Hardcore (rétro) gaming: The Castlevania Adventure (Game Boy)

By neocalimero, 24 février 2011 20:20
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D’ordinaire, quand je fais l’acquisition d’un jeu, qu’il soit rétro ou next gen, il me le faut complet et en parfait état (voire neuf). Mais parfois, à l’image de la VOD (vidéo à la demande) ou à l’achat de jeu dématérialisé sur des plateformes de téléchargement légal (PSN, XBLA, Steam, App Store), je craque sur des jeux rétro en loose (sans emballage) quand je tombe sur une opportunité, que le prix est dérisoire ou flirte avec la gratuité. Après la Fast Food, je me suis mis au Fast Game, bouleversant mes habitudes de consommation vidéoludique (mais en matérialisé). C’est ce qu’il s’est passé avec cette cartouche orpheline du jeu “The Castlevania Adventure” pour Game Boy… vous savez cette grosse console portable monochrome dont le slogan disait: “Vous jouez où avec le vôtre?

La cartouche "The Castlevania Adventure" sur Game Boy

J’avais joué à ce jeu il y a très très très longtemps (oui très), certainement à sa sortie en 1989 en France, et j’avais envie de m’en refaire une partie malgré le souvenir d’une réalisation graphique très épurée (qui a dit limitée?) et d’une difficulté accrue, la faute à un gameplay très rigide (qui a dit limité?). L’occasion de remettre sur la table l’éternel débat sur la difficulté des jeux d’antan et d’aujourd’hui… ou d’avoir simplement l’envie masochiste de souffrir sur le même jeu 20 ans après. Un peu des deux en fait.

Boîte et screenshots du jeu

Dans ce jeu de plateforme traditionnel édité par Konami, vous pourrez simplement sauter et donner des coups de fouets (upgradables pour lancer des boules de feu) pour défaire les monstres vous barrant le chemin jusqu’au Conte Dracula caché au dernier étage de son château. Le scénario tient sur un poil de fesse de chauve-souris puisque Dracula a une fois de plus été ressuscité, mais croyez-moi toute votre attention sera monopolisée par l’envie désespérée de finir chacun des 4 niveaux vous menant au boss final. Du coup, je me demande si je vous ai convaincu d’essayer ce classique Game Boy. Wink


Lunch Box: Dragon’s Lair

By neocalimero, 23 février 2011 19:36

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Jusqu’où peut aller la “fan attitude” d’un joueur passionné, voire tout simplement d’un collectionneur? ben, assez loin en fait, même si je ne pense pas être arrivé au point d’acheter des sous-vêtements à l’effigie de mes héros vidéoludiques préférés. Cependant, pour certaines licences de jeux vidéo (et leur presque 30 ans d’existence), il existe peu de produits dérivés exception faite d’un même jeu adapté sur plusieurs supports.

L'objet de toutes les convoitises... enfin pour moi

Et c’est le cas du jeu Dragon’s Lair sorti sur borne d’arcade en 1983 et créé par (faut-il encore le répéter pour les fidèles du blog) le génial Don Bluth. Le jeu a été adapté avec plus ou moins de réussite sur majorité d’ordinateurs familiaux (Amstrad CPC, Atari ST, Amiga, PC, etc. ) et consoles (NES, Super NES, Game Boy, Jaguar, CDi, 3DO, Mega CD, etc. ), mais les goodies liés à la licence se limitèrent à quelques chewing-gums, cartes, livres de coloriage, jeu de société, badges et autres jouets (dont certains datant plus récemment de la sortie de l’épisode 3D sur Xbox).

Les illustrations stylisées façon peinture (franchement réussies) entourant la boîte

Bref, ce n’est pas vraiment la panacée et pas très original non plus, jusqu’à ce que je tombe sur un objet assez inattendu (pour un français du moins), objet pour lequel j’ai littéralement flashé: une “Lunch Box” (littéralement boîte de déjeuner) estampillée Dragon’s Lair. La “Lunch Box” (également appelée Lunch Pail ou Lunch Kit) fait partie de la culture américaine, elle permet aux enfants d’emmener leur déjeuner à l’école, autant que les adultes sur leur lieu de travail. Elle serait apparue au milieu du 19ème siècle, conçue en étain ou en aluminium et n’intégrait pas à l’origine de thermos.

