Brütal Legend (pre order = pré commande)

By neocalimero, 20 octobre 2009 18:45

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Quand on est geek dans l’âme, tout est bon pour la collection. Inutile de vous dire qu’en plus de m’agenouiller devant Tim Schafer et Jack Black je suis furieusement fan du jeu “Brütal Legend“. Je viens donc de recevoir des Etats Unis la “pre order” (pré commande) du jeu, achetée sur Ebay car l’objet était trop trop tentant se présentant sous l’apparence d’une double pochette de vinyle, la même pochette que l’on manipule comme menu de navigation du jeu (l’idée est franchement géniale, et vous pouvez le constater par vous-même à la fin de la vidéo ci-dessous).


Mais être fan n’empêche pas (parfois) d’être stupide. Maintenant que j’ai reçu la reproduction de pochette d’album manipulée par les doigts de Jack Black dans le menu du jeu (et la vidéo du dessus), je n’ose même plus enlever le cellophane. Pour garder mon exemplaire intact, je devrais peut-être trouver une autre “pre order” sans cellophane… Wink

Bon, maintenant il ne me reste plus qu’à faire craquer ma femme pour qu’elle m’offre mon “Brütal Legend” 360 avant le 27 octobre, date de mon anniversaire. Je meure d’impatience d’y jouer (ainsi qu’à Uncharted 2: Among Thieves), ayant déjà fait 4 fois la démo jouable sur Xbox 360. Mais maintenant que j’y pense, je n’ai qu’à l’acheter sur PS3 et comme ça je ne froisse pas ma femme quand elle m’offrira la version 360, non?

Bikini Machine: The Full Album

By neocalimero, 19 octobre 2009 15:24

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J’ai découvert par pur hasard l’existence de ce groupe rennais nommé Bikini Machine, choisi comme musique de fond pour le générique de fin de la très bonne émission L’édition Spéciale. Coup de chance pour moi, le fond sonore étant changé tous les jours de la semaine par le chroniqueur Ariel Wizman après une sélection toujours aussi pointue. Bref, le morceau en question ayant titillé mon oreille totalement vierge en ce qui concerne les Bikini Machine se prénommait “Good Morning” (écoutable sur le MySpace du groupe) et m’a en quelque sorte emporté par un vent de fraîcheur salutaire, me montrant la direction vers le clavier de mon iMac (et sa connexion internet) pour répondre à la question: Mais qui sont les Bikini Machine?

Si tout comme moi vous appréciez l’univers visuel d’OSS 117 et le “rock pop festif aux sonorités électriques et pétri d’humour second degré et pince-sans-rire” pour reprendre la formule de Sandrine Cochard de 20minutes.fr, foncez écouter quelques morceaux sur le MySpace de Bikini Machine et pourquoi pas, acheter l’album en boutique et/ou sur une plateforme de téléchargement légal . Wink

Petit cadeau bonus, une vidéo détournée (digne de Mozinor) confirmant leur humour certain pour les sixties, à l’occasion du lancement de leur single “Où vont les cons?”.


La NEC PC-FX

By neocalimero, 19 octobre 2009 12:14

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Ayant reçu dernièrement 7 nouveaux jeux et une manette neuve pour ma NEC PC-FX, je me suis dit qu’il pourrait être intéressant de vous toucher 2 mots sur cette console méconnue, surtout des nouvelles générations de joueurs. Rassurez-vous, je n’irai pas jusqu’à vous donner la vitesse de travail de la mémoire vive de la machine et le nom de son usine de fabrication, je n’en aurai pas les compétences et ce billet à pour vocation de rester informatif mais agréable à lire. Wink

Donc la plupart d’entre vous connaissent le fabricant NEC principalement pour sa collaboration avec Hudson sur la mythique PC-Engine (sortie fin 1987), petite console par la taille mais à la ludothèque extraordinairement riche. A ce sujet je ne peux que vous conseiller d’écouter le podcast n°87 de Gameblog destiné à La saga PC-Engine ou d’investir dans “La bible PC-Engine” aux éditions Pix’n Love. Bref, malgré un réel succès critique et commercial avec la PC-Engine et des modèles intégrant un lecteur CD-rom les années qui suivirent furent loin d’être aussi joyeuses dans l’élaboration et la commercialisation d’une nouvelle console de salon. L’échec de la “Supergrafx” (sortie fin 1989) console de salon n’ayant eu que 5 jeux exclusifs comme ludothèque (malgré sa compatibilité avec les titres PC-Engine) obligea NEC à rebondir rapidement dans la conception d’une nouvelle machine, surtout qu’au début des années 1990 Nintendo et Sega (et le petit nouveau Sony) se préparent à bouleverser le marché avec des consoles proposant des jeux en 3D.

