Posts tagged: Lucasfilm Games

Rogue Leaders: The History of LucasArts

By neocalimero, 22 janvier 2011 15:33

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La matinée a bien commencé, le facteur m’a sorti du lit pour m’apporter quelques paquets dont ce très attendu Rogue Leaders: The History of LucasArts écrit par Rob Smith. Véritable bible pour les fans de l’éditeur, décrivant sa création et répertoriant soigneusement sa ludographie jusqu’à 2008. Un bouquin passionnant enrichi par de nombreuses illustrations, photos et autres croquis préparatoires et préfacé par Georges Lucas qui revient sur les 25 premières années d’existence du studio.

Pour marquer l’évènement, la couverture du livre utilise le procédé (3D) d’imagerie lenticulaire, ce qui fait que selon l’orientation du livre entre vos mains, la couverture affiche soit le Tentacule Pourpre (de Maniac Mansion & Day of the Tentacle), Darth Vader (de Star Wars… mais vous le saviez déjà), Guybrush Threepwood (de Escape for Monkey Island) et Indiana Jones (de Lego Indiana Jones). Une initiative bien sympathique, mais qui m’a fait croire un temps, avant que je passe commande, qu’il existait 4 couvertures différentes et j’espérais désespérément tomber sur le Tentacule Pourpre. Wink

Le livre est découpé en 8 chapitres: Lucasfilm Fames (1982-1985), Adventure and Simulation (1986-1990), Birth of the Classics (1990-1993), Shooting for the Stars (1993-1995), Buried Treasure (1995-1998), The Empire expands (1998-2000), Developing Without Walls (2001-2007), et finalement The Next Generation (2008 à aujourd’hui). A ces chapitres très complets, pour ne pas dire exhaustifs, s’ajoutent plusieurs appendices, les notes de l’auteur et une frise chronologique étendue sur 6 pages exposant tous les jeux sortis depuis 1984 et illustrés par les jaquette d’origine.

Bien évidemment, les chapitres m’intéressant le plus concernent les années 1982-1999 car après celà, LucasArts a selon moi fait preuve de moins d’originalité et de créativité en surexploitant la licence Star Wars. Ces 10 dernières années, à l’exception des 2 extraordinaires épisodes Knights of the Old Republic (cependant développés par Bioware), les jeux LucasArts furent de piètre qualité, qu’ils utilisent les franchises Star Wars ou Indiana Jones, et ce n’est pas les nouvelles licences (RTX Red Rock, Gladius, Thrillville ou Armed and Dangerous) qui me contrediront.

Mais pour les fans de jeux d’aventure (Grim Fandango, Sam & Max, Day of the Tentacle, The Dig, etc. ) et même des excellents et innovants X-Wing et Jedi Knight qui ont réussi à convertir à l’époque les joueurs intégristes (comme moi) ne jurant que par la 2D, ce livre est fait pour vous. A l’origine, et c’est imprimé sur le dos de la couverture, Rogue Leaders coûte 34,99 Livres Sterling (41,00 euros), mais sur Amazon.com j’ai réussi à le trouver neuf à 28,00 euros tout compris. Donc n’hésitez pas à chercher sur le Net, y compris sur ebay en jouant avec les conversions de monnaie (et sans oublier les frais de port).

Voila, j’espère vous avoir donné envie de vous plonger dans ce magnifique livre car je pense que mon enthousiasme est assez communicatif. Si les ouvrages des éditions Pix’n Love s’empilent sur votre table de chevet, Rogue Leaders est fait pour vous. Wink

Détails sur le produit:

  • Relié: 256 pages
  • Editeur : Titan Books Ltd (19 décembre 2008)
  • Langue : Anglais
  • ISBN-10: 1848561059
  • ISBN-13: 978-1848561052

Steve Purcell, papa de Sam & Max

By neocalimero, 17 janvier 2011 18:38

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Steve Purcell est très certainement un des responsables de mon intérêt pour les jeux d’aventure LucasArts. Il faut dire qu’au milieu des années 80, la technologie du moment ne permettait pas aux jeux vidéo des graphismes en haute définition, loin de là. Du coup les jaquettes et autres illustrations des boîtes de jeu avaient pour vocation première d’attirer le joueur, et même de l’aider à rentrer dans le jeu (souvent) pixellisé, très très loin des artworks de la boîte du jeu.

