Harry Brown
Il y a des films qui sortent de nulle part et dont on n’attend pas grand chose. Ce fut un peu le cas pour Harry Brown, film dont j’avais découvert le nom sur de magnifiques affiches postées sur le site d’Empire pour finalement lire une alléchante preview sur le blog d’Impact. C’était en septembre 2009 (je sais j’ai une bonne mémoire pour les trucs inutiles). Sauf qu’après le visionnage du trailer dépeignant une sorte de vigilante movie avec Michael Caine comme acteur principal, j’avais vraiment l’eau à la bouche. Et puis plus rien, aucune programmation envisagée pour une distribution dans nos salles françaises pendant plus d’un an… jusqu’au 12 janvier 2011.
Et puis ça y est, j’ai enfin pu passer 1h40 en compagnie de Harry Brown grâce au talent du réalisateur Daniel Barber, type que je ne connaissais pas à la filmographie quasi inexistante puisque Harry Brown est son deuxième long métrage. Bref, le “vigilante movie” est un genre casse-gueule selon comment il est traité, et pas très populaire auprès des commissions de censure et autres associations de classification des films par rapport à leur contenu. Le dernier en date m’ayant bluffé par sa réalisation et la qualité des acteurs est le tétanisant Death Sentance avec Kevin Bacon, film intelligent pour ses différents niveaux de lecture et pourtant radical et jamais politiquement correct. Pour Harry Brown, le personnage principal campé par Michael Caine va également perdre des personnes qui lui sont chères et reprendre les armes à 80 ans pour les venger.
Mais malgré un pitch somme toute assez simple, le film est riche en silences et non-dits évocateurs et Daniel Barber prend son temps pour filmer la peur de ses protagonistes retraités vivant dans une banlieue gangrénée par une délinquance juvénile armée et irrécupérable. C’est d’ailleurs le seul point négatif du film, tous les jeunes montrés à l’écran sont des crapules, et c’est bien dommage car ça en fait un film légèrement réac. Mais bon dieu, Daniel Barber est foutrement talentueux pour créer de l’empathie, filmer ses acteurs comme le décors qui les entoure. Malgré quelques scènes qui mériteraient d’être un peu raccourcies comme la scène chez le dealer (mais qui du coup prolonge un peu plus le malaise de la scène) et quelques effets gore numériques pas toujours bien intégrés, Harry Brown est une excellente surprise qui ne surpasse pas Death Sentance mais a le mérite de proposer quelque chose de différent. Vous remarquerez qu’à aucun moment je n’ai évoqué de comparaison avec l’extraordinaire “Gran Torino” autrement plus moral que “Harry Brown” et dans lequel Clint Eastwood n’est jamais responsable d’un jeu de massacre. Harry Brown est en tout cas un film à voir, un film assez jouissif porté par un Michael Caine magistral titillant notre mémoire de cinéphile en nous rappelant son talent intemporel dans Le Limier, Enfants de salauds ou Get Carter.
J’en profite pour vous conseiller une passionnante interview toute fraîche de Michael Caine par Arnaud Bordas et postée sur le blog de Rafik Djoumi. Indispensable. Et puis pour ceux qui ne connaissaient pas Harry Brown foncez voir cet excellent trailer.
J’ai vu le Trailer récemment dans je ne sais plus quel Talk Show et ça a l’air vraiment réussi & coup de poing comme film ! Ton avis me le confirme ! Je dois le voir
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