Hudson croyant dur comme fer dans l’évolution du jeu 2D à la 3D développe pendant plusieurs années une machine de salon sous le nom “T-28 Project” ou “Tetsujin 28″ (littéralement L’homme de fer n°28) en hommage au manga de Yokoyama Mitsuteru. Cette nouvelle console, tout comme la Supergrafx serait entièrement compatible avec la ludothèque PC-Engine et son architecture intègrerait différents processeurs gérant indépendamment sprites 2D, 3D, son, compression/décompression d’image (FMV=séquences vidéo plein écran), etc. Les premières photos dans la presse spécialisée (y compris en France) sont alléchantes, présentant entre autre des séquences de morphing entre différents visages ainsi qu’un “Super Star Soldier” modélisé en 3D. Mais les échecs commerciaux cuisants des consoles nouvelle génération Jaguar (Atari) et 3DO (Panasonic) misant tout sur les jeux 3D vont conforter NEC à ne pas valider le projet “Tetsujin 28″ d’Hudson et à lui imposer des changements hardware, voire carrément supprimer la gestion de la 3D au profit d’un processeur 2D ultra performant pour l’époque. Cette décision pas très visionnaire de NEC aura par la suite de lourdes conséquences face aux concurrentes Saturn et Playstation.

La suite est malheureusement prévisible, milieu 1994 NEC et Hudson présentent officiellement leur nouvelle console ayant pour l’occasion changé de nom, la PC-FX, machine au look surprenant de “tour” d’ordinateur familial et à la ludothèque majoritairement constituée de dessins animés interactifs et autres digital comics. Au grand dam d’Hudson, la compatibilité avec les jeux PC-Engine et la technologie 3D ayant complètement disparu de la version finale de la PC-FX, la console aura beau être commercialisée fin 1994 exclusivement au Japon, elle ne fera pas le poids face aux Sega Saturn, Nintendo 64 et Sony Playstation. Ce fut la dernière participation de NEC comme d’Hudson dans la conception d’une console de jeux vidéo, ce qui n’empêcha pas la firme à l’abeille (Hudson) de continuer à développer ses franchises phares (Bomberman, Tengai Makyou) et de nouvelles licences pour des téléphones portables et consoles concurrentes.

Un dernier détail qui confirme la frilosité de NEC à suivre l’évolution du jeu vidéo prise par ses concurrents, les boîtes de jeux PC-FX. Hudson fut avant-gardiste en proposant en 1987 à NEC pour les jeux PC-Engine des boîtiers type CD alors que les jeux étaient stockés sur des Hucards (sorte de petite carte et non un CD), là ou tous les autres concurrents rangeaient leurs cartouches de jeu dans des boîtes. La PC-FX elle, régressa en optant pour de grosses boîtes (presque aussi grosses que celles des jeux Neo Geo) bien que ses jeux soient stockés sur CD. Je ne sais si cette décision pas vraiment en harmonie avec son temps fut prise par NEC ou Hudson, mais par la suite et certainement dû à l’échec commercial de la console et à des coûts de fabrication moins justifiés, les boîtiers de jeux PC-FX furent remplacés par de simples boîtiers CD. Une chose est sûre, Hudson fut le vrai perdant dans l’histoire, car malgré de vraies bonnes idées dans les cartons (et le vrai succès commercial japonais et succès d’estime international pour la PC-Engine) NEC lui fit définitivement quitter le monde des fabricants de console de jeu vidéo.

