Cette semaine les colis fusent alors que je suis à 2 jours de partir en vacances, et que j’attends encore (et désespérément) un gros (très gros) colis en provenance du Japon rempli de joyeusetés issues de la licence Tengai Makyô. En attendant je viens de recevoir l’édition collector d’Alan Wake (il faut que je revende l’édition simple), Metal Gear Solid: Peace Walker (j’espérais une version dématérialisée avant de partir en vacances pour y jouer sur ma PSPgo… mais non) et son “Accessory Set”, ainsi que Tengai Makyô/Far East of Eden Shinden (Kabuki Klash) sur Neo Geo AES.
A 2 jours du départ le temps me manque et tout est chronométré, mais je n’oublie pas de me préparer un set de jeux sur DS et PSPgo hésitant encore à emmener ma PSP fat à cause de Metal Gear Solid: Peace Walker fraîchement acheté et que je n’ai qu’en UMD. Il est impératif de vérifier que j’embarque bien avec moi les alimentations électriques de chaque appareil (console, ordinateur portable, appareil photo, etc. ) pour ne pas me retrouver en plan au bout de 3 jours. Je trouverai bien le temps de vous faire un dernier billet avec mes préparatifs.
En créant ce billet, je me suis posé une question de la plus haute importance: choisir entre les bannières “Gaming” et “Rétrogaming”. Je sais ce n’est pas super intéressant, mais je suis tombé face à un paradoxe, à savoir de vieux jeux adaptés (voire “remakés” pour l’un des deux) pour tourner sur Nintendo DS et Xbox 360. J’ai finalement pris la décision qui me paraissait la plus pertinente.
Avant de revenir du Japon, eegbor a pris le temps de m’acheter dans une boutique TRADER les jeux “Tengai Makyô Ziria Haruka naru Jipang” sur Xbox 360 (remake 3D de la version PC Engine) et “Tengai Makyô II Manji Maru” sur Nintendo DS (portage de la version PC Engine). Deux jeux nippons pas évidents à trouver en occident du fait de leur non commercialisation en dehors du Japon et d’être des RPG entièrement en kanjis et kanas. Et dieu sait qu’à l’annonce de ce jeu Xbox 360 (zoné de surcroît), j’ai espéré que la licence soit enfin exportée et traduite aux États Unis et en Europe. L’espoir fait vivre…
Même si d’ordinaire je ne recherche que les 1ères éditions françaises de vieux Point’n Click Lucasfilm Games/LucasArts, je suis tombé sur cette compilation éditée en 1994 par Ubi Soft affichant fièrement une compatibilité EGA/VGA, IBM PC 386, Windows 3.X (donc MSDOS) et carte son Adlib (ça ne me rajeunit pas). Des caractéristiques incompréhensibles pour les jeunes têtes blondes nées après 2000.
Ayant pas mal de difficultés (mais je ne désespère pas, je sais être patient) à trouver une 1ère édition française de l’excellent “Maniac Mansion”, je n’ai pas hésité une seconde pour acheter cette compilation l’intégrant ainsi que “The Secret of Monkey Island” sur support CD-rom. Cette édition budget se distingue nettement des ré-éditions (compilation ou non) “LucasArts Classique” que l’on arrive à trouver assez facilement en boîte carton ou boîtier DVD. Sa distribution française a dû être assez confidentielle car je ne la connaissais pas.
“Maniac Mansion” est un titre qui a révolutionné le jeu vidéo à sa sortie en 1987, d’une part grâce à la création de son moteur nommé SCUMM (Script Creation Utility for Maniac Mansion) et toutes les innovations qui en ont découlé: fins, déroulement du jeu et obtention des indices différents selon le choix des personnages jouables, interface intuitive à la souris (et non plus textuelle) pour choisir des actions (donner, ouvrir, fermer, etc. ), créant et optimisant d’entrée le genre Point’n Click. Tout cela inclus dans une histoire de film d’horreur à l’humour complètement déjanté, vous obtenez l’un des meilleurs titres de l’histoire du jeu vidéo. Juste indispensable.
Grosse (et très bonne) surprise aujourd’hui en découvrant dans ma boîte aux lettres un avis de passage du facteur qui ne pouvait laisser ce colis devant ma porte. Et quel colis! une magnifique lithographie du premier Metal Gear Solid numérotée et signée par Yoji Shinkawa et Hideo Kojima. La FNAC avait organisée une exposition en partenariat avec Arludik, retraçant la genèse de la série des Metal Gear Solid au travers des œuvres réalisées pour chacun des opus.
