Mad Movies n°226 + hors série “Les mondes de James Cameron”
Le Mad Movies n°226 tout nouveau tout chaud est disponible en kiosque depuis quelques jours et affiche un sommaire (visible plus bas) suffisamment fourni pour occuper vos longues soirées d’un janvier hivernal, voire votre isolement si neige et glace vous empêchent de sortir de chez vous (pour peu que vous l’ayez acheté avant d’être bloqué… mais je m’égare). Bref un numéro tout bon mais qui se sentirait bien seul sans le hors série dédié au passionné et passionnant James Cameron.
Un hors série qui retrace la filmographie du réalisateur, et tout ce qui tourne autour de ses œuvres et de son univers (soundtracks, acteurs, affiches internationales, Cameron vu par d’autres réalisateurs, interviews, etc. ). Un numéro tout aussi indispensable que l’étaient les hors séries sur Peter jackson et Sam Raimi. Foncez l’acheter
Lost: Les disparus
Comme je l’avais déjà signalé il y a quelques temps (je radote et devient sénile), ma femme et moi nous somme mis très très tard à suivre la série Lost. La raison, à l’époque de la première diffusion de la saison 1 sur TF1 (25 juin 2005), je possédais un décodeur Canal Satellite/Canal + via lequel nous recevions toutes les chaînes exceptées TF1 & M6 qui étaient exclusives au bouquet/décodeur TPS. Jusque là ça ne me dérangeait pas plus que ça car le contenu général de ces 2 chaînes m’indifférait au possible, et tout le monde me regardait avec des gros yeux en apprenant que je ne suivais ni Lost, ni la Star Academy, ni L’ile de la tentation.
Depuis le 19 décembre 2006, le dieu du tube cathodique (moyennant “quelques” dizaines de millions d’euros) a dans sa grande bonté intégré les chaînes manquantes dans le bouquet de chaînes Canal Satellite. Mais Lost en était déjà à sa 2ème ou 3ème saison en France et je n’avais pas plus envie de m’initier à cette série en prenant le train en marche ni d’investir dans le coffret DVD de la saison 1. Et puis en novembre dernier je ne sais pas ce qui m’a pris, pourtant en pleine téléphagie via d’excellentes séries telles que Sons of Anarchy ou Damages saison 2, j’ai acheté le coffret Blu-ray de la première saison. Après vision de quelques épisodes c’était déjà trop tard, la contagion fut rapide m’obligeant à investir dans les saisons suivantes jusqu’à être ruiné (ma dernière virée à Paris a achevé ma carte bleue). Bref, si quelqu’un connait un groupe de “dépendants” à Lost cherchant à se désintoxiquer, contactez-moi… après la diffusion du dernier épisode de la saison 6. Merci
Recherche désespérément…
Le samedi 14 décembre 2009 à 22h30 un documentaire intitulé Viande d’origine française: autopsie du cinéma d’horreur français a été diffusé sur Canal +, réalisé par Xavier Sayanoff & Tristan Schulmann bossant pour Empreinte Digitale sur Frisson Break & Opération Frisson. J’avais prévu de regarder ce programme convivial confortablement assis dans mon canapé mais pour une raison que j’ignore (ou que j’ai oublié) je réalise aujourd’hui que je l’ai manqué.
Parmi vous il y a bien un petit malin pour me dire “normal t’es pas abonné à la chaîne cryptée”, eh bien si justement, et du coup j’ai également raté toutes les rediffusions (s’il y en a eu). Donc si quelqu’un possède un certain fichier vidéo, ou connait quelqu’un qui connait quelqu’un qui saurait peut-être ou trouver un lien… ben je l’embrasse sur les 2 fesses virtuellement. Merci d’avance
Wondermega RG-M1 Victor
Depuis le 31 décembre dernier, le temps m’a manqué pour mettre à jour le blog et ce, malgré quelques arrivages, virée à Paris et autres achats compulsifs. Mais elle est enfin arrivée, et force est de constater après déballage que c’est un bien bel objet. Pour rappel, et certains diront que je radote, cette machine est un “all in one” intégrant une Mega Drive (port cartouche) et un Mega CD (lecteur CD) construit officiellement par le fabricant Victor (connu en dehors du Japon sous les lettres JVC). Il existe 2 modèles sortis au Japon, le RG-M1 et le RG-M2 version un peu plus cheap et au look différent qui fut également commercialisé aux Etats Unis sous le nom X’eye.