Pour les intéressés et/ou curieux je vous conseille fortement d’aller sur l’excellent et très exhaustif site américain pcenginefx.com, une mine d’informations, photos et vidéos pour tout fan de la PC-FX. Wink

8-bit trip

By neocalimero, 18 octobre 2009 16:54

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Même si je l’avais posté il y a un certain temps sur mon facebook, impossible de ne pas ressortir des cartons ce magnifique hommage à la génération jeux vidéo 8 bits, entièrement réalisé en stop motion (animation image par image) et presqu’intégralement en légo. Un travail titanesque réalisé par de vrais passionnés (très patients) du média. Savourez sans modération Wink


Rammstein vous veut du bien

By neocalimero, 17 octobre 2009 15:30

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Pour la sortie de son nouvel album “Liebe ist für alle da”, Rammstein a mis en vente une Deluxe Box en métal intégrant (en plus de l’album et autres contenus audio exclusifs) 6 godemichets, 1 paire de menottes et 1 flacon de lubrifiant. Une manière comme une autre de s’initier au Metal. Wink

Nouveau trailer de “Dragon Age Origins”

By neocalimero, 17 octobre 2009 14:24

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Le nouveau titre du studio Bioware s’annonce vraiment épique et sort chez nous le 3 novembre. En attendant la sortie de “Mass Effect 2″ repoussé à début 2010, savourez cette cinématique savamment mise en scène. Les infographistes de Blizzard n’ont qu’à bien se tenir. Wink


Hana Tâka Daka !? / Super Long Nose Goblin

By neocalimero, 17 octobre 2009 11:10

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Arrivage il y a quelques jours de ce jeu Hucard “Hana Tâka Daka !?” (plus communément connu sous le nom “Super Long Nose Goblin” ). Un titre indispensable pour tout collectionneur de jeux NEC PC Engine ou fan de shmup (shoot’em up = jeu de tirs) horizontal proposant un univers japonais mythologique complètement déjanté aux graphismes fins et colorés. La réalisation technique est juste parfaite pour un jeu 8bits de 1991 (pixel art power!) qui à aucun moment n’accuse son âge. Indispensable


La rentrée des séries

By neocalimero, 17 octobre 2009 10:52

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Premier petit point sur quelques séries que je viens de terminer, que je suis actuellement et/ou que je conseille fortement. Le plus dur sera de ne rien spoiler, majorité des séries que je regarde en ce moment n’en étant plus à leur première saison.

Commençons par “Les Sopranos”, série que je viens de terminer de visionner et dont j’avais fait l’acquisition du magnifique coffret incluant l’intégrale (6 saisons + 1 dite “finale”Wink. Un série unique en son genre, mélange improbable de psychanalyse et de polar très noir portée par l’incroyable James Gandolfini (Tony Soprano), un acteur incroyable qui selon moi risque d’être associé à vie à ce rôle, empêchant toute évolution de carrière. A être trop bon acteur dans un seul rôle et sur autant d’années, c’est un risque à courir, à l’image d’un Michael Chiklis (Vic Mackey dans The Shield). Mais cela ne doit pas vous empêcher de profiter de cette indispensable histoire de la mafia du New Jersey étalée sur 6/7 années, une réelle immersion au cœur de la famille Soprano partageant leurs joies et peines et les aléas de la vie “professionnelle” du patriarche. La qualité de la narration et du jeu des acteurs est telle que malgré les atrocités perpétrées par Tony et ses hommes de main, il est impossible de ne pas avoir d’empathie pour ses salauds. Luxure et règlements de compte deviendront votre quotidien, du moins ça a été le mien pendant plusieurs mois en visionnant tout ça et c’était réellement addictif. Ma seule déception a été le dernier épisode ingénieux mais qui m’a laissé un peu sur ma faim, et de plus si vous n’êtes pas allergiques à la VO sous-titrée je vous déconseille le doublage français ne rendant pas honneur au talent des acteurs.

Dexter saison 4 commence sur les chapeaux de roue, et ça fait bien plaisir, la précédente saison ayant à mon goût connu quelques baisses de rythme malgré d’indéniables qualités. Cette année Dexter va devoir faire face à de nouvelles priorités familiales ayant de lourdes conséquences sur son identité secrète (mon dieu que les 2 premiers épisodes sont géniaux!) . Mais cette nouvelle saison nous fait également faire la connaissance du tueur de la Trinité interprété par John Lithgow, parfait pour ce rôle tellement il est flippant et redoutable, ses crimes étant à la limite du soutenable. Pas mal de chamboulement dans la vie amoureuse de l’entourage de Dexter mais la qualité d’écriture et du jeu des acteurs est telle qu’on ne tombe jamais dans l’histoire à l’eau de rose. Bref j’attends beaucoup de cette nouvelle saison.

