Dance Central
Après l’arrivée à la maison du nouvel accessoire pour ma Xbox 360 (ravissant toute la famille) accompagné de Kinect Adventures (bof bof) et Your Shape: Fitness Evolved (vraiment bon mais j’en reparlerai prochainement), voici venir le “Rockband” du dancefloor: Dance Central. Il faut avouer que la reconnaissance de mouvements sur Kinect Adventures n’était pas mauvaise mais un peu approximative, alors que Your Shape: Fitness Evolved m’avait agréablement surpris dans sa réactivité et sa précision à reproduire mes gesticulations, et Dance Central suit la même direction, me voila rassuré.
Il faut dire qu’Harmonix (le développeur du jeu) est un studio sérieux et assez perfectionniste puisqu’il a à son actif les 2 premiers épisodes de Guitar Hero ainsi que les 3 Rockband. En lançant Dance Central une excellente cinématique d’introduction toute en animation m’a mis dans le bain et rappelé le style graphique de la géniale publicité pour Guitar Hero II et le somptueux opening de Rockband Beatles. Par la suite les menus assez ergonomiques font preuve de beaucoup de sobriété, menus classieux mais sobres (voire un peu vides) mais c’est totalement subjectif. Puis l’un des points les plus primordiaux selon moi pour les apprentis danseurs est la possibilité d’entièrement décomposer la chorégraphie de chaque morceau via des didacticiels extrêmement bien faits. Après il n’y a plus qu’à se lancer, mettre sa fierté de côté et sélectionner une chanson pour constater la réussite du jeu et de son gameplay.
Il faut croire que les miracles existent, je pensais en tant que gamer n’avoir que le rythme dans la peau (Guitar Hero & Rockband) et surtout pas la danse dans le sang mais la qualité du mode “on décompose” m’a permis de finir du premier coup (en facile hein) la chanson “Poker Face” en 5 étoiles (et ce n’était pas évident avec mon chien qui n’arrêtait pas de me sauter dessus). Mis en confiance j’ai pu enchaîner sur le même mode opératoire les 5 chansons suivantes pour finalement faire un petit break et éviter les futures courbatures. Les seuls points négatifs ternissant le tableau sont la faible tracklist (une trentaine de morceaux cependant bien choisis) et le fait que les 9 personnages jouables ne soient pas “customisables”. Mais à par cela, tout est parfaitement réalisé visuellement, et même si certains “journalistes du jeu vidéo” déplorent l’absence d’un éditeur de chorégraphie, ça ne me gène en rien car tout le monde n’a pas le niveau de Usher pour se lancer dans une improvisation pro. Bref vivement la suite qui augure de belles choses avec encore plus de contenu.