Le Wondermega RG-M1 a été commercialisé le 24/04/1992 pour la modique somme de 79800 yens (soit un peu plus de 600 euros), et intègre quelques fonctions inédites comme le karaoké, une prise midi, des sorties SVHS et RCA, 2 entrées microphone et la possibilité de brancher la console sur un clavier et/ou une chaîne Hifi. Je ne vais pas vous mentir, il n’y a que le côté vidéoludique qui m’intéresse et je viens déjà de me commander quelques jeux Mega CD (Sega Arcade Collection, Switch, Wonderdog, Tomcat Alley) s’ajoutant à mon actuelle ludothèque pour profiter de la “bête”.
Projection presse (et critique aussi): La Horde
La boucle est enfin bouclée. Après avoir participé comme figurant/zombie au tournage de La Horde fin octobre 2008, je viens enfin d’assister à la projection presse du film (qui ne sort en salles que le 10 février prochain). C’est un sentiment étrange que de voir le film finalisé alors qu’on imaginait la globalité de ce dernier basée sur des souvenirs de la seule journée de tournage à laquelle j’avais participé. Excité, j’avais donc quelques appréhensions à l’idée de mettre fin à cette aventure et de tourner la page.
Les journalistes ainsi que La Horde de zombies figurants (dont je faisais partie) étaient donc conviés à se rendre en matinée au cinéma UGC Normandie avenue des Champs Elysées, bravant des conditions climatiques polaires (je vous épargne les détails de mon parcours du combattant de La Rochelle à Paris). Après avoir retiré mes raquettes de trappeur et tapé mes “moon boots” recouvertes de neige j’ai pu rentrer dans la salle de cinéma, m’installer confortablement et patienter en lisant le dossier de presse du film. Là dans la salle j’aperçois Tristan Schulmann & Xavier Sayanoff (la photo du dessous) réalisateurs des documentaires “Suck my geek” et “Viande d’origine française” oeuvrant depuis le début sur les émissions “Opération Frisson” et “Frisson Break”. Toujours au bon endroit et au bon moment, caméra à bout de bras ils filment le public de la salle certainement dans le but d’intégrer ce contenu dans le making of du film (et/ou dans un reportage de leur émission).
Dans la salle les journalistes continuent de s’assoir autour de moi, et me font profiter indirectement de leurs discussions, avis et commentaires (déjà tranchés) sur le film et ses réalisateurs. Je me dis que ça commence mal, l’un de mes voisins (qui quittera la salle au milieu du film en pleine scène d’action) ne cessant de faire de l’humour à la lecture des informations du dossier de presse du film. Puis les lumières s’éteignent et la projection commence mettant fin à une interminable attente.
Le film se termine sur un générique de fin applaudi et dévoré des yeux par tous les figurants/zombies présents dans la salle guettant leur nom sur l’écran et ne ratant aucun remerciement. Parce qu’une grande scène séparait les fauteuils de l’écran je m’attendais à assister à une conférence de presse où les journalistes auraient pu poser des question à Yannick Dahan et Benjamin Rocher (voire le staff du film). Et je vous avoue que ce fut ma seule déception de la journée car après 1200km aller/retour pour assister à cette projection en bravant le mauvais temps par -5°c, pas de Yannick Dahan (ni d’équipe du film) à l’horizon, tous les spectateurs quittent leur fauteuil pour prendre la direction de la sortie.