Cette initiative coïncidant avec la sortie prochaine de “Metal Gear Solid : Peace Walker” prévue pour le 17 juin, proposait à la vente 4 lithographies différentes représentant les 4 premiers épisodes de la série, chacune limitée à 99 exemplaires et signées par Yoji Shinkawa (character designer de la série) et Hideo Kojima (créateur de la série). Inutile de vous préciser que ces lithographies se sont vendues en 24 heures, qu’elles sont donc épuisées et forcément “collector”.
Mais au de-là de la rareté de cette pièce, le plus important c’est le magnifique artwork choisi pour cette lithographie tout de suite identifiable et réellement emblématique quand on est fan de la série. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai choisi cet exemplaire sur les 4 proposés, vénérant le style inimitable de Yoji Shinkawa et les idées avant-gardistes de Hideo Kojima. Le geek qui sommeillait en moi s’est réveillé!
Arrivage chez moi d’un petit colis renfermant une superbe pièce s’ajoutant à ma collection de Point’n Clicks LucasArts. Je viens de recevoir la version française Atari ST du génial Indy/Indiana Jones and the Last Crusade: The Graphic Adventure, complet et en superbe état (le vendeur y a même ajouté les sauvegardes du jeu sur disquettes). Ce jeu commercialisé en 1989 sur de nombreuses autres machines est une des adaptations du film éponyme sorti la même année. Il ne faut pas le confondre avec Indiana Jones and the Last Crusade: The Action Game, jeu de plateforme 2D vu de côté qui reprenait également les scènes clé du long métrage.
Depuis longtemps, les adaptations de licences de films en jeu vidéo sont rarement de bon jeux, la faute principalement à des délais de développement très courts et à un budget majoritairement englouti dans l’achat de la licence. Mais ce Indy/Indiana Jones and the Last Crusade: The Graphic Adventure déroge à la règle, mélange parfaitement équilibré d’humour et de résolution d’énigmes idéalement fidèles au scénario du long métrage. Vous me direz, le film et le jeu ont Georges Lucas pour dénominateur commun, mais il suffit de constater le massacre des jeux inspirés de la licence Matrix pour réaliser que ce n’est pas une science exacte.
En ouvrant la boîte, quelle ne fut ma surprise de découvrir (en plus des habituels codes anti-piratage et notice d’utilisation) un livret de 48 pages entièrement en français imitant les pages du carnet du Docteur Henry Jones (voir la photo du dessous). Un livret fait de coupures de journaux, notes personnelles et croquis reprenant à l’identique ceux évoqués durant le film. Une excellente initiative (surprenante pour l’époque) de la part de l’éditeur du jeu, rendant l’aventure beaucoup plus immersive et aidant le joueur à résoudre les énigmes à l’image d’Indiana Jones dans le film.
Depuis quelques temps la météo oublie de nous rappeler que nous sommes en juin, et qu’en juin ben c’est le printemps (voire presque l’été). Mais les beaux jours semblent enfin revenir, et quoi de mieux que quelques saines lectures pour passer le temps allongé sur la terrasse chauffée par le soleil. Au programme le n°8 d’ig mag, le hors série d’Onze Mondial consacré à la coupe du monde de la FIFA 2010 et le dernier ouvrage des éditions Pix’n Love sur Takahashi Meijin. En fait pour ce dernier, je l’ai depuis le jour de sa sortie et l’ai entièrement lu mais avant de le chroniquer j’attendais les résultats de ce concours pour lequel j’espérais désespérément remporter un lot… mais 8 autres lecteurs furent plus chanceux que moi.
Depuis peu j’ai découvert les possibilités de Yahoo Japan Auction pour un gamer/collectionneur comme moi féru d’articles exclusifs à l’archipel japonais. L’avantage ce ce procédé: trouver des pièces rares à moindre prix souvent revendues à prix prohibitifs dans les magasins occidentaux faisant de l’import. Seul détail important, pour acheter sur Yahoo Japan Auction il faut créer un compte qui doit impérativement être associé à une carte bancaire japonaise. Donc à moins d’être japonais ou de vivre au Japon, la seule alternative est de passer par un intermédiaire au Japon enchérissant pour vous et vous expédiant les articles remportés.
Toujours pour compléter ma collection “Tengai Makyô”, je viens de remporter (photo du dessus) quelques enchères pour une misère dont les guides des jeux “Manji Maru” (1500 yens = 13 euros) et “Fuun Kabukiden” (920 yens = 8 euros), ainsi qu’une édition “PC Engine Shogakukan” que je ne connaissais pas du jeu “Tengai Makyô Fuun Kabukiden” (2000 yens = 17 euros). Une vraie bonne surprise, et puis je viens à l’instant de remporter les enchères des 2 guides (les seuls existant à ma connaissance) du jeu “Oriental Blue – Ao no Tengai” (299 yens chacun soit 2,64 euros) en attendant la fin de celles d’autres guides de “Manji Maru” et “Namida” (voir la photo du dessous).
De vraies bonnes affaires même s’il me faudra ajouter les frais de port et l’honnête commission de mon intermédiaire au Japon. Dans tous les cas, ce genre d’acquisition m’aurait coûté minimum 10 fois plus cher via ebay ou autres boutiques internet, mais le plus important est que ces articles sont introuvables sur les sites occidentaux que je viens d’énumérer. Vivement que je reçoive tout ça, et si possible avant de partir en vacances à la fin du mois.
Jour après jour je me rapproche progressivement du fullset, soit toutes les versions officielles de jeux tirés de la licence Tengai Makyo (sauf les titres dématérialisés destinés aux téléphones mobiles japonais ). Ma boîte aux lettres a donc accueilli aujourd’hui le titre “Kabuki Ittou Ryoudan / カブキ一刀涼談“, premier V.S. Fighting Game (jeu de combat pour 2 joueurs) sorti le 24 février 1995 sur NEC PC Engine Arcade CDrom² et nécessitant l’indispensable add-on “Arcade Card”. Ce dernier, n’est autre qu’une HuCard qui une fois insérée dans une PC Engine équipée d’un lecteur CDrom permet d’ajouter de la mémoire cache à la console pour lire des jeux Super CDrom² “boostés” (car conçus uniquement pour cet upgrade). Les personnages jouables de “Kabuki Ittou Ryoudan” sont issus de l’univers déjanté du RPG “Tengai Makyô Fuun Kabukiden / 天外魔境 風雲カブキ伝“, mettant en avant l’irrésistible Kabuki Danjuro.
Habituellement c’est Mad Movies qui sort dans les kiosques avec du retard. Eh bien cette fois, parce que je suis abonné je l’ai reçu au début du mois de mai, mais c’est moi qui ai tardé à le lire faute de temps. Donc, même si dans quelques jours le mois de juin débarquera (je l’espère) avec sa météo ensoleillée et son nouveau numéro de Mad Movies, voici un bref aperçu du contenu du numéro 230.
Un numéro dont la couverture fait la part belle au très attendu Predators de Nimrod Antal, dont le trailer laisse augurer de très bonnes choses. Et puis le très controversé et réaliste A Serbian Film (faisant passer Hostel pour un film familial) et les rubriques habituelles. J’ai également craqué pour le dernier hors série de Mad Movies consacré à Tim Burton (filmographie, inspiration, soundtrack, etc. ), un numéro comme toujours super exhaustif.
J’avais oublié de chroniquer 3 autres pièces arrivées dernièrement chez moi pour compléter ma collection de jeux/produits dérivés exploitant la licence Tengai Makyô (天外魔境 – FAR EAST OF EDEN). Donc au programme un jeu neuf (encore scellé) vraiment atypique sorti sur NEC PC-FX, le jeu “Tengai Makyô Karakuri Kakutoden” (天外魔境 電脳絡繰格闘伝). Là où la licence privilégie le genre RPG, la société Red Company/Entertainment avait surpris tout le monde en proposant en 1995 un V.S. Fighting Game non traditionnel car entièrement fait en séquences de dessin animé.
Et puis 2 cartouches Neo Geo MVS (les 2 versions arcade japonaise et américaine) du jeu “Tengai Makyô Shinden/Kabuki Klash” (天外魔境 真伝/Kabuki Klash), V.S. Fighting Game sorti également sur Neo Geo AES (la version console de salon) en 1995, puis 5 mois plus tard sur Neo Geo CD. Un jeu en 2D plus classique à l’image d’un Samurai Spirit/Showdown ou Last Blade, réunissant les protagonistes des premiers épisodes des RPG de la licence (Ziria, Manjimaru, etc. ). En parlant de Neo Geo il faut absolument que vous voyez cet excellent clip hommage à la machine et vraiment culte.
Seul petit souci, même si je suis super satisfait de cet arrivage, il va me falloir trouver les kits complets des 2 cartouches MVS (truc pas évident), à savoir boîte originale en carton, flyer, marquee, notice, etc. Mais je demeure optimiste, c’est ma philosophie de gamer collectionneur… et si vous avez ça dans votre grenier, pensez à moi