Steve Purcell rentre chez Lucasfilm Games en 1988 comme animateur, mais le projet de jeu pour lequel il est embauché est annulé. Steve Purcell aura donc pour nouveau projet le jeu “Zak McKracken and the Alien Mindbenders” pour lequel il sera responsable de tous les artworks ainsi que du visuel de la boîte du jeu. Son talent reconnu, il enchaînera sur les jeux suivants, collaborant pour les illustrations des boîtes de Maniac Mansion mais aussi sur des backgrounds de Secret of Monkey Island et Lechuck’s Revenge.

Mais la consécration viendra avec la sortie du jeu vidéo “Sam and Max Hit The Road” en 1992. Pour l’anecdote, Steve Purcell créa les personnages Sam & Max pendant sa jeunesse et les réutilisa pour  2 histoires publiées dans un comics juste avant d’être embauché chez Lucasfilm Games, soit en 1987. Après ses premières collaboration concluantes sur Maniac Mansion, Monkey Island et autres Indiana Jones and the Last Crusade il produisit encore quelques épisodes du comics Sam & Max y compris des histoires courtes pour “The Adventurer” (journal promotionnel gratuit de LucasArts). Steve Purcell, attaché à son duo leur fera faire des caméos dans beaucoup de jeux de l’éditeur et créera sur ordinateur une séquence de Sam & Max dans leur bureau pour que les programmeurs de Ron Gilbert se fassent la main sur le moteur SCUMM. Ce sera l’élément déclencheur pour que LucasArts propose à Steve Purcell de faire un jeu vidéo sur Sam & Max.

Steve Purcell collaborera encore quelques temps sur différents projets comme “Curse of Monkey Island” ou “Herc’s Adventure” pour finalement quitter LucasArts en 1995. Redevenu Freelance, il fera produire par Nelvana une série TV animée sur Sam & Max mais l’humour noir et la violence de certaines situations, pourtant indissociables de l’univers de ces personnages, provoquera des protestations de ligues de parents qui imposeront à la série un ton politiquement correct. Par la suite Steve Purcell travaillera sur différents projets chez Industrial Light & Magic liés à Frankenstein et Monkey Island, mais ces derniers seront avortés et certains travaux (parait-il) réutilisés frauduleusement pour le film “Van Helsing”.

Aujourd’hui Steve Purcell travaille chez Pixar (sa première collaboration fut sur le film Cars) mais est toujours illustrateur freelance. Il a également récupéré en 2004 les droits de Sam & Max qui étaient détenus partiellement par LucasArts (qui fit avorter la suite de Sam & Max Hit The Road), et a ainsi pu produire avec Telltale Games plusieurs séries de jeux déclinés en 3 saisons réparties sur 16 épisodes. Steve Purcell réalisera également pour Telltale Games une illustration pour la nouvelle série “Tales of Monkey Island”, la boucle est bouclée. Mais il garde toujours l’espoir de produire un jour un long métrage d’animation sur Sam & Max, peut-être quand Pixar créera une section destinée à l’humour underground. Wink

Quelques liens utiles:

Ludographie sélective de Steve Purcell chez LucasArts:

  • 1988: Zak McKracken and the Alien Mindbenders (artwork)
  • 1989: Pipe Dream (artwork)
  • 1989: Indiana Jones and the Last Crusade: The Graphic Adventure (animation, artwork)
  • 1990: Maniac Mansion (artwork)
  • 1990: Loom (animation, graphics, artwork)
  • 1990: The Secret of Monkey Island (graphics, artwork)
  • 1991: Monkey Island 2: LeChuck’s Revenge (animation, graphics, artwork)
  • 1993: Zombies Ate My Neighbors (artwork)
  • 1993: Sam & Max Hit the Road (design, graphics, artwork)
  • 1994: The Horde (artwork)
  • 1997: Herc’s Adventures (artwork)
  • 1997: The Curse of Monkey Island (artwork)

