Parce que ma collection de jeux vidéo est en perpétuelle évolution j’ai refait dernièrement un petit point sur les Point’n Click LucasArts/Lucafilm Games en ma possession. En fait il ne me manque vraiment que 4 titres, sachant que je ne recherche que des premières éditions (boîte carton) françaises: Maniac Mansion, The Secret of Monkey Island, Monkey Island 2: Le Chuck’s Revenge et Indiana Jones and the Fate of Atlantis.
Et puis, toujours pour parfaire ma collection, dans la catégorie des jeux que je ne recherche pas aussi urgemment que ceux cités plus haut, j’aimerais bien trouver un Loom complet en français (version IBM 3,5′ ) car je possède actuellement une version US Macintosh (mais bon, il parait que c’est super dur à trouver) ainsi que les épisodes 3 et 4 de la saga Monkey Island même si ce sont ceux qui m’intéressent le moins (surtout pour le passage à la 3D d’Escape from Monkey Island).
Vous savez donc quoi faire si vous possédez l’un de ces jeux, n’allez surtout pas le jeter à la poubelle ou le mettre en vente sur le web… Ne commettez pas l’impensable, vous ferez un heureux (d’où l’idée d’un Téléthon pour jeux utilisant le SCUMM: SCUMMathon). Et un gamer heureux, c’est un bon point pour votre Karma, qui sait, vous ne souhaiteriez pas être réincarnés en N-Gage ou en Gizmondo?
Billet publié le 12/04/10 et mis à jour le 01/05/11
Mon Loom version française PC CD-rom vient tout juste d’arriver du pays des saucisses et de la bière (et d’Angela Merkel pour ceux qui n’auraient pas encore compris). Il va rejoindre la version disquette Macintosh reçue la semaine dernière et mes autres Point’n Clicks LucasArts/Lucasfilm Games dont la famille est presque complète.
Recto et verso de la boîte du jeu
Mais presque un an après la publication du billet que vous êtes en train de lire, j’ai été contraint de le modifier suite aux commentaires pertinents de l’internaute prénommé “Yoko99″. En fait le vendeur allemand à qui j’ai acheté cette édition française de Loom m’avait affirmé qu’elle incluait une version “talkie” (entendez par là une version avec voix digitalisées anglaises) avec sous-titres français et des graphismes VGA 256 couleurs. Généralement confiant (certains diront naïf), j’ai foncé sur l’occasion et après réception du jeu je me suis empressé de rédiger le billet que vous lisez, mais sans vérifier les dires du vendeur puisque j’avais récemment joué à la version FM-Towns via ScummVM installé sur mon iMac. Je ne m’étais pas rendu compte que j’avais écrit que mon jeu fraîchement acquis incluait des voix digitalisées françaises alors que je souhaitais écrire “voix digitalisées anglaises”, heureusement l’internaute “Yoko99″ me fit remarquer mon erreur.
Contenu de la boîte du jeu
Du coup je décide de prendre le temps le week-end de lancer cette édition du jeu sur mon iMac et d’explorer le contenu du CD-rom pour partager mes impressions avec “Yoko99″, mais quelle ne fut ma surprise. De prime abord, le couvercle de la boîte affiche via un sticker que le jeu est compatible Windows 95, et que la notice du jeu Loom comme les textes à l’écran sont (censés être) en français. A l’intérieur on peut trouver une carte de garantie, une documentation publicitaire pour les jeux licenciés Star Wars ainsi que la notice d’utilisation et d’installation du jeu intègrant (comme dans la 1ère édition du jeu) le cahier de trames ainsi que les codes anti-piratage (qui ne nécessitent plus de filtre rouge pour les déchiffrer).
Arborescence du CD du jeu "Loom" qui renferme d'autres jeux LucasArts
Un autre boîtier renferme un CD-rom officiel labellisé Ubi Soft & LucasArts mais ne mentionne jamais le jeu Loom. Je me décide donc à explorer le contenu du CD via l’arborescence de mon ordinateur et découvre différents sous-dossiers “cachés” proposant l’intégralité des jeux “Secret of Monkey Island”, “Maniac Mansion”, “Battle of Britain” (Their Finest Hour), “Indiana Jones and the Last Crusade”, “Indiana Jones: Fate of Atlantis” et bien évidemment “Loom” (mais pas en version “talkie” ). Je lance “Loom” et découvre bien une version dont les textes sont en français, puis je fais de même avec Maniac Mansion, Monkey Island et Indiana Jones 3 et constate qu’ils sont tous dans la langue de Molière (même s’ils me demandent des codes anti-piratage bien sûr non fournis dans la boîte).
