Le samedi 14 décembre 2009 à 22h30 un documentaire intitulé Viande d’origine française: autopsie du cinéma d’horreur français a été diffusé sur Canal +, réalisé par Xavier Sayanoff & Tristan Schulmann bossant pour Empreinte Digitale sur Frisson Break & Opération Frisson. J’avais prévu de regarder ce programme convivial confortablement assis dans mon canapé mais pour une raison que j’ignore (ou que j’ai oublié) je réalise aujourd’hui que je l’ai manqué.
Parmi vous il y a bien un petit malin pour me dire “normal t’es pas abonné à la chaîne cryptée”, eh bien si justement, et du coup j’ai également raté toutes les rediffusions (s’il y en a eu). Donc si quelqu’un possède un certain fichier vidéo, ou connait quelqu’un qui connait quelqu’un qui saurait peut-être ou trouver un lien… ben je l’embrasse sur les 2 fesses virtuellement. Merci d’avance
Excellente et surprenante série que ces “Sons of Anarchy“. Je ne pensais pas être réceptif à une série sur l’univers des bikers, mais vu le buzz international autour de la série et l’annonce de sa diffusion sur M6 pour le 9 octobre dernier, toute résistance fut inutile. Il faut croire que tout sujet peut devenir intéressant à partir du moment où tous les talents sont rassemblés pour œuvrer dans le même sens (écriture, casting, bande son… ).
Même si l’on retrouve de nombreux points communs avec d’autres séries très réussies comme Les Soprano (la famille shakespearienne, le choix entre le bien et le mal) et the Shield (Kurt Sutter y était scénariste avant de créer S.O.A. ) cet univers rock’n roll narrant l’existence d’un club de bikers est furieusement addictif. On y suit la vie des membres de S.A.M.C.R.O. (Sons of Anarchy Motorcycle Club Redwood Original), de leurs trafics et rivalités avec d’autres gangs, mais surtout de Jackson Teller (fils de John Teller fondateur du club). Ce dernier découvre secrètement les idéaux humanistes et pacifistes que son père avait pour S.A.M.C.R.O. qui n’ont pas été respectés après sa mort par le nouveau président du club Clarence Morrow qui les dissimule aux autres membres et épouse Gemma la mère de Jackson.
De nombreuses intrigues parallèles se grefferont à la trame principale, développant la psychologie des personnages secondaires sur seulement 13 épisodes (un format court parfaitement adapté qui ne laisse jamais de temps mort). La saison 2 vient de se terminer aux U.S.A. et je ne vous cache pas mon impatience de la découvrir, la faute aux importants évènements du dernier épisode de la première saison.
Pour information, la saison 1 vient de sortir en DVD et en Blu-ray
(Blu-ray qui ne contient que la version originale sous-titrée en français)
Le dernier épisode de la saison 4 a enfin été diffusé, concluant dans une apothéose scénaristique d’une justesse telle qu’elle en est bouleversante. Soyez certains que je ne vous spoilerai aucune information, vous pouvez lire sans crainte, mais bon dieu qu’est-ce que j’aimerai vous parler de ce que je sais. Car malgré une saison 3 légèrement décevante (par rapport aux précédentes) surtout pour des questions de rythme elle ne fut pas exempte de qualités. Cependant, son final assez joyeux sur fond de marriage et de naissance nous laissait perplexe sur l’évolution de notre tueur en série préféré. Mais il faut croire que les scénaristes de la série donnent le meilleur d’eux-même dans la difficulté car cette saison 4 est un modèle de perfection sans jamais faire de concession dans le politiquement correct.