En attendant la visite du facteur…

By neocalimero, 5 janvier 2011 14:39

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Très prochainement, je devrais recevoir par la Poste quelques petites perles vidéoludiques, différents jeux Lucasfilm Games/ LucasArts anthologiques tels que Labyrinth, Indy 3 ou Monkey Island 2 tous dédicacés par Ron Gilbert, David Fox et Noah Falstein. Mais aussi 2 pages originales de croquis préparatoires pour le système anti-piratage du jeu Sam & Max hit the road. L’occasion pour moi de mettre à jour scummVM installé sur mon macbook, en y ajoutant quelques Point’n clicks, ce qui fait une belle petite liste d’excellents jeux tous en version française ou sous-titrés en français. Je vous conseille très fortement scummVM si vous êtes friands de vieux jeux d’aventure graphique.

Mais comme je vous le rappelais ici, scummVM n’est qu’un émulateur (livré sans jeu), pour les jeux vous devrez trouver sur la toile les titres vous intéressant devenus abandonware, téléchargeables légalement et gratuitement sur des sites tels que Lost Treasures FR/ Abandonware France. La ludothèque LucasArts n’étant pas abandonware le torrent sera votre meilleur ami ou comme pour moi, si vous possédez certains de ces jeux en CDrom PC, vous pourrez également utiliser leur contenu et l’exploiter directement avec scummVM. Wink

Encore du Point’n Click

By neocalimero, 14 juin 2010 16:32

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Même si d’ordinaire je ne recherche que les 1ères éditions françaises de vieux Point’n Click Lucasfilm Games/LucasArts, je suis tombé sur cette compilation éditée en 1994 par Ubi Soft affichant fièrement une compatibilité EGA/VGA, IBM PC 386, Windows 3.X (donc MSDOS) et carte son Adlib (ça ne me rajeunit pas). Des caractéristiques incompréhensibles pour les jeunes têtes blondes nées après 2000. Wink

compil monkey island-maniac mansion 01

Ayant pas mal de difficultés (mais je ne désespère pas, je sais être patient) à trouver une 1ère édition française de l’excellent “Maniac Mansion”, je n’ai pas hésité une seconde pour acheter cette compilation l’intégrant ainsi que “The Secret of Monkey Island” sur support CD-rom. Cette édition budget se distingue nettement des ré-éditions (compilation ou non) “LucasArts Classique” que l’on arrive à trouver assez facilement en boîte carton ou boîtier DVD. Sa distribution française a dû être assez confidentielle car je ne la connaissais pas.

compil monkey island-maniac mansion 02

“Maniac Mansion” est un titre qui a révolutionné le jeu vidéo à sa sortie en 1987, d’une part grâce à la création de son moteur nommé SCUMM (Script Creation Utility for Maniac Mansion) et toutes les innovations qui en ont découlé: fins, déroulement du jeu et obtention des indices différents selon le choix des personnages jouables, interface intuitive à la souris (et non plus textuelle) pour choisir des actions (donner, ouvrir, fermer, etc. ), créant et optimisant d’entrée le genre Point’n Click. Tout cela inclus dans une histoire de film d’horreur à l’humour complètement déjanté, vous obtenez l’un des meilleurs titres de l’histoire du jeu vidéo. Juste indispensable. Wink


Indiana Jones and the Last Crusade: The Graphic Adventure

By neocalimero, 7 juin 2010 15:09

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Arrivage chez moi d’un petit colis renfermant une superbe pièce s’ajoutant à ma collection de Point’n Clicks LucasArts. Je viens de recevoir la version française Atari ST du génial Indy/Indiana Jones and the Last Crusade: The Graphic Adventure, complet et en superbe état (le vendeur y a même ajouté les sauvegardes du jeu sur disquettes). Ce jeu commercialisé en 1989 sur de nombreuses autres machines est une des adaptations du film éponyme sorti la même année. Il ne faut pas le confondre avec Indiana Jones and the Last Crusade: The Action Game, jeu de plateforme 2D vu de côté qui reprenait également les scènes clé du long métrage.

