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Tomb Raider (rebirth?)

By neocalimero, 7 mars 2013 17:59

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Ça faisait longtemps que je n’avais pas évoqué sur le blog mon intérêt pour un jeu « Next Gen », mais ça ne pouvait pas me faire de mal de m’éloigner un instant du rétrogaming. Comme beaucoup de joueurs, la licence Tomb Raider me laissait indifférent depuis quelques années malgré la volonté de Crystal Dynamics de faire oublier de très mauvais opus (comme L’Ange des Ténèbres) grâce aux bons épisodes Underworld et le surprenant et dématérialisé Guardian of Light. Mais je vais être honnête, même dans le contexte de l’époque, le premier épisode de la licence m’avait agréablement surpris pour son gameplay, mais étant un intégriste de la 2D (j’étais jeune et bête) je n’étais pas très fan des graphismes 3D taillés à la serpe et autres problèmes de caméra.

Le superbe artwork officiel du jeu (et de la boîte)

Du coup, je gardais l’impression que les épisodes (même ceux réussis) de la licence s’enchaînaient et se ressemblaient sans originalité jusqu’à ce qu’une démo de gameplay vienne bousculer les choses un certain E3 2011. Certes dans cette séquence caverneuse le maître mot devenait immersion plus qu’exploration, osant la référence à la saga Uncharted avec d’inédits angles de caméra, une narration créant de l’empathie envers le protagoniste et de nombreuses animations contextuelles. Mais quitte à corriger les erreurs du passé, autant prendre exemple sur le meilleur du studio Naughty Dog. Ma seule crainte étant que Tomb Raider n’arrive pas à conserver son identité et devienne un clone d’Uncharted.

Partie de chasse et initiation à l'arc (arme jouissive que j'ai privilégié tout le jeu délaissant les armes à feu)

Je ne vous ferai pas languir plus longtemps, l’essai est plus que transformé. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi frustré à l’idée d’éteindre ma Xbox 360 en pleine partie pour aller me coucher, diner en famille, me laver… C’est un vrai déchirement pour le joueur tant l’histoire et les évènements sont prenants. Véritable reboot, l’histoire crée la surprise avec une Lara Croft jeune et athlétique, érudite en archéologie mais pas encore expérimentée sur le terrain. L’idée même qu’elle échoue sur une île hostile est bien évidemment prétexte à insister sur l’élément de survie, élément principal du jeu qui sera sans concession pour Lara, j’insisterai même sur la violence du jeu autant graphique (très très gore) que psychologique (claustrophobie, ambiances glauques). J’avais d’ailleurs peur que les développeurs du jeu aient un peu abusé sur l’accumulation de blessures corporelles que Lara endure continuellement dans le jeu, la faute à un certain réalisme que je trouve encore plus dérangeant sur une femme. Mais les qualités de narration et de mise en scène font bien passer la pilule car malgré la jeunesse de Lara et plusieurs moments de doute et de culpabilité, elle reste forte et pleine de volonté.

Couverture et furtivité

Dans cet opus, Lara a bien évidemment des compétences d’escalade, mais pas que. Elle peut désormais chasser grâce à un arc (ou toute autre arme à feu), dépecer ses proies ou fouiller ses ennemis, glaner des matériaux (utile pour l’amélioration de ses accessoires), acquérir de l’expérience (pour améliorer de nombreuses compétences déblocables), utiliser des notions de furtivité, faire de la tyrolienne (et envoyer un grappin), etc. L’exploration est heureusement toujours présente, de manière obligatoire par rapport au déroulement de l’histoire mais aussi de manière facultative via des quêtes/objectifs non obligatoires (tombeaux cachés, artefacts, documents ou balises GPS dispersés sur la carte). Lara sera également confrontée à de nombreux ennemis et pour s’en défaire elle aura à sa disposition piolet, arc, pierres et autres armes à feu. Le jeu est vraiment beau mais plus que tout la technique n’est pas en reste (chose rare aujourd’hui), je n’ai pas rencontré une seule fois de bugs de collision, problèmes de caméra, freeze ou personnage coincé dans un élément du décor (là je pense aux pourtant très bons Assassin’s Creed 3, The Witcher 2, Skyrim). Même les phases de couverture automatique de Lara contre un élément du décor pendant les gunfights sont parfaitement exécutées.