Yannick Dahan et Benjamin Rocher ont peut-être eu un contretemps professionnel justifiant leur absence, mais l’absence d’information laisse libre cours à l’imagination et la spéculation. Du coup j’ai entendu beaucoup d’avis sur la chose, le plus populaire étant que Yannick Dahan n’aurait pas eu les “bollocks” d’affronter la critique professionnelle à cause de son passé de chroniqueur dans “Opération Frisson”. Ce serait compréhensible et je ne lui en tiendrai pas particulièrement rigueur, mais cette situation m’a laissé comme un goût amer dans la bouche pour avoir fait un long trajet (d’un certain coût) dans des conditions météorologiques extrêmes “juste” pour l’équivalent d’une avant-première sans conférence de presse (pour laquelle j’aurai pu attendre la sortie du film pour le voir près de chez moi).
Sortant du cinéma en trainant un peu les pieds, espérant que l’aventure ne se terminerait pas comme ça je prends quelques photos en croisant quelques interviews et retrouve finalement “un peu” de moral en tombant sur un des figurants avec qui j’avais sympathisé sur le tournage. On prends le temps de discuter autour du film et de se remémorer quelques souvenirs avant de se quitter pour que je prenne le train du retour.
Et là vous me dites: “Mais t’as toujours pas parlé du film, t’en penses quoi? c’est louche…”
Eh bien non, je gardais le meilleur pour la fin et partager mes impressions avec vous. Je vais devoir vous convaincre de mon objectivité puisque selon moi le pari de Dahan & Rocher est gagné. Mais attention, on est loin du chef-d’œuvre du film de genre, La Horde a des qualités, se bonifie jusqu’à la fin du film mais n’est pas exempt de défauts. Sans prendre pour unique circonstance atténuante que c’est le 1er long métrage de Dahan & Rocher, il est évident que le budget du film (un peu plus de 2.500.000 d’euros) n’est pas à la hauteur des ambitions de ses réalisateurs ayant dû faire concession sur concession. Les acteurs d’abord sont inégaux dans leur jeu, et certains dialogues alternent entre le caricatural lourdingue et le caricatural bis (voire Z) mais jouissif car assumé. Je ne vais pas vous mentir, j’attendais désespérément qu’ Aurélien Recoing se fasse bouffer par un zombie car ses lignes de dialogues super caricaturales étaient souvent too much (je l’avais confondu avec Joseph Malerba que j’avais apprécié dans Braquo). Exception faite de Recoing et Doudou Masta les autres acteurs s’en tirent bien avec une mention spéciale pour Eriq Ebouaney et surtout le génial Yves Pignot vraiment investi dans son rôle décalé dont les dialogues sont de petites perles (chapeau bas pour l’écriture du personnage de René). Mis à part ça, à trop vouloir complexifier le background des protagonistes, les 20 premières minutes typées polar noir (avant l’arrivée des zombies) n’arrivent pas à les rendre aussi attachants que les frêres Gecko de From Dusk Till Dawn (une nuit en enfer). Mais une fois le HLM pris d’assaut par nos flics vengeurs, et malgré quelques baisses de rythme tout au long du film, la machine est lancée offrant crescendo de sacrés morceaux de bravoure, fights aux poings et/ou munitions illimitées pour dézinguer du zombie et exploration des lieux en règle pour respecter le cahier des charges, gros climax final, etc.
Bref un avis positif car en toute honnêteté, j’avais beau soutenir le projet je m’attendais à un résultat beaucoup plus cheap qui justement ne transparait pas à l’écran. Ce premier long métrage transpire la générosité même s’il est victime de la popularité de ses auteurs tellement respectueux du genre (et critiques via l’émission Opération Frisson) que tout le monde les attendait au tournant, prêt à leur décocher un “avez-vous fait mieux que les réals que vous aviez descendu en flêche?“. La pression est vraiment énorme, et je n’attends qu’une chose, voir Dahan faire la promo de son film à la TV et constater que La Horde soit amorti financièrement avec en prime “quelques” bénéfices pour que notre Yannick badass national rempile sur un deuxième film de genre avec plus de moyens.