Indy the graphic adventure 01

Depuis longtemps, les adaptations de licences de films en jeu vidéo sont rarement de bon jeux, la faute principalement à des délais de développement très courts et à un budget majoritairement englouti dans l’achat de la licence. Mais ce Indy/Indiana Jones and the Last Crusade: The Graphic Adventure déroge à la règle, mélange parfaitement équilibré d’humour et de résolution d’énigmes idéalement fidèles au scénario du long métrage. Vous me direz, le film et le jeu ont Georges Lucas pour dénominateur commun, mais il suffit de constater le massacre des jeux inspirés de la licence Matrix pour réaliser que ce n’est pas une science exacte.

Indy the graphic adventure 02

En ouvrant la boîte, quelle ne fut ma surprise de découvrir (en plus des habituels codes anti-piratage et notice d’utilisation) un livret de 48 pages entièrement en français imitant les pages du carnet du Docteur Henry Jones (voir la photo du dessous). Un livret fait de coupures de journaux, notes personnelles et croquis reprenant à l’identique ceux évoqués durant le film. Une excellente initiative (surprenante pour l’époque) de la part de l’éditeur du jeu, rendant l’aventure beaucoup plus immersive et aidant le joueur à résoudre les énigmes à l’image d’Indiana Jones dans le film.

Indy the graphic adventure 03

Je conclurai en vous proposant une vidéo de Indy/Indiana Jones and the Last Crusade: The Graphic Adventure issue de la version FM Towns, un PC japonais conçu par Fujitsu en 1989 équipé d’un des premiers lecteurs CD-rom (qui fut également décliné en version console).


Loom: PC CD-rom (mise à jour)

By neocalimero, 12 avril 2010 11:22

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Billet publié le 12/04/10 et mis à jour le 01/05/11

Mon Loom version française PC CD-rom vient tout juste d’arriver du pays des saucisses et de la bière (et d’Angela Merkel pour ceux qui n’auraient pas encore compris). Il va rejoindre la version disquette Macintosh reçue la semaine dernière et mes autres Point’n Clicks LucasArts/Lucasfilm Games dont la famille est presque complète. Grin

Loom PC CDrom 01

Recto et verso de la boîte du jeu

Mais presque un an après la publication du billet que vous êtes en train de lire, j’ai été contraint de le modifier suite aux commentaires pertinents de l’internaute prénommé “Yoko99″. En fait le vendeur allemand à qui j’ai acheté cette édition française de Loom m’avait affirmé qu’elle incluait une version “talkie” (entendez par là une version avec voix digitalisées anglaises) avec sous-titres français et des graphismes VGA 256 couleurs. Généralement confiant (certains diront naïf), j’ai foncé sur l’occasion et après réception du jeu je me suis empressé de rédiger le billet que vous lisez, mais sans vérifier les dires du vendeur puisque j’avais récemment joué à la version FM-Towns via ScummVM installé sur mon iMac. Je ne m’étais pas rendu compte que j’avais écrit que mon jeu fraîchement acquis incluait des voix digitalisées françaises alors que je souhaitais écrire “voix digitalisées anglaises”, heureusement l’internaute “Yoko99″ me fit remarquer mon erreur.