Il faut voir le premier épisode détournant ironiquement le générique de la série, car oui Dexter Morgan est désormais un père confronté à l’éducation d’un bébé 24h/24h, cohabitant tant bien que mal avec les pulsions de son “passager sombre”. Mais plus que tout, c’est la qualité du jeu des acteurs et l’évolution des personnages secondaires (Debra Morgan, Maria Laguerta, Angel Batista, Vince Masuka, Joey Quinn, Frank Lundy) qui fait la force de cette incroyable saison, et la continuité psychologique (logique, evidente et crédible) des protagonistes. Les révélations seront nombreuses, des coeurs seront brisés, Dexter suivra de moins en moins le code et fera des erreurs irrécupérables en espérant trouver des réponses chez un autre tueur en série, le plus terrible (selon moi) qu’il ait jamais rencontré: “le tueur de la trinité” magistralement interprété par l’inquiétant John Lithgow.
La saison 4 débute sur les chapeaux de roue et conservera sa vitesse de pointe jusqu’aux derniers épisodes qui vous achèveront, mais je ne peux vous en dire plus. Sinon que la série est une des meilleures jamais réalisées, calibrée aux petits oignons (la musique, la photo, les acteurs, la mise en scène, le scénario… ), une série pour laquelle il faudrait inventer un nouveau mot car le mot “série” est réducteur et ne lui rend pas honneur (on dit bien graphic novel pour certains comics) car à sa vision on oublie qu’on est devant un poste de télévision… et de nombreux réalisateurs de films devraient s’en inspirer.
Cette saison 4 est juste indispensable, à voir absolumment et vous êtes tout excusés si comme moi vous la visionnez avant sa diffusion sur Canal Plus. Et je concluerai en espérant que les 3 premières saisons sortent enfin en blu-ray en France, car pour des problèmes de droits nous en sommes privés depuis 2 ans (alors qu’elles sont sorties aux U.S.A. ). Espérons que l’éditeur français prendra de bonnes résolutions pour 2010.
Jamais je n’aurai pensé avoir autant envie de vous parler d’une émission télévisée, mais hier au soir en regardant “Retour en terre inconnue” j’ai été touché en plein cœur alternant pendant plus de deux heures moments de rire et vraies émotions. Le concept de l’émission est simple, inviter pendant plusieurs semaines une célébrité chez un peuple méconnu dans un endroit reculé de la planète. Pour reprendre les mots de Frédéric Lopez, présentateur, créateur et producteur de l’émission, “Rendez-vous en terre inconnue” est une émission humaniste et non humanitaire. Mais le plus rare est qu’elle n’est jamais démagogique, jamais putassière comme la majorité des documentaires/émissions TV réalité actuels, et je ne vous cache pas que je n’ai pu retenir mes larmes à de nombreuses reprises. J’insiste sur le fait que l’émission existe vraiment pour son concept, ce n’est pas un projet mercantile commandé par la chaîne, d’ailleurs aucune page de publicité ne coupe l’émission car on est sur le service publique mais surtout, aucune des 4 célébrités invitées (Bruno Solo, Charlotte de Turckheim, Muriel robin, Patrick Timsit) ne fait la promotion de leur actualité professionnelle, trop touchée et émue par l’expérience vécue en compagnie de Frédéric Lopez.
“J’ai même vendu ma maison pour pouvoir bouffer!” disait Frédéric Lopez dans une interview car “Rendez-vous en terre inconnue” est son bébé et il y croit dur comme fer, un bébé d’un budget de production presque 3 fois supérieure à un documentaire traditionnel, expliquant pourquoi il a passé un an à convaincre France Télévisions de diffuser les 4 premières émissions envisagées. Et le projet se concrétisera en 2005, emmenant l’invité et les téléspectateurs chez les Himbas du Kaokoland, les Mentawai de Siberut, les Nénètses du Grand Nord Sibérien ou les Hommes Centaures de Mongolie. La passion communicative de Frédéric Lopez transparait à l’écran ainsi qu’une vraie humilité et un respect du genre humain.
