Category: Cinéphage

La Horde: Invitation à l’avant-première

By neocalimero, 21 décembre 2009 13:41

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C’est la dernière ligne droite, j’ai accepté l’invitation à la projection en avant-première de La Horde avec l’équipe du film et tous les figurants qui comme moi ont passé une journée inoubliable à faire le zombie affamé. Toutes mes impressions et photos de l’évènement prochainement sur le blog. Tiens tiens, je pense qu’un des Tshirts achetés dernièrement sur Threadless pourrait être de circonstance, à vous de trouver lequel… Wink

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Petite question…

By neocalimero, 19 décembre 2009 13:58

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question 02La réponse dans le spoiler juste en dessous

Show ▼

Oh putain!

By neocalimero, 16 novembre 2009 20:35

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Même si Avatar est très certainement le film de fin d’année que j’attends le plus (je sais, je ne fais pas dans l’originalité), le nouveau film de Louis Leterrier, remake du “Choc des Titans” de Desmond Davis sait se faire désirer avec cette première bande annonce alléchante, et ce même si certains plans rappellent 300 ou le bestiaire du Labyrinthe de Pan. Mais malgré cela, le film s’annonce épique, et me semble autrement plus intéressant que l’adaptation du jeu vidéo Prince of Persia: the Sands of Time. Reste à espérer que ce remake fasse honneur à l’impressionnant boulot de Ray Harryhausen sur les effets spéciaux du film original qui a fait rêver des centaines de milliers de gamins. Sortie prévue le 7 avril en France


Mad Movies n°224

By neocalimero, 12 novembre 2009 8:13

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Le nouveau Mad Movies est disponible en kiosque, avec désormais comme habitude de sortir avec “un peu” de retard (10 jours c’est pas la mer à boire, quoique… ). Mais il est tout de suite excusé à la lecture de son sommaire et de son contenu (voir ci-dessous), ne serait-ce que pour sa grosse preview du très attendu et très gothique The Wolfman. Grin

Very Bad Trip (The Hangover)

By neocalimero, 9 novembre 2009 14:32

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Bon, ça y est, il m’a fallu quelques jours pour me remettre de la traumatisante adaptation de Lucky Luke. J’avais besoin de me changer les idées, de me vider la tête et de rire un bon coup, et c’est ce que j’ai fait grâce à ce “Very Bad Trip”.

Début d’un petit aparté

Comment les distributeurs français peuvent traduire le titre original “The Hangover” (la gueule de bois) par “Very Bad Trip”, quitte à changer le titre original par un titre français ils auraient pu choisir “mal de tronche”, “lendemain de cuite” ou juste traduire littéralement par “la gueule de bois”. Mais non, ils ont préféré traduire un titre anglais par un autre titre anglais. Quel intérêt? jolie perte de temps et beau boulot messieurs du marketing.

Fin du petit aparté

Le pitch est simpliste mais annonce la couleur: 3 potes au caractère très différent embarquent leur meilleur ami en virée à Las Vegas pour sa soirée d’enterrement de vie de garçon. Le lendemain matin, au réveil le futur marié a disparu et les 3 compères découvrent une chambre d’hôtel dévastée mais ne se souviennent de rien. Commence alors un compte à rebours ponctué de révélations hallucinantes, le disparu étant censé se marier dans 48 heures.

Pour qui a apprécié l’extraordinaire “Oldschool” (film de 2003 honteusement jamais sorti en salles chez nous mais diffusé sur Canal+), “Very Bad Trip” est un excellent divertissement sans temps mort et à l’humour décomplexé auquel nous a déjà habitué son réalisateur Todd Philips avec son “Road Trip” ou  “Borat” (qu’il a scénarisé mais pas réalisé). Pendant près d’1h30, le plaisir des acteurs à jouer leur rôle respectif est communicatif, les situations sont complètement barrées (mention spéciale au caméo de Mike Tyson) mais je ne peux vous donner trop de détails sans peine de vous révéler des scènes qu’il vous faut découvrir par vous-même (la bande annonce spoilant suffisamment de choses).


La sortie du DVD est prévue le 9 décembre prochain et une suite est déjà envisagée par Todd Philips. Je ne peux que vous encourager de le louer ou l’acheter si vous l’avez manqué lors de sa sortie en salles en juin dernier. Un conseil, regarder le générique de fin du film jusqu’au bout, ce dernier révélant les réponses à tous les derniers points obscurs liés à l’amnésie des protagonistes. A voir assurément. Grin

Lucky Luke

By neocalimero, 8 novembre 2009 13:06

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Bon je lâche le morceau sans tarder, ce film est une purge immonde. Pour être un minimum crédible dans mon argumentation et démontrer mon objectivité, je dois avouer mon assiduité à regarder pendant des années les aventures de Chouchou & Loulou dans “Un gars une fille” et mon intérêt pour les deux OSS 117 d’Hazanavicius (quand on aime “Le grand détournement”, ça semble évident). Et c’est ce Jean Dujardin que j’aime, celui du sketch de Brice de Nice et surtout pas celui du film éponyme, mais aussi le OSS117/Lucien Bramard/Hubert Bonisseur de la Bath prétentieux, raciste et sûr de lui. Et quand James Huth déjà coupable de Brice de Nice le film, annonce qu’il va réaliser l’adaptation de Lucky Luke, mon sang se glace.

Je suis donc allé voir Lucky Luke par la force des choses, ayant un garçon de 13 ans jeune et insouciant conquis par la bande annonce raccoleuse. Moi qui croyais avoir réussi son éducation cinématographique. Il avait aimé Brice de Nice, et je le comprends car il est possible de le comparer à tous les nanars de Max Pecas des années 1980, des plaisirs coupables mais complètement originaux qui ne trahissent pas l’image et l’esprit d’une icône de la littérature et/ou de la bande dessinée déjà existante. Tout peut être adaptable, encore faut-il avoir du talent (savoir choisir et diriger ses acteurs) et ne pas se limiter à transposer basiquement chaque case de la BD à l’écran, il faut comprendre l’univers et le retranscrire en faisant des choix, or James Huth n’a pas fait les bons. Voila pourquoi sur la trilogie Astérix, seul le 2ème épisode réalisé par Alain Chabat est réussi. Déjà, le gros problème est de chercher à psychanalyser Lucky Luke et de laisser Dujardin jouer son personnage comme s’il jouait OSS117. Depuis 1946, en lisant la BD on se fout de connaître l’origine du nom de Lucky Luke, de connaître ses parents, on sait qu’il est immortel, intouchable et qu’il ne tuera jamais personne. Dans cette vidéo Interview Dujardin dit qu’il se serait emmerdé si Lucky Luke était trop parfait comme dans la BD, moi je dis qu’il ne fallait pas faire le film dans ce cas car c’est ce qu’on aimait dans les plus de 70 albums sortis, on aime le héros pour son flegme et l’humour de situations avec des personnages secondaires hauts en couleur.


Alors oui, la mise en scène et le montage ont beau être mauvais on a droit à de beaux décors, quelques beaux plans de l’ouest sauvage, une belle musique, mais c’est quand même le minimum obligatoire avec un budget de 27 millions d’euros. On pouvait critiquer le Lucky Luke de Terence Hill, raté mais plus honnête que la version de James Huth. Et que dire des acteurs, j’adore Daniel Prévost mais là il fait le minimum syndical et encaisse son chèque. Quand à Alexandra Lamy, sortie de son rôle de Chouchou elle n’est jamais crédible (la faute à James Huth qui opte pour un mauvais playback quand Belle se met à chanter). Rien ne sauve les meubles dans cette comédie consternante, et la mode des adaptations de BD et/ou séries TV françaises n’est pas prête de s’arrêter malgré les échecs commerciaux et critiques de Belphégor, Les chevaliers du ciel, Les brigades du tigre, Vidocq, Astérix, Le petit Nicolas, Blueberry, etc.

Jean Dujardin a sû démontrer la diversité de son talent dans Le convoyeur, Mariages, Contre-enquête ou 99 francs, mais là il cabotine trop et James Huth se regarde trop le nombril passant complètement à côté du vrai potentiel du film. Allez hop, je retourne chercher une vraie bonne comédie française dans mes vieux Laserdisc et DVD.

Oh putain!

By neocalimero, 30 octobre 2009 11:46

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Et voila, il y a des jours comme ça où on n’attend rien de spécial et puis un nouveau trailer de 3 minutes 36 secondes d’Avatar vous tombe dessus sans crier gare. L’attente jusqu’à la sortie du film le 16 décembre se fait de plus en plus fébrile. Fait étrange, j’ai toujours été enthousiaste depuis le premier trailer même si les images furtives des Na’vi (la râce extra-terrestre du film) et le choix de leur apparence m’avait surpris (ne les trouvant pas très photo-réalistes).  Mais mon avis ne pouvait être objectif n’ayant pu voir d’extraits dans des conditions optimales (salle de ciné, HD, lunettes 3D spécifiques). Pourtant dans ce dernier trailer, découvrant des passages mettant plus en avant les émotions des Na’vi (sur leur visage) et exposant des scènes d’action (où les mouvements des Na’vi sont d’un réalisme et d’une fluidité époustouflants), je reste bluffé. James Cameron est un artiste et un génie. Savourez ce trailer Grin


Yannick Dahan + Benjamin Rocher = La Horde

By neocalimero, 22 octobre 2009 23:00

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J’en parlais dans mon ancien blog, j’ai eu la chance de faire de la figuration (comme zombie) dans le film de Yannick Dahan & Benjamin Rocher: La Horde. Une expérience extraordinaire pour tout geek, fan de cinoche de genre et du chauve le plus célèbre du câble, mister Yannick Dahan. Les fidèles de mon blog vont me dire “attends, t’écris des billets depuis octobre 2008 et le film n’est toujours pas sorti dans les salles?”. Et bien 2009 a été une longue année de post production pour La Horde, initialement prévu en salles pour l’été de cette année avec l’obtention de nouveaux fonds financiers pour peaufiner entre autre les sfx. Maintenant, il faut imaginer le niveau d’exigence et de finition que s’imposent Yannick Dahan & Benjamin Rocher pour leur premier long métrage tout en sachant que le budget du film n’a pu leur permettre de reproduire à l’écran toutes les scènes du script initial, les obligeant à faire de sérieux compromis. Ce sont les aléas de la réalisation d’un premier film.

Mais la fin du périple est enfin proche puisque le film va enfin sortir en février 2010, et il a déjà été (entre autre) présenté à la 66ème Mostra de Venise. Je ne vous cache pas mon impatience et partage avec vous, ci-dessous l’avis à chaud de Laurent Pécha chroniqueur à ecranlarge.com, qui a eu la chance de voir La Horde dans son intégralité. Wink


Extrait de l’article “Venise 2009: jour 5″ écrit par Laurent Pécha dont l’intégralité est lisible sur ce lien.

[...] Donc, je m’égare et je reviens donc sur La Horde qui était le dernier film de mon périple de samedi. Dire que le film m’a plus qu’embarrassé, est une doux euphémisme. Quoi, Ecran Large va encore taper sur le badass movie de cette fin d’année ? Pas du tout, bien au contraire. Au bout de vingt minutes de projection, j’envoie un texto à Thomas pour lui dire que je trouve ça hyper bien jusqu’ici. Il me répond que je vais donc adorer puisque lui avait trouvé que cela sonnait faux dès la séquence d’ouverture. 70 minutes plus tard, c’est la confirmation. La Horde est le meilleur film français de genre (horrifique) que j’ai vu depuis… je ne sais même plus. Et moi qui ait donc publié il y a une semaine une critique (fort bien écrite et aux arguments pertinents au demeurant) qui disait plus ou moins le contraire. Mince, flûte, ou plus vulgairement fait chier ! Car La Horde, c’est tout le cinéma que j’ai aimé (et aime toujours tiens), celui que Starfix défendait. C’est Romero, Carpenter, Friedkin, Mc Tiernan, Tarantino,… C’est la rencontre jubilatoire entre le film d’action et le film d’horreur. Alors bien sûr, le budget autour des 2 millions ne permet pas toujours d’obtenir ce que l’on espérait : plus de zombies, plus de baston élaborée, plus d’utilisation de cette tour qui voit l’union contre nature entre malfrats et flics venus venger la mort d’un des leurs (la fameuse horde du titre) pour éviter de se faire bouffer par des morts-vivants sortis de nulle part. Mais c’est bien peu face au plaisir énorme de voir un récit habilement construit, sorte de jeu vidéo live avec niveaux de plus en plus complexes à franchir mais qui n’oublie pas pour autant d’offrir des personnages sacrement charismatiques (Claude Perron, je t’aime). Ça jacasse pas mal effectivement dans cette Horde mais les mots sont si truculents qu’on en redemande (Yves Pignot en ancien de l’Indochine explosant tout le monde dans le domaine). Et puis quand ça charcle, ça fait pas semblant comme on dit. Amateurs de gore et de sang qui gicle à tout va, vous allez avoir de quoi hurler de plaisir. La scène que vous avez peut être vue (elle est furtivement dans le trailer) avec Martins sur une voiture entourée de zombies, n’aurait pas fait tâche dans le Braindead de Peter Jackson. Et si on s’amuse à juger un film à l’aune de sa fin, nul doute que La Horde est un putain de bon film. Dahan et Rocher avaient promis un badass movie, ils ont sacrement tenu parole. On fera donc bientôt amende honorable avec une critique contre qui se ressemblera à peu près à tout ceci mais moins fouillis… les heures de sommeil, ça sert à ça. [...]



Voila, j’espère que cette critique de Laurent Pécha vous aura donné envie d’aller voir le film quand il sortira en salles. Pour conclure, vous pourrez ci-dessus apprécier le dernier teaser du film ainsi qu’un reportage sur le making of. J’en profite pour partager avec vous une petite compilation (en fin d’article) de liens utiles en rapport avec La Horde (liens que j’avais régulièrement mis à jour dans mon précédent blog).

Vous y trouverez les anciens billets que j’avais écrit, mais également des articles d’autres sites en passant par les facebook officiels de La Horde et de Yannick Dahan.

Bonne lecture…

Récapitulatif des articles du Net et/ou sites traitant du film “La Horde” :

Précédents billets postés sur mon blog sur “La Horde” (du plus récent au plus ancien) :

Ci-dessous, Benjamin Rocher & Yannick Dahan entourés par la Horde…

Démineurs (The Hurt Locker)

By neocalimero, 15 octobre 2009 10:22

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Sans aucune misogynie de ma part je suis persuadé que bon nombre de fans des films “Point Break”, “Strange Days” et “Aux frontières de l’aube” croient aujourd’hui encore qu’ils ont été réalisé par un mec pour des mecs. Et pourtant, les apparences sont souvent trompeuses car ces films couillus et/ou “testostéronés” doivent leur existence au talent de Kathryn Bigelow, films de mecs réalisés par… une gonzesse sévèrement burnée. Tout est dit. L”attente du nouveau film de Kathryn Bigelow fut une réelle torture tant les trailers circulant sur la toile laissaient augurer un putain de film, son meilleur?

Je ne vous ferai pas languir plus longtemps, “Démineurs” est une tuerie… L’histoire est simple, nous suivons de très très prêt le sergent William James (l’excellent Jeremy Renner, aperçu également en soldat dans “28 semaines plus tard”Wink nouveau chef d’équipe d’un groupe militaire US de démineurs basé à Bagdad. Quand je dis très très prêt, je suis encore loin de la réalité, car pendant 2 heures l’expérience va être éprouvante tellement la mise en scène de Kathryn Bigelow (ayant opté pour la première fois pour la “caméra portée”Wink nous fait vivre et/ou subir la tension et les risques pris par William James. Ce qui ne nous arrange pas, c’est qu’il est loin d’être suicidaire, mais est addict à l’adrénaline aussi talentueux soit-il pour désamorcer une bombe. Son entourage professionnel, désireux de finir sa mission et de rentrer au pays va en faire les frais, mais pas comme vous l’imaginez.

Kathryn Bigelow expliquait dans la presse que le métier de démineur est très certainement le job le plus dangereux au monde, et c’est ce qui transparait à l’écran. Ce genre d’attaque terroriste étant récurrent en Irak, bien plus que les fusillades. En occident, en pleine ville, désamorcer une bombe est déjà un sacré challenge en soit, mais en plein Bagdad les risques sont exponentiels, le facteur paranoïa en plus quand tout civil (enfant, adulte, vieillard) peut appuyer sur le bouton d’un mobile. Ajoutez à cela des tirs sniper de partisans pour compliquer l’équation et vous vous ferez une idée d’une journée ordinaire dans la peau d’un démineur. Mais notre protagoniste tête brûlée a une conscience, des états d’âme et une famille l’attendant au pays mais d’apparence incompatible avec le job, et c’est justement les tranches de vie et la psychologie du sergent William James qui sont merveilleusement mis en scène. Le traitement n’est jamais manichéen et toujours en nuances, sans pour autant oublier l’action, Kathryn Bigelow nous offrant quelques insoutenables moments de bravoure dont une longue scène éprouvante de déminage et un incroyable duel de sniper de 10 minutes.

Un film dur, brut de décoffrage, réaliste et humain. Indéniablement un des meilleurs films de 2009 avec “District 9″.

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