Loom PC CDrom 02

Contenu de la boîte du jeu

Du coup je décide de prendre le temps le week-end de lancer cette édition du jeu sur mon iMac et d’explorer le contenu du CD-rom pour partager mes impressions avec “Yoko99″, mais quelle ne fut ma surprise. De prime abord, le couvercle de la boîte affiche via un sticker que le jeu est compatible Windows 95, et que la notice du jeu Loom comme les textes à l’écran sont (censés être) en français. A l’intérieur on peut trouver une carte de garantie, une documentation publicitaire pour les jeux licenciés Star Wars ainsi que la notice d’utilisation et d’installation du jeu intègrant (comme dans la 1ère édition du jeu) le cahier de trames ainsi que les codes anti-piratage (qui ne nécessitent plus de filtre rouge pour les déchiffrer).

Arborescence du CD du jeu "Loom" qui renferme d'autres jeux LucasArts

Un autre boîtier renferme un CD-rom officiel labellisé Ubi Soft & LucasArts mais ne mentionne jamais le jeu Loom. Je me décide donc à explorer le contenu du CD via l’arborescence de mon ordinateur et découvre différents sous-dossiers “cachés” proposant l’intégralité des jeux “Secret of Monkey Island”, “Maniac Mansion”, “Battle of Britain” (Their Finest Hour), “Indiana Jones and the Last Crusade”, “Indiana Jones: Fate of Atlantis” et bien évidemment “Loom” (mais pas en version “talkie” ). Je lance “Loom” et découvre bien une version dont les textes sont en français, puis je fais de même avec Maniac Mansion, Monkey Island et Indiana Jones 3 et constate qu’ils sont tous dans la langue de Molière (même s’ils me demandent des codes anti-piratage bien sûr non fournis dans la boîte).

Capture d'écran (via ScummVM) de la version du jeu "Loom" incluse sur le CD-rom

C’est assez surprenant de réaliser qu’Ubisoft pour cette édition ait mis sur le même CD-rom autant de jeux complets pensant que l’acheteur ne pourrait jouer qu’à celui pour lequel Ubisoft fournissait les codes (en l’occurence “Loom” ). Donc pour ceux que ça intéresseraient, sachez que cette édition de “Loom” intègre en fait 6 jeux pour le prix d’un, à vous de trouver sur le Net les codes manquants (mais c’est chose facile) si vous souhaitez tous les essayer. N’hésitez pas à me faire part de vos impressions, et j’aimerais savoir si vous avez également fait ce genre de découvertes. On m’avait dit que cette version était assez rare à trouver mais je ne sais plus que croire, je ne désespère pas cependant de dénicher une version disquettes française ainsi que les derniers Point’n Clicks manquant à ma collection. A bons entendeurs… Wink

Encore merci à Yoko99 sans qui je n’aurais pas pu faire cette étonnante découverte. Wink

Loom

By neocalimero, 9 avril 2010 19:55

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J’ai reçu aujourd’hui des Etats Unis un Point’n Click culte du studio Lucasfilm Games/LucasArts, sorti en 1990 sur de nombreux supports (dont Windows, Mac OS, Amiga, Atari, FM Towns, PC Engine). Ce jeu d’aventure jouable au clavier et à la souris à la manière des Monkey Island a la particularité originale de faire faire des actions au personnage que l’on incarne uniquement en jouant des notes sur une portée.

Loom Mac 01

Pour faire plus simple, quand dans un Point’n Click traditionnel vous vouliez faire l’action “ouvrir” (examiner, prendre, etc. ) un objet il fallait cliquer sur le bouton correspondant, et bien dans Loom si vous voulez faire la même action il vous faut cliquer sur des notes de musique étalée sur une portée. Votre expérience au cours du jeu vous fera acquérir de nouvelles notes et la discussion avec d’autres personnages (résolution de quêtes ou simple exploration des niveaux) vous fera apprendre de nouvelles mélodies pour endormir/réveiller quelqu’un, ouvrir, soigner, peindre en vert, transformer l’or en paille, etc.