Le dos de la boîte et son contenu

Peu de temps avant la 2ème Guerre Mondiale, un fabricant de “lunch box” précurseur eut l’idée d’associer la licence Mickey Mouse avec l’accessoire. Cette idée de pur génie commercial fit des émules et dans les années 1950 de nombreuses sociétés comme Aladdin Industries utilisèrent licences et personnages issus de la télévision pour décorer leurs “lunch box”. Et c’est justement Aladdin Industries qui negocia en 1983 avec Magicom et Don Bluth l’utilisation de la licence Dragon’s Lair pour ce “Lunch Box” tout en métal, décoré sur toutes les faces par des scènes emblématiques du jeu.

Le thermos sous toutes les coutures

A l’intérieur de cette boîte bien vintage, on trouve un thermos également décoré par les personnages Dirk, Daphne et le Lizard King, que je ne pense jamais utiliser, collectionnant jusqu’à l’ADN de son ancien propriétaire (forcément fan du jeu… ou pas). Plus sérieusement, je n’ose pas laver l’objet, de peur d’abîmer les motifs ou de les décolorer, c’est que le thermos à presque 30 ans. Bref, cette “Lunch Box” va trôner fièrement dans ma salle de jeu à côté des mes autres acquisitions Dragon’s Lair/Space Ace. Si quelqu’un m’avait dit que je consacrerai un article sur une “Lunch Box”, je crois que je me serais foutu de lui… Wink

Un peu d’arcade pour ma console

By neocalimero, 21 février 2011 20:54

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Il y a un peu plus de 6 ans, les salles d’arcade disparaissaient les unes après les autres, la faute principalement à des consoles de salon proposant les mêmes jeux visuellement (ou presque) et pour beaucoup moins cher. Tout ça fut lié à un boom technologique initié (ça n’est que mon avis) avec la Dreamcast, et même si quelques années avant, la SEGA Saturn associée à des add-on de RAM proposait de superbes conversions de jeux (Vampire Savior, X-Men V.S. Street Fighter, The King Of Fighters ‘95, Samurai Spirit 3, Fatal Fury Real Bout et autres jeux Neo Geo). La Dreamcast partagea avec les bornes SEGA du moment un hardware commun (le système NAOMI) permettant des conversions de jeu parfaites et simplifiées pour la machine de salon (Virtua Tennis, Virtua Striker, Crazy Taxi, Virtua Fighter 3TB, House of the Dead 2, etc. ). Capcom adapta également à l’identique sur la Dreamcast toutes ses grandes licences de V.S. Fighting (Street Fighter Zero 3, Street Fighter III) et même de shmup (Gigawing, Gunbird 2). Tous les autres développeurs firent de même avec des titres mythiques comme Soulcalibur, qui ironie du sort, fut visuellement largement supérieur à la version d’origine en arcade.

Version PAL de Marvel V.S. Capcom 3 sur Xbox 360

A partir de là, les jeux typés “arcade” devinrent indirectement des jeux “console” car la différence d’autrefois entre les 2 supports devint inexistante. Bon je vais m’arrêter là, vous m’avez bien compris, l’arcade (sur borne dédiée) était devenue confidentielle jusqu’au revival initié par la sortie console et arcade de Street Fighter IV en 2009. Les jeux dits d’arcade sont re-devenus à la mode (et c’est tant mieux), Blazblue, Deathsmiles, Soulcalibur IV, Raiden IV, Tekken 6, Metal Slug XX, Virtua Fighter 5 sont disponibles sur Xbox 360, et la Wii comme la Playstation 3 proposent une section de téléchargement dédiée aux jeux Neo Geo. Bref, du tout bon, même quand c’est parfois fait à la va-vite dans un but purement mercantile (je pense surtout à la Console Virtuelle de Nintendo et sa politique tarifaire).

