic et autres Shinobi ne peut être qu’un bon jeu. Imaginez que SEGA ne possède plus que 3% de parts de marché quand le reste est monopolisé par la démoniaque société DOGMA (parodie de SONY), du coup la dernière solution de SEGA c’est de sonner à votre porte pour vous donner le poste de PDG. S’ensuit des phases de RPG et de gestion vous faisant voyager à travers un univers peuplé de toutes les licences phares de SEGA (Alex Kid, Golden Axe, Phantasy Star, Panzer Dragoon, etc. ).

L’humour est omniprésent (et même très décalé), alternant entre parodies de jeux PlayStation, vidéos barrées (dont certaines à bases de marionnettes filmées devant les véritables locaux de SEGA) et autres joyeusetés à débloquer (et collectionner) en finissant à plusieurs reprises le jeu. Un vrai trip pour fan de SEGA, en espérant qu’un jour l’éditeur en propose une traduction anglaise (et pourquoi pas française) sur un portail de téléchargement SONY ou MICROSOFT. Wink

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