Loom Mac 02

Mais au-delà de ce gameplay inattendu, Lucasfilm Games a su créer un jeu d’aventure poétique et onirique narrant le périple de Bobbin Threadbare, jeune homme appartenant à la guilde des Tisserands (Loom = métier à tisser). Il part à la recherche des autres membres de sa guilde s’étant transformés en cygnes puis envolés, glanant sur sa route des informations en faisant de drôles de rencontres, y compris d’autres guildes. Ces dernières sont d’ailleurs indispensables dans ce monde imaginaire car elles sont à l’origine de tout, et l’on devine rapidement que la quête principale de Bobbin Threadbare est capitale pour la survie de leur monde. La musique du jeu n’est autre que le Lac des Cygnes de Tchaikovsky, la musique étant importante et omniprésente dans le concept de Loom. Tellement que la boîte de la première édition renferme en plus des disquettes de jeu et de la notice, une cassette audio de 30 minutes racontant l’histoire de la naissance de Bobbin Threadbare et du monde de Loom.

Loom Mac 04

On y trouve également un “book of patterns” (livre des trames) renfermant les descriptifs des trames musicales principales accompagnés d’emplacements vides pour que le joueur note lui-même au crayon de papier les mélodies qu’il découvrira durant le jeu. La couverture intérieure de jeu dissimule les codes “anti-piratage” de l’époque, déchiffrables avec le filtre rouge fourni accompagnant le jeu (voir photos dessus et dessous).

Loom Mac 03

Dans les jours qui suivent je devrais recevoir d’Allemagne un Loom comme neuf en version française boîte PC CD-rom, et vais pouvoir le faire tourner avec l’émulateur scummVM pour profiter de dialogues et de musiques en qualité CD (ça changera de la version originale 16 couleurs et musique midi). En attendant je vous invite à découvrir ce jeu magique mais très (trop) court via la petite vidéo ci-dessous. Grin


You know, I love Point’n Click

By neocalimero, 22 mars 2010 17:58

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Pour faire écho à ce précédent article, je me suis motivé pour vous prendre en photo les Point’n Clicks made in LucasArts/Lucasfilm Games en ma possession. Pour information vous pouvez trouver la liste des titres que je recherche pour clôturer ma collection sur ce lien. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais même si les anciennes boîtes de jeux “micro-ordinateur” était un peu encombrantes, elles avaient plus de charme que les boîtiers DVD actuels susceptibles de disparaître au profit du 100% dématérialisé. De plus je trouvais les systèmes anti-piratage de l’époque (genre dessins codifiés dans les notices ou roue de codes comme pour les Monkey Island) plus sympathiques et autrement moins contraignants (et problématiques) que les DRM et systèmes anti-copie actuels.

Collection Jeux LucaArts version française 02

Bref ci dessus vous pouvez voir tous complets dans leur boîte et dans le désordre: Full Throttle (CDrom PC fr), Sam & Max hit the road (disquettes 3,5” PC fr), Grim Fandango (CDrom PC fr), Day of the Tentacle (disquettes 3,5” PC fr & CDrom PC fr) et The Dig (CDrom PC fr). Juste en dessous une compilation de Indiana Jones & The Fate of Atlantis et Full Throttle (CDrom PC fr) ainsi que The Dig et Sam and Max hit the road (CDrom PC fr) que j’avais commandé sans savoir qu’ils étaient réédités en boîtier DVD (beurk, hérésie! ).

Collection Jeux LucaArts version française 01

N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez vous débarrasser de pièces manquant à ma collection, quelque soit leur version (Atari, Amiga, PC, etc. ) et si possible en français car pour l’instant j’essaye de m’imposer des restrictions. Wink

LucasArts, scummVM & autres Point’n Clicks

By neocalimero, 21 mars 2010 20:21

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Cet article est un mélange de plusieurs billets publiés sur mon ancien blog, blog sur lequel j’ai été assez productif en écrivant 826 articles. Comme rien ne se perd, régulièrement je reprendrai certains de mes vieux billets pour leur donner une seconde chance sur glouton barjot, parfois en les améliorant ou en les ré-actualisant. Bonne lecture Wink

Mon intérêt pour les jeux d’aventure LucasArts ne date pas d’hier, et j’en ai joué une bonne majorité à leur sortie commerciale (ce qui ne me rajeunit pas). Mon engouement récent pour récupérer ces titres mythiques dans leurs boîte d’origine n’a pas de rapport avec le récent remake “The Secret of Monkey Island™ EDITION SPECIALE” et des nouveaux épisodes “Tales of Monkey Island” qui sont pourtant d’excellentes initiatives pour faire découvrir aux nouvelles générations de joueurs des jeux exceptionnels.