Version PAL de Deathsmiles: Deluxe Edition sur Xbox 360

Donc quand la même semaine sort en Europe un pur jeu de baston arcade et un shmup tout aussi indispensable, mon cœur de joueur comme mon porte monnaie ne se font pas prier. Comme vous avez pu le constater sur les photos de cet article, j’ai reçu Marvel V.S. Capcom 3 ainsi que Deathsmiles: Deluxe Edition sur Xbox 360 (tous deux pré-commandés sur Amazon). Marvel V.S. Capcom 3, même s’il n’a pas la précision d’un Street Fighter III (prévu je crois prochainement sur Xbox Live) ou d’un Street Fighter Zero 2 (un de mes épisodes préférés) est incroyablement défoulant. Il faut l’avouer, parfois à l’écran c’est du grand n’importe quoi mais c’est complètement assumé et incroyablement généreux.

L'incroyable contenu pour un si petit prix: jeu blindé de bonus et mises à jour, soundtrack et Desktop Accessory (DVD blindé de choses pour agrémenter l'apparence de son ordinateur)

Quant à Deathsmiles qui sort chez nous directement dans une version compilant des tas de modes et versions (dont la fameuse mise à jour Black Label), c’est du pur bonheur. Depuis le temps que Bababaloo en parlait sur son blog car il était devenu gaga au point de collectionner tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à la série ou à son éditeur Cave… j’ai finalement craqué, non pas que je n’étais pas intéressé auparavant par la série, mais elle était exclusivement localisée au Japon sur Xbox 360. Dans tous les cas, Bababaloo n’avait pas menti, c’est un vrai déluge visuel et sonore, ultra addictif malgré une tension permanente mettant vos réflexes à rude épreuve.

Ces deux jeux sont bien évidemment jouables au pad, mais si vous avez la chance de posséder un stick arcade pour Xbox 360, ce serait une hérésie de ne pas l’utiliser pour jouer dans des conditions optimales et faire honneur aux créateurs de Cave et Capcom. Allez hop, une petite vidéo officielle de Deathsmiles pour vous donner envie… ou pas. Wink


Super Meat Boy! Double CD Special Edition Soundtrack

By neocalimero, 19 février 2011 15:33

ban-a écouter d'urgence

Il y a quelques temps de ça, j’avais découvert sur Gameblog.fr l’annonce de la disponibilité d’un soundtrack officiel du jeu Super Meat Boy, jeu de plateforme du studio Team Meat issu de la scène Jeu Vidéo Indépendante. Grande nouvelle car j’avais vraiment adoré ce jeu sur Xbox 360 sorti fin 2010, véritable hommage au jeu de plateforme 2D des années 80/90 dans ce qu’il a de plus noble visuellement et musicalement, mais surtout dans la richesse de son gameplay ciselé. Certes, le jeu ne plaira pas à tout le monde car son look pixel art épuré et sa difficulté d’une autre époque ne le rende pas très accessible. Mais bon dieu, Super Meat Boy est tellement référentiel et généreux qu’il mérite amplement le détour.

Pochette de l'album et petit mot de remerciement

Les musiques du jeu composées par Danny Baranowsky contribuent grandement à la qualité de l’ensemble, toujours nerveuses, rythmées, mêlant guitare électrique, synthé et mélodies semblant tout droit sorties d’une Mega Drive. Bizarrement, tel que je viens de le décrire ça ne semble pas harmonieux, et pourtant c’est du plus bel effet et d’une incroyable cohérence vous donnant la motivation nécessaire pour recommencer un niveau alors que vous venez de mourir 10 fois d’affilée. Le gros paradoxe est que Super Meat Boy est un jeu 100% dématérialisé, mais que son soundtrack est proposé dans un magnifique digipack double CD (bien réel physiquement), l’occasion d’aider financièrement la Team Meat à développer un nouveau jeu aussi réussi à tous les niveaux du cahier des charges.

Le digipack sous toutes les coutures

Je me suis donc empressé d’acheter cette édition limitée du soundtrack du jeu, de surcroît dédicacée par son compositeur Danny Baranowsky. Vous remarquerez l’hommage immanquable sur la pochette de l’album faisant bien évidemment référence au mythique album Wish You Were Here (1975) des Pink Floyd. Pour l’anecdote, en achetant le soundtrack, vous avez automatiquement accès au téléchargement légal complet des 2 CDs en fichiers audio (320k MP3, FLAC, etc. ) pour écouter tout ça sur votre iPod avant même de recevoir l’album chez vous. Bref un album vraiment immersif, tantôt rock, tantôt symphonique (si si, je vous jure) que je ne peux que vous conseiller. Tiens, tout ça m’a donné envie de ressortir ma cartouche de Kid Chameleon, je me demande bien pourquoi… Wink

Suis-je normal pour trouver ça beau?