Capture d'écran (via ScummVM) de la version du jeu "Loom" incluse sur le CD-rom
C’est assez surprenant de réaliser qu’Ubisoft pour cette édition ait mis sur le même CD-rom autant de jeux complets pensant que l’acheteur ne pourrait jouer qu’à celui pour lequel Ubisoft fournissait les codes (en l’occurence “Loom” ). Donc pour ceux que ça intéresseraient, sachez que cette édition de “Loom” intègre en fait 6 jeux pour le prix d’un, à vous de trouver sur le Net les codes manquants (mais c’est chose facile) si vous souhaitez tous les essayer. N’hésitez pas à me faire part de vos impressions, et j’aimerais savoir si vous avez également fait ce genre de découvertes. On m’avait dit que cette version était assez rare à trouver mais je ne sais plus que croire, je ne désespère pas cependant de dénicher une version disquettes française ainsi que les derniers Point’n Clicks manquant à ma collection. A bons entendeurs…
Encore merci à Yoko99 sans qui je n’aurais pas pu faire cette étonnante découverte.
J’ai reçu aujourd’hui des Etats Unis un Point’n Click culte du studio Lucasfilm Games/LucasArts, sorti en 1990 sur de nombreux supports (dont Windows, Mac OS, Amiga, Atari, FM Towns, PC Engine). Ce jeu d’aventure jouable au clavier et à la souris à la manière des Monkey Island a la particularité originale de faire faire des actions au personnage que l’on incarne uniquement en jouant des notes sur une portée.
Pour faire plus simple, quand dans un Point’n Click traditionnel vous vouliez faire l’action “ouvrir” (examiner, prendre, etc. ) un objet il fallait cliquer sur le bouton correspondant, et bien dans Loom si vous voulez faire la même action il vous faut cliquer sur des notes de musique étalée sur une portée. Votre expérience au cours du jeu vous fera acquérir de nouvelles notes et la discussion avec d’autres personnages (résolution de quêtes ou simple exploration des niveaux) vous fera apprendre de nouvelles mélodies pour endormir/réveiller quelqu’un, ouvrir, soigner, peindre en vert, transformer l’or en paille, etc.
Mais au-delà de ce gameplay inattendu, Lucasfilm Games a su créer un jeu d’aventure poétique et onirique narrant le périple de Bobbin Threadbare, jeune homme appartenant à la guilde des Tisserands (Loom = métier à tisser). Il part à la recherche des autres membres de sa guilde s’étant transformés en cygnes puis envolés, glanant sur sa route des informations en faisant de drôles de rencontres, y compris d’autres guildes. Ces dernières sont d’ailleurs indispensables dans ce monde imaginaire car elles sont à l’origine de tout, et l’on devine rapidement que la quête principale de Bobbin Threadbare est capitale pour la survie de leur monde. La musique du jeu n’est autre que le Lac des Cygnes de Tchaikovsky, la musique étant importante et omniprésente dans le concept de Loom. Tellement que la boîte de la première édition renferme en plus des disquettes de jeu et de la notice, une cassette audio de 30 minutes racontant l’histoire de la naissance de Bobbin Threadbare et du monde de Loom.
On y trouve également un “book of patterns” (livre des trames) renfermant les descriptifs des trames musicales principales accompagnés d’emplacements vides pour que le joueur note lui-même au crayon de papier les mélodies qu’il découvrira durant le jeu. La couverture intérieure de jeu dissimule les codes “anti-piratage” de l’époque, déchiffrables avec le filtre rouge fourni accompagnant le jeu (voir photos dessus et dessous).
Dans les jours qui suivent je devrais recevoir d’Allemagne un Loom comme neuf en version française boîte PC CD-rom, et vais pouvoir le faire tourner avec l’émulateur scummVM pour profiter de dialogues et de musiques en qualité CD (ça changera de la version originale 16 couleurs et musique midi). En attendant je vous invite à découvrir ce jeu magique mais très (trop) court via la petite vidéo ci-dessous.