LucasArts Games 01

Ne soyons pas avares en éloges, LucasArts (anciennement Lucasfilm Games) a révolutionné le jeu d’aventure (et plus précisémment le “point and click” ), innovant dans le gameplay et dans les technologies de ce genre de jeu (SCUMM, IMUSE, GrimE, etc… ) et insufflant une qualité d’écriture et de mise en scène digne du 7ème art. L’humour fut également le point commun récurrent pour la majorité des jeux d’aventure LucasArts, une qualité qui contribua certainement un peu plus à la popularité et au succès commercial de ces titres cultes.

LucasArts Games 02

Ci dessous je vous ai fait la liste des titres indispensables (cela n’engage que moi), occultant volontairement les épisodes 3 & 4 de la saga Monkey Island que j’ai toujours trouvé moins intéressants (et il y aurait beaucoup à dire sur le passage à la 3D d’ “Escape from Monkey Island” ):

  • Maniac Mansion (1987)
  • Zak McKracken and the Alien Mindbenders (1988)
  • Indiana Jones et la dernière croisade (1989)
  • Loom (1990)
  • The Secret of Monkey Island (1990)
  • Monkey Island 2: LeChuck’s Revenge (1991)
  • Indiana Jones and the Fate of Atlantis (1992)
  • Day of the Tentacle (1993)
  • Sam & Max Hit the Road (1993)
  • Full Throttle (1995)
  • The Dig (1995)
  • Grim Fandango (1998)

LucasArts Games 03

Pour votre culture vidéoludique, autant que pour le plaisir de jeu proposé par ces jeux, je vous conseille fortement de demander aux gamers trentenaires de votre entourage de les ressortir des vieux cartons, car les jeux LucasArts ne sont toujours pas officiellement abandonware (donc pas trouvables gratuitement sur internet contrairement à tous les jeux de la même époque d’autres éditeurs). Mais jamais rassasié, ayant fini “The Secret of Monkey Island™ EDITION SPECIALE” sur le Xbox Live et toujours à la recherche de quelques “Point’n Click” LucasArts” en boîte qu’il me manque pour clôturer ma collection, j’ai fini par installer scummVM sur mon iMac.

LucasArts Games 04

Comme la capture d’écran de mon ordinateur (juste en dessous) vous le démontre, j’ai pu installer et lancer sans aucun souci les jeux mentionnés sur l’image (même les 2 épisodes des “Chevaliers de Baphomet” ), avec la possibilité d’activer ou non voix et/ou doublages français, mode plein écran, bref tous les paramètres audio et graphique habituels de ce genre d’émulateur. Une petite merveille pour le “retrogamer” fan de “Point’n Click, facile d’installation et dont la version 0.13.1 de scummVM est disponible sur cette page pour PC & Mac.

scummvm

Petit rappel cependant, scummVM n’est qu’un émulateur (livré sans jeu), mais je ne m’inquiète pas pour vous pour trouver sur la toile (via différents moyens pas toujours approuvés par hadopi ) les titres qui vous intéressent car la majorité sont devenus abandonware (à l’exception des jeux LucasArts… les salauds) et téléchargeables légalement sur des sites tels que Lost Treasures FR/ Abandonware France. Si tout comme moi vous possédez certains de ces jeux en CDrom PC, vous pouvez également copier la totalité du contenu du CD dans un dossier renommé en Full Throttle (par exemple) et l’exploiter directement avec scummVM.

Bonnes recherches et bon jeu Wink


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