By neocalimero, 19 février 2011 12:05

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L’ensemble de la ludothèque japonaise Neo Geo CD enfin rassemblée dans ma bibliothèque, une photo de famille s’imposait d’elle-même. Et comme je le disais à Ambseb il y a quelques jours, je trouvais les visuels comme les boîtes de sa collection Super Famicom vraiment beaux. Alors OK, j’en vois qui se posent de suite des questions à mon sujet et je les rassure dans la foulée, rien à voir avec la beauté d’une fleur, d’un coucher de soleil, d’une œuvre d’art ou même de ma femme. Mais même si la beauté est totalement subjective et/ou soumise à des canons de beauté, je me surprends à trouver une certaine beauté dans tous ces jeux Neo Geo CD rassemblés.

Fullset Neo Geo CD japonais, quelques exemplaires en double plus 6 jeux américains (sans spine cards et pochettes de protection)

C’est forcément lié au fait d’avoir finalisé une entreprise de longue haleine, de conclure en beauté (justement), voire de réaliser l’objectif d’une passion: rassembler tous les titres d’une console qu’adolescent je rêvais de posséder mais qui restait inaccessible. Même si les boîtiers des jeux Neo Geo CD sont plus communs que ceux des jeux Super Famicom, je réalise que ma réaction n’est pas objective car liée à des tas de souvenirs de mon enfance, au temps passé sur des jeux Neo Geo en arcade, à la lecture d’articles correspondants dans la presse spécialisée d’époque… Et c’est tant mieux, maintenant j’espère que mes 2 Neo Geo CD (Top Loading et modèle Z) ne vont pas tomber en panne car je les sollicite un peu dans l’excès. Wink

Même fullset avec spine cards (seuls Ninja Masters, Art of Fighting 2 et les doubles n'en ont pas) et pochettes de protection

Et pour mettre court à toute rumeur (les rétrogameurs peuvent être de vraies commères), non la beauté toute relative de ma collection n’a aucune incidence sur ma libido. Grin


Neo Geo CD: collection achevée

By neocalimero, 18 février 2011 20:50

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Chaque chose a une fin, et parfois pour le plus grand des plaisirs. Aujourd’hui je viens de recevoir les dernières pièces qui clôturent ma collection Neo Geo CD: 24 jeux + 3 éditions limitées bouclant la centaine de titres composant la ludothèque japonaise de la machine. Soit, si je ne me trompe pas, autant de jeux sortis entre 1994 et 1999, pour la majorité des portages des versions Neo Geo MVS/AES excepté 9 titres exclusifs au support CD-rom (Futsal ~5 on 5 Mini Soccer~, Crossed Swords II, Shinsetsu Samurai Spirits Bushidouretsuden/RPG, ADK World, Idol Mahjong Final Romance 2, Neo Geo CD Special, Oshidashi Zintrick, Choutetsu Brikin’ger et The King of Fighters ‘96 Neo Geo Collection).

Une partie des derniers jeux reçus finalisant ma collection Neo Geo CD

Et puis finir complètement la collection, c’est aussi acquérir le press kit King of Fighters ‘95 (blindé de documents en tous genres et d’un pins), le King of Fighters ‘96 Neo Geo Collection (exclusif au support CD-rom) et la célèbre version Hong Kongaise de King of Fighters ‘98 incluant boîte en bois, jeu et Tshirt SNK. Il ne me manque plus que le jeu Last Hope, jeu non officiel pour les uns (car homebrew), et dernier jeu officiel de la console pour les autres même s’il est sorti en 2006.

Les éditions spéciales: le press kit King of Fighters '95, le King of Fighters '96 Collection et le coffret en bois King of Fighters '98

Maintenant cela va me permettre de tranquillement compléter mes autres collections pour lesquelles je ne vise pas de fullset, enfin pour l’instant… Non plus sérieusement, pour la Mega Drive, le Mega CD, la PC Engine et “quelques” autres machines en ma possession, les ludothèques que je me constitue sont faites d’indispensables de chaque machine, sinon de titres nés de la frustration de ne pas avoir pu les jouer dans ma jeunesse (qu’ils soient bons ou mauvais