Techniquement, tout ce qui est filmé n’est fait qu’en une seule prise, rien n’est calculé ou préparé histoire de capter des moments rares et de pouvoir immortaliser ces rencontres, ces vies en communauté même, car Frédéric Lopez et son invité vivent vraiment “à la dure” (pour quelqu’un d’habitué au confort occidental et à la technologie) pendant 3 semaines avec le peuple qui les accueille. Il faut voir Muriel robin “abandonnée” pendant 24 heures sans traducteur (et avec un caméraman ayant pour consigne de ne pas parler) avec une tribu africaine pour qu’elle ne se sente plus “touriste”, Bruno Solo “malmené” et énervé par la sévérité d’un chef mongol aboutissant sur la naissance d’une profonde et inattendue amitié dont la séparation sera déchirante. Chaque tournage occasionne environ 150 heures de rushs à monter et il n’est pas rare que l’émission ne soit diffusée qu’un an plus tard tant le boulot est titanesque, mais au final des choix difficiles accouchent d’un montage d’1h30 bourrée de qualités (visuelle, humaine, etc.).
Aujourd’hui, il existe une dizaine d’émissions/films documentaires dont deux (Gérard Jugnot & Marianne James) ne seront diffusées que l’année prochaine (la faute à la longueur de la post production), mais je vous encourage à guetter les rediffusions à la télévision ou de foncer sur les DVD/Blurays tant cette série est exceptionelle, chargée d’émotions et jamais moralisatrice.
Bon, c’est un peu paradoxal de classer ce billet dans la catégorie “téléphage“, mais il est est un fait indéniable que no life est une chaîne disponible via freebox, Alicebox, SFR, Orange & Bbox. Mais ne possédant que Canal Sat & Canal+, je me suis abonné pour 1 mois seulement à l’offre nolife online permettant d’accéder via le site internet de la chaîne à presque 2000 émissions diffusées sur la chaîne depuis sa création (y compris bien évidemment toutes les nouveautés de la veille).
Ma démarche était de découvrir plus en profondeur le contenu de la chaîne traitant de jeux vidéo, de culture geek et autres joyeusetés, mais j’avoue surtout avoir été tenté par les soirées spéciales Monkey Island et Megaman. Et puis il est toujours bon de soutenir l’entreprise louable de cette chaîne qui est bien la seule à proposer un contenu vraiment original à 1000 lieues de ce qu’est devenu Game One se vantant d’être la 1ère chaîne numérique et de jeux vidéo.
Et puis une chaîne animée par Marcus et des émissions conçues par Alex Pilot (créateur des France Five) est forcément un gage de qualité.
Donc, je risque de vous faire partager très prochainement mes impressions de téléspectateur “online” et vous encourage à tenter l’expérience car il existe 2 formules à 3 et 5 euros pour s’abonner juste pour 1 mois (dans le cas où vous ne receviez pas la chaîne sur votre box adsl). Vive no life !
J’ai découvert cette série atypique grâce au facebook d’un pote. Fur TV (ou Télé Poils) est une émission anglaise complètement barrée proposée par MTV.co.uk, narrant les aventures de 3 marionettes (Mervin, Lapeno & Fat Ed) cohabitant “parfaitement” avec les humains. On prend tout de suite comme référence la Jim Henson Company (ça tombe bien j’adore le Muppet Show) mais c’est réactualisé et ne lésine pas sur les gros mots quand c’est nécessaire. En tout cas voici un épisode qui m’a bien fait rire.
Premier petit point sur quelques séries que je viens de terminer, que je suis actuellement et/ou que je conseille fortement. Le plus dur sera de ne rien spoiler, majorité des séries que je regarde en ce moment n’en étant plus à leur première saison.