Les gunfights sont nerveux malgré une I.A. ennemie pas toujours futée

Les doublages sont excellents (en français comme en version originale), les dialogues très bien écrits (jusqu’aux réflexions de Lara qui se parle régulièrement à elle-même comme pour se donner du courage) et la musique de Jason Graves est magistrale. Ne nous voilons pas la face, à l’image d’Uncharted ce Tomb Raider nouveau mise tout sur le grand spectacle en empruntant beaucoup au cinéma. Le Jeu Vidéo n’a pas besoin de « singer » le 7ème Art pour exister et avoir sa propre identité, mais quand il prend le meilleur du cinéma (musicalement, écriture, mise en scène), le résultat est détonnant. Il en devient même référentiel (sans jamais plagier) car tout au long du jeu les cinéphiles reconnaitront des hommages non dissimulés à The Descent, Die Hard, John Rambo et bien sûr Indiana Jones.

Les environnements sont toujours superbes et souvent dans la démesure

Bref ce Tomb Raider m’a enthousiasmé comme jamais et je ne peux que vous conseiller de vous ruer sur cet épisode qui redonne ses lettres de noblesse à la licence. L’intelligence des développeurs a été d’oublier l’historique mise en avant des atouts mammaires (et tenues vestimentaires dénudées) de leur héroïne au profit d’une vraie personnalité créant de l’empathie avec le joueur. J’espère cependant que Crystal Dynamics saura prendre le temps nécessaire pour le développement des prochains épisodes pour conserver l’excellence et les qualités de ce nouveau départ. Un épisode tous les 3 ans est suffisant, attendu et désirable, il ne faut pas reproduire le syndrome Guitar Hero ni les erreurs du passé de la licence Tomb Raider (mais les lois du marketing sont impénétrables). Dans tous les cas merci à Crystal Dynamics et Square-Enix pour ce merveilleux épisode qui fait désormais date dans la jeune histoire du Jeu Vidéo.

Site officiel: http://www.tombraider.com


Petit conseil: Même si je sais que c’est tentant, évitez de regarder vidéos de gameplay (à l’exception de celle de l’E3 2011 légèrement différente du produit final qui se situe au début du jeu) et autres trailers officiels pour profiter pleinement du jeu et éviter tout spoiler. C’est ce que j’ai réussi à faire et je m’en félicite car pour Uncharted 3 ce fut tout l’inverse, j’avais tellement adoré le 2ème épisode que je me suis rué sur chaque vidéo promotionnelle de sa suite et au final tous les évènements forts du jeu m’avaient été révélés. En résultait une amère déception du jeu (malgré ses qualités) là où j’avais été continuellement surpris et embarqué par le roller coaster qu’était Uncharted 2.

Deus Ex meets Segata Sanshiro!

By neocalimero, 2 mai 2011 0:03

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Dernièrement je n’arrive pas à accorder beaucoup de temps à l’une de mes plus grandes passions qu’est le Jeu Vidéo, enfin je devrais préciser que je ne trouve pas le temps d’avoir une manette ou une console portable entre les mains puisqu’il m’arrive de lire le dernier IGmag ou l’Histoire de Nintendo Vol.3 (et même de l’écrire sur ce blog). Du coup mes achats se font un peu plus rares malgré une actualité bien fournie, et ce n’est pas plus mal vu tout les titres que j’ai à finir jouer. Cependant, il m’arrive de rechuter craquer autant pour du rétrogaming que du jeu “next gen”. Je sais, je suis faible…

Segata Sanshiro: le jeu, la statuette, le single!

En bon fan de SEGA je me suis commandé le célèbre jeu “Segata Sanshiro Shinken Yugi” (せがた三四郎真剣遊戯) sorti sur SEGA SATURN en 1998, la statuette/figurine de Segata Sanshiro, ainsi que le CD single (3 titres) “Sega Saturn, Shiro!” (セガサターン、シロ!) chanté par Segata Sanshiro himself. Une commande à thème puisqu’elle tourne autour de l’éternel ambassadeur de la SEGA SATURN: Segata Sanshiro!

L'édition collector de Deus Ex: Human Revolution

Et puis malgré les nombreux reports de la sortie du jeu “Deus Ex: Human Revolution” (pour l’instant prévu pour le 26 Août prochain), j’ai finalement pré-commandé l’édition collector pour Xbox 360 pour son contenu assez alléchant mais surtout parce que depuis qu’Eidos Montréal/Square Enix a bluffé tout le monde en balançant le magnifique premier trailer à la GDC en Mars 2010, l’attente est de plus en plus dure. Les cinématiques sont dignes d’un film, le scénario semble aussi riche et profond que le gameplay, la réalisation artistique (visuelle & musicale) est juste à tomber par terre, tout cela laissant enfin augurer une suite digne de l’excellent premier opus sorti en 2000. Vivement! In Love

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