Fringe est pour moi une des meilleures surprises de la rentrée 2008. Une série généreuse qui semble se foutre de la censure si certaines scènes parfois hardcore servent justement l’histoire (voir la transformation des passages d’un avion ou la grossesse accélérée et la naissance d’un adulte). Mais c’est ça qui est bon, une bonne histoire de complot abordant des enjeux et des sujets assez inédits pour une série TV, d’excellents effets spéciaux (qui servent l’histoire et pas l’inverse) et des acteurs investis par leur rôle ne peuvent que vous convaincre de suivre ces aventures. Mais il faut avouer que le personnage principal Olivia Dunham (Anna Torv) porte la série sur ses épaules tant elle est charismatique. Tout ça pour vous dire que la saison 2 vient de débuter, enchainant directement avec la trame de la précédente saison, annonçant du lourd avec quelques nouveaux enjeux vraiment bien pensés (le premier épisode donnant vraiment le ton en terme d’action et de révélation).

Aaah, docteur Grégory House. La fin de la saison 5 était du niveau des derniers épisodes des saisons précédentes, c’est à dire géniale. Je dois bien avouer que cette saison 6 est certainement une de celles que j’attends le plus (toutes séries confondues), tant on aime détester ce docteur House (pour reprendre le célèbre slogan). Une série innovante qui se renouvelle sans cesse, à mille lieues des histoires d’amour médicales de Grey’s Anatomy et/ou Urgences. Je ne vais pas vous mentir, j’ai récupéré les 2 premiers épisodes de la saison 6 et je ne les ai pas encore regardé, préférant me faire violence pour pouvoir en savourer plus de 2 épisodes d’affilée (redoutant l’état de manque). Mais je suis impatient de voir ce “Vol au-dessus d’un nid de coucou” rencontre “Dr House”, l’idée est tout simplement géniale.

A suivre… Wink

Interview de Tim Schafer sur Gameblog.fr

By neocalimero, 16 octobre 2009 13:58

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Aujourd’hui nous sommes le vendredi 16 “rocktobre” (le jeu de mot ne vient pas de moi mais de Monsieur Tim Schafer himself), jour de sortie française de “Brütal Legend“. Un jeu que j’attends désespérément depuis des mois mais auquel je ne pourrai jouer qu’à partir du 27 octobre prochain, jour de mon anniversaire où ma femme compte me l’offrir avec “Uncharted 2: Among Thieves” (je ne vous raconte pas le calvaire, mais c’est en cours de négociation avec ma chère et tendre).

Bref, Tim Schafer est un grand monsieur du jeu vidéo puisque chez Lusafilm Games (aujourd’hui LucasArts) il participa au développement de Maniac Mansion, des 2 premiers épisodes des Monkey Island, de Day of the Tentacle et Indiana Jones & the fate of Atlantis. Puis LucasArts lui laissa carte blanche pour créer Full Throttle et Grim Fandango, après quoi il quittera la société pour monter sa propre boîte Double Fine et oeuvrer sur Psychonauts et Brütal Legend. Il y a pire comme CV, car tous les titres énumérés furent des succès critiques (bien que pas toujours commerciaux) contribuant à faire évoluer le médium vidéoludique. Avant d’être un artisan du jeu vidéo, Tim Schafer est surtout un écrivain talentueux, et c’est très certainement l’humour (premier degré, second degré et/ou noir) omniprésent dans sa narration ingénieuse qui lui valu la reconnaissance des joueurs et des pères du jeu vidéo.

Gameblog.fr a eu la chance de poser quelques questions au papa de “Brütal Legend“, allez-y les yeux fermés (enfin non ouvrez-les) en cliquant sur le lien ci-dessous:

