Lost… c’est bien
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Bon eh bien ça y est, mon marathon Lost débuté en décembre s’est terminé juste à temps. J’ai visionné les 5 premières saisons en blu-ray juste avant la la diffusion des 2 premiers épisodes de la saison 6 (que j’ai bien évidemment regardé). Premier bilan, jamais je n’aurai pensé me laisser autant piéger par cette série réellement unique, pionnière sur bien des points mais surtout à la hauteur de sa réputation. Car oui pour rappel, j’ai 5 ans de retard par rapport à sa première diffusion française. Une série vraiment couillue, universelle de part ses protagonistes originaires des quatre coins du monde (et parlant dans leur langue native sous-titrée), mélangeant religion, mécanique quantique, univers parallèles… et soap.
Elle a beau ne pas être exempte de défauts, elle est toute excusée car sur plus de 100 épisodes, leur scénario est souvent magistralement pensé, développant une multitude de psychologies de personnages devant faire des choix, et liant étroitement toutes les vies de ces protagonistes. Mais ce qui m’a le plus surpris, c’est justement les choix de ces personnages prenant des décisions pas politiquement correctes pour une série de prime-time comme des meurtres et/ou ou tentatives de meurtres (d’adulte comme d’enfant) motivés par des pulsions, la vengeance,ou la conviction de changer le futur. Un bref aperçu de la richesse et des très nombreux thèmes développés dans les scripts de la série, et de l’ingéniosité de la narration évoluant/changeant au fur et à mesure des saisons. Mais bon, rassurez-vous je ne révèlerai rien. 
J’allais presque oublier de vous faire l’apologie de la magnifique musique de Michael Giacchino et des excellents acteurs de la série (auxquels le doublage français ne rend pas vraiment honneur, une fois de plus).
Ma Lostmania m’a également fait investir dans le seul jeu vidéo tiré de la licence. Comme je l’évoquais dans un autre billet, Lost: Via Domus est un jeu médiocre mais pourtant paradoxalement plaisant pour un fan, et ce malgré un gameplay rigide et très dirigiste. Sa force est de développer l’histoire d’un personnage jamais évoqué dans la série TV, mais cependant parfaitement intégré dans cette dernière car confronté à sa façon à tous les évènements des 3 premières saisons. Le fantasme ultime est donc de pouvoir évoluer à sa guise dans des endroits mythiques tels que la Station du Cygne, de l’Hydre, Le Rocher Noir, de rencontrer tous les protagonistes de la série (bons ou mauvais) et la Fumée Noire, etc. Bizarrement j’ai apprécié le jeu malgré ses très nombreux défauts, peut-être parce que je ne l’ai payé que 10,00 euros. 
Et puis l’ultime saison 6 a enfin débuté aux U.S.A. désespérément attendue à cause du cliffhanger du double dernier épisode de la saison 5. Comme ce fut le cas pour la série Heroes ou The Sarah Connor Chronicles il me semble, et pour contrecarrer un minimum le piratage, TF1 Vision comme l’iTunes Store proposent de télécharger légalement les épisodes de la saison 6 sous-titrés en français le lendemain de leur diffusion américaine. Une initiative louable quand TF1 propose en VOD l’épisode à 1,99 euros, la saison complète à 26,99 euros ou des packs d’épisodes à prix dégressif. L’iTunes Store ne propose pas de location mais du téléchargement définitif d’épisode en SD à 2,49 euros et en HD à 2,99 euros, c’est mieux que rien mais autant attendre la sortie du coffret Blu-ray qui intègrera en plus bonus et doublage français. Bref, inutile de vous dire que j’attends impatiemment la diffusion américaine du 18ème et dernier épisode de la saison 6, annoncé pour le dimanche 23 mai… 
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