LucasArts, scummVM & autres Point’n Clicks

By neocalimero, 21 mars 2010 20:21

ban-retrogaming

Cet article est un mélange de plusieurs billets publiés sur mon ancien blog, blog sur lequel j’ai été assez productif en écrivant 826 articles. Comme rien ne se perd, régulièrement je reprendrai certains de mes vieux billets pour leur donner une seconde chance sur glouton barjot, parfois en les améliorant ou en les ré-actualisant. Bonne lecture Wink

Mon intérêt pour les jeux d’aventure LucasArts ne date pas d’hier, et j’en ai joué une bonne majorité à leur sortie commerciale (ce qui ne me rajeunit pas). Mon engouement récent pour récupérer ces titres mythiques dans leurs boîte d’origine n’a pas de rapport avec le récent remake “The Secret of Monkey Island™ EDITION SPECIALE” et des nouveaux épisodes “Tales of Monkey Island” qui sont pourtant d’excellentes initiatives pour faire découvrir aux nouvelles générations de joueurs des jeux exceptionnels.

LucasArts Games 01

Ne soyons pas avares en éloges, LucasArts (anciennement Lucasfilm Games) a révolutionné le jeu d’aventure (et plus précisémment le “point and click” ), innovant dans le gameplay et dans les technologies de ce genre de jeu (SCUMM, IMUSE, GrimE, etc… ) et insufflant une qualité d’écriture et de mise en scène digne du 7ème art. L’humour fut également le point commun récurrent pour la majorité des jeux d’aventure LucasArts, une qualité qui contribua certainement un peu plus à la popularité et au succès commercial de ces titres cultes.

LucasArts Games 02

Ci dessous je vous ai fait la liste des titres indispensables (cela n’engage que moi), occultant volontairement les épisodes 3 & 4 de la saga Monkey Island que j’ai toujours trouvé moins intéressants (et il y aurait beaucoup à dire sur le passage à la 3D d’ “Escape from Monkey Island” ):

  • Maniac Mansion (1987)
  • Zak McKracken and the Alien Mindbenders (1988)
  • Indiana Jones et la dernière croisade (1989)
  • Loom (1990)
  • The Secret of Monkey Island (1990)
  • Monkey Island 2: LeChuck’s Revenge (1991)
  • Indiana Jones and the Fate of Atlantis (1992)
  • Day of the Tentacle (1993)
  • Sam & Max Hit the Road (1993)
  • Full Throttle (1995)
  • The Dig (1995)
  • Grim Fandango (1998)

LucasArts Games 03

Pour votre culture vidéoludique, autant que pour le plaisir de jeu proposé par ces jeux, je vous conseille fortement de demander aux gamers trentenaires de votre entourage de les ressortir des vieux cartons, car les jeux LucasArts ne sont toujours pas officiellement abandonware (donc pas trouvables gratuitement sur internet contrairement à tous les jeux de la même époque d’autres éditeurs). Mais jamais rassasié, ayant fini “The Secret of Monkey Island™ EDITION SPECIALE” sur le Xbox Live et toujours à la recherche de quelques “Point’n Click” LucasArts” en boîte qu’il me manque pour clôturer ma collection, j’ai fini par installer scummVM sur mon iMac.

LucasArts Games 04

Comme la capture d’écran de mon ordinateur (juste en dessous) vous le démontre, j’ai pu installer et lancer sans aucun souci les jeux mentionnés sur l’image (même les 2 épisodes des “Chevaliers de Baphomet” ), avec la possibilité d’activer ou non voix et/ou doublages français, mode plein écran, bref tous les paramètres audio et graphique habituels de ce genre d’émulateur. Une petite merveille pour le “retrogamer” fan de “Point’n Click, facile d’installation et dont la version 0.13.1 de scummVM est disponible sur cette page pour PC & Mac.

scummvm

Petit rappel cependant, scummVM n’est qu’un émulateur (livré sans jeu), mais je ne m’inquiète pas pour vous pour trouver sur la toile (via différents moyens pas toujours approuvés par hadopi ) les titres qui vous intéressent car la majorité sont devenus abandonware (à l’exception des jeux LucasArts… les salauds) et téléchargeables légalement sur des sites tels que Lost Treasures FR/ Abandonware France. Si tout comme moi vous possédez certains de ces jeux en CDrom PC, vous pouvez également copier la totalité du contenu du CD dans un dossier renommé en Full Throttle (par exemple) et l’exploiter directement avec scummVM.

Bonnes recherches et bon jeu Wink


Valse avec Bachir

comments Commentaires fermés
By neocalimero, 21 mars 2010 12:09

ban-cinephage

J’avais complètement zappé ce film l’année dernière, et il faut bien avouer qu’il était même passé inaperçu (j’imagine le faible nombre de copies pour les salles françaises). Mais c’est lorsque Monica Belluci remit le “César du meilleur film étranger” à Ari Folman, que j’ai réalisé à quel point il me fallait le voir, ne me doutant pas une seconde que j’allais prendre un 38 tonnes en pleine face à la vision du Blu-Ray offert par ma femme…

Valse avec Bachir

Traiter d’un sujet aussi brûlant que le massacre de Sabra et Chatila (ayant failli être reconnu comme crime contre l’humanité) n’est pas chose facile. Surtout quand son réalisateur Ari Folman désire en faire un film autobiographique, documentaire, mais toujours cinématographique grâce au choix de l’animation comme moyen de narration. Appelé en pleine nuit par son meilleur ami, Ari Folman (réalisateur et personnage principal) l’écoute raconter un cauchemar récurrent le hantant depuis qu’il a fait la guerre du Liban. A sa grande surprise, Ari réalise qu’il avait avait 19 ans quand il participa également à cette guerre, mais que ces 25 dernières années il n’en avait étrangement gardé aucun souvenir, comme si sa mémoire avait été effacée “sélectivement”. A partir de là, Ari désirant plus que tout comprendre le pourquoi de cette amnésie va retrouver quelques-uns de ses anciens frères d’arme pour partager leurs souvenirs et raviver sa mémoire, le confrontant à la triste réalité du massacre de Sabra et Chatila.

valse avec bachir - img03

A la manière d’une enquête policière, alternant vrais/faux souvenirs, magnifiques séquences oniriques et violence graphique, Ari Folman réussit à nous captiver tout en sachant que le dénouement ne peut être que brutal et nous fait partager les fantômes qui le hantent certainement tous les jours dans la vraie vie. Ce film est une psychothérapie pour lui, mais d’utilité publique pour les générations futures, jamais dans le but de dénoncer qui est le plus responsable parmi les acteurs principaux de ce massacre, mais plus de comprendre les dommages psychologiques collatéraux de jeunes militaires enrôlés qui savaient, et se demandent aujourd’hui “si seulement…”

valse avec bachir - img02

Sans vouloir m’étendre sur ma vie privée, de décembre 1998 à mai 1999 j’étais sur des théâtres d’opérations pour l’OTAN pendant la guerre du Kosovo, et pendant la vision progressive de ce film, sont remontés en moi des souvenirs endormis faits d’images et d’odeurs que je m’étais juré de ne jamais oublier mais qui attendaient d’être réveillés. Mon background personnel joue très certainement sur mon objectivité vis à vis de ce film, mais je remercie Ari Folman pour cette pseudo thérapie non pas pour oublier mais pour se rappeler. Car il est des évènements, tout comme les camps d’Auschwitz-Birkenau (qui font débat actuellement pour leur rénovation) qui au-delà de l’horreur et du mal que l’homme peut infliger aux siens, doivent éternellement perdurer dans la mémoire collective afin de ne pas reproduire l’impensable.

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Bref, un film dur (attention certaines scènes peuvent choquer des adultes) mais magistralement mis en scène, film d’utilité publique auquel le support Blu-Ray rend honneur. A noter d’excellents bonus (mais trop courts) dont le journal télévisé d’Antenne 2 (aujourd’hui France 2) au lendemain du massacre de Sabra et Chatila. A voir.

Cette critique a déjà été publiée le 20 avril 2009 sur mon ancien blog sur lequel j’ai été assez productif en écrivant 826 articles. Comme rien ne se perd, régulièrement je reprendrai certains de mes vieux billets pour leur donner une seconde chance sur glouton barjot, parfois en les améliorant ou en les ré-actualisant. Bonne lecture Wink

Copinage: www.jaeglife.com

By neocalimero, 21 mars 2010 11:33

ban-3615-my-life

Bon, même si j’en veux à mort à ce type qui m’a refourgué une statue de Link grandeur nature qui m’oblige à manger debout dans ma cuisine, faute de place (non non, je déconne Jaeg Wink ), ce gamer bordelais vient de se lancer à corps perdu dans l’aventure blog avec tout ce que ça implique comme diminution de temps de vie sociale. Mais comme Jaeg est un mec cool, il parlera avec passion de jeux vidéo, de voyage et de plein d’autres choses via ses billets d’humeur. Donc n’hésitez pas à aller faire un tour sur Jaeg’s life: some kind of gamer.

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