Interview de Tim Schafer sur Gameblog.fr

Mega-CD… ou ma madeleine de Proust

By neocalimero, 16 octobre 2009 12:36

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Voila, c’est un fantasme de fanboy qui se réalise, après avoir été tellement désiré ce “Mega CD” japonais est enfin mien, grâce à ce que le facteur m’a apporté ce matin, un colis incluant la console et 4 jeux. Mais pour mieux me comprendre, il faut retourner en 1991; à cette époque seuls quelques magazines tels que Player One, Joypad ou Consoles + informent les joueurs français de l’actualité vidéoludique japonaise car Internet n’est accessible qu’à très peu de privilégiés dans notre beau pays (il faut un équipement informatique et les abonnements des FAI sont prohibitifs). De surcroît les gamers se focalisent énormément sur l’import, plus de la moitié de la production jeux vidéo japonaise ne connaissant pas de traduction et localisation française/européenne. Et pour couronner le tout, les jeux commercialisés officiellement en France sont modifiés pour correspondre à notre standard TV, passant du 60 Hertz original à du 50 Hertz aboutissant à des jeux plus lents et des images “écrasées” provoquées par l’ajout d’horribles bandes noires en haut et bas de l’écran. Eh oui, en 1990 le joueur passionné n’a pas la vie facile, et du coup se rabat sur l’import quand il a les moyens et qu’il habite à Paris ou n’a que ses yeux pour pleurer et rêver en fantasmant sur les encarts import de la presse spécialisée du moment. ^^

Pour ma part, partageant cette passion commune avec mes 2 potes irréductibles Ronan & Nico, nous arrivions tant bien que mal à nous procurer de l’import SEGA, Nintendo, NEC et SNK dans les boutiques de jeux vidéo de La Rochelle, mais à quel prix. C’était ça ou les pages de pub de boutiques parisiennes dans les magazines spécialisés. Bref, quand les premiers visuels de cette extension CD-rom pour Megadrive et les clichés des jeux déboulèrent dans la presse, ce fut un rêve inaccessible de plus. Après l’annonce de la machine incroyablement sexy, les photos de jeux en développement s’enchainèrent à un rythme effréné, Road Avenger (Road Blaster FX), Sonic CD, Night Trap, Sol Feace, Ernest Evans (j’étais fan d’El Viento Wink ),  autant de titres contribuant un peu plus à ma frustration.

Je n’attendais qu’une chose, une annonce officielle de la commercialisation en France de cette machine révolutionnaire (oui, je sais je n’étais pas très objectif à l’époque). Et ce jour arriva, mais l’annonce fut loin de me satisfaire, puisqu’au de-là d’un prix de vente extraordinairement élevé, les joueurs européens allaient jouer sur le nouveau modèle (au look plus cheap, plus plastoc, plus moche et moins cher à la fabrication) du Mega CD: j’ai nommé le Mega CD 2! Exit le look mortel et le tiroir qui s’éjecte, place à un gros morceau de plastique optimisé pour la Megadrive 2, et sur lequel il faut rajouter une cale disgracieuse supplémentaire pour y installer une Megadrive 1ère génération. Le monde impitoyable du jeu vidéo était trop injuste et s’acharnait sur nous, pauvres joueurs européens. Mais parce que j’étais jeune, insouciant et influençable j’ai travaillé tout un été à vendre des chichis sur la plage pour me payer un Mega CD 2 d’occasion et en loose (et sans cale). La loose totale. Mais j’aurai ma revanche…

Après l’engouement des premières semaines, le Mega CD 2 branché à ma Megadrive révéla rapidement ses points négatifs en terme de vidéo, détail important quand le gameplay d’un jeu mise tout sur les vidéos (Night Trap, Road Avenger, Corpse Killer, Tomcat Alley, etc.). Je criai presque au scandale mais était d’une mauvaise foi absolue devant mes potes, cherchant à communiquer mon (faux) enthousiasme devant la beauté terne et pixelisée des cinématiques dans des fenêtres réduites. Mais le problème de la vidéo mis de côté, j’étais vraiment fan de Road Avenger, Sonic CD, l’incroyable The Terminator (et ses musiques de Tommy Tallarico) différent du mauvais épisode Megadrive, Silpheed, et bien d’autres titres mais qui ne furent pas légion face à tous les jeux destinés exclusivement au marché japonais. Malgré cela, je restais intimement convaincu que quitte à avoir un Mega CD, il me fallait posséder le modèle japonais “front loading”, surtout après avoir vu à l’époque dans une scène du film “Sliver” un Sega CD “front loading”, le summum de la cool attitude.

Donc voila, ce jour est enfin arrivé presque 20 ans plus tard, ma Megadrive japonaise neuve n’est plus orpheline et je l’affirme bien haut:

“je t’ai bien eu ô esprit malin du jeu vidéo, vil persécuteur des joueurs passionnés!” Wink

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