Commençons par “Les Sopranos”, série que je viens de terminer de visionner et dont j’avais fait l’acquisition du magnifique coffret incluant l’intégrale (6 saisons + 1 dite “finale”. Un série unique en son genre, mélange improbable de psychanalyse et de polar très noir portée par l’incroyable James Gandolfini (Tony Soprano), un acteur incroyable qui selon moi risque d’être associé à vie à ce rôle, empêchant toute évolution de carrière. A être trop bon acteur dans un seul rôle et sur autant d’années, c’est un risque à courir, à l’image d’un Michael Chiklis (Vic Mackey dans The Shield). Mais cela ne doit pas vous empêcher de profiter de cette indispensable histoire de la mafia du New Jersey étalée sur 6/7 années, une réelle immersion au cœur de la famille Soprano partageant leurs joies et peines et les aléas de la vie “professionnelle” du patriarche. La qualité de la narration et du jeu des acteurs est telle que malgré les atrocités perpétrées par Tony et ses hommes de main, il est impossible de ne pas avoir d’empathie pour ses salauds. Luxure et règlements de compte deviendront votre quotidien, du moins ça a été le mien pendant plusieurs mois en visionnant tout ça et c’était réellement addictif. Ma seule déception a été le dernier épisode ingénieux mais qui m’a laissé un peu sur ma faim, et de plus si vous n’êtes pas allergiques à la VO sous-titrée je vous déconseille le doublage français ne rendant pas honneur au talent des acteurs.
Dexter saison 4 commence sur les chapeaux de roue, et ça fait bien plaisir, la précédente saison ayant à mon goût connu quelques baisses de rythme malgré d’indéniables qualités. Cette année Dexter va devoir faire face à de nouvelles priorités familiales ayant de lourdes conséquences sur son identité secrète (mon dieu que les 2 premiers épisodes sont géniaux!) . Mais cette nouvelle saison nous fait également faire la connaissance du tueur de la Trinité interprété par John Lithgow, parfait pour ce rôle tellement il est flippant et redoutable, ses crimes étant à la limite du soutenable. Pas mal de chamboulement dans la vie amoureuse de l’entourage de Dexter mais la qualité d’écriture et du jeu des acteurs est telle qu’on ne tombe jamais dans l’histoire à l’eau de rose. Bref j’attends beaucoup de cette nouvelle saison.
Fringe est pour moi une des meilleures surprises de la rentrée 2008. Une série généreuse qui semble se foutre de la censure si certaines scènes parfois hardcore servent justement l’histoire (voir la transformation des passages d’un avion ou la grossesse accélérée et la naissance d’un adulte). Mais c’est ça qui est bon, une bonne histoire de complot abordant des enjeux et des sujets assez inédits pour une série TV, d’excellents effets spéciaux (qui servent l’histoire et pas l’inverse) et des acteurs investis par leur rôle ne peuvent que vous convaincre de suivre ces aventures. Mais il faut avouer que le personnage principal Olivia Dunham (Anna Torv) porte la série sur ses épaules tant elle est charismatique. Tout ça pour vous dire que la saison 2 vient de débuter, enchainant directement avec la trame de la précédente saison, annonçant du lourd avec quelques nouveaux enjeux vraiment bien pensés (le premier épisode donnant vraiment le ton en terme d’action et de révélation).
Aaah, docteur Grégory House. La fin de la saison 5 était du niveau des derniers épisodes des saisons précédentes, c’est à dire géniale. Je dois bien avouer que cette saison 6 est certainement une de celles que j’attends le plus (toutes séries confondues), tant on aime détester ce docteur House (pour reprendre le célèbre slogan). Une série innovante qui se renouvelle sans cesse, à mille lieues des histoires d’amour médicales de Grey’s Anatomy et/ou Urgences. Je ne vais pas vous mentir, j’ai récupéré les 2 premiers épisodes de la saison 6 et je ne les ai pas encore regardé, préférant me faire violence pour pouvoir en savourer plus de 2 épisodes d’affilée (redoutant l’état de manque). Mais je suis impatient de voir ce “Vol au-dessus d’un nid de coucou” rencontre “Dr House”, l’idée est tout simplement géniale.