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Films du week-end

By neocalimero, 23 août 2011 19:16

ban-cinephage

Le week-end dernier fut un week-end cinéphilique ultra qualitatif fait de 3 films que je me languissais de voir, la faute à des échos très positifs du public comme de la presse cinéma. Seule déception, 3 films ne débordant pas de bonne humeur, éclats de rire et autres joyeusetés, à éviter donc si vous êtes dépressifs. Mais 3 films dans des genres différents ayant pour dénominateur commun une réelle maestria de la mise en scène, des personnages à la psychologie complexe, bien écrits, et des acteurs impeccables car impliqués.

En haut les affiches françaises, en bas les affiches américaines qui ont toujours plus la classe

“La Planète des Singes: Les Origines” est un vrai bon blockbuster (comme on en n’a pas vu depuis pas mal d’étés) où les excellents effets spéciaux servent intelligemment l’histoire, ne prennent pas le pas sur les personnages. Rupert Wyatt son réalisateur, un gars qu’il va falloir suivre de près car son précédent “The Escapist” était tout aussi réussi.


“The Killer Inside Me” de Michael Winterbottom est une vraie bonne surprise mais à déconseiller aux âmes sensibles, le film comportant plusieurs scènes de violence sur des femmes, passages dérangeants par leur longueur et leur réalisme froid mais justifiés par le propos du film: un flic à la gueule de gendre idéal pathologiquement atteint par des pulsions meurtrières, manipulateur et sans aucun remord. Vraiment tétanisant et pourvu d’une fin surprenante.


Et je finirai par le déjà culte (mais ce n’est pas usurpé) “J’ai rencontré le diable” de Kim Jee-woon. Un vigilante movie exceptionnel mêlant thriller et horreur à un rythme effréné, prenant sans cesse le spectateur au dépourvu durant près de 2h20. Sauf que là, pas de torture porn gratuit, on a affaire à un film d’auteur qui vous prend aux tripes pour vous faire partager la tristesse de son protagoniste puis basculer dans un déluge inédit de violence poisseuse. “J’ai rencontré le diable” mérite amplement son +16 ans, mais fait partie de ce tsunami coréen (Mother, Old Boy, Memories of Murder) qui donne une vraie leçon de cinéma à bon nombre de prétentieux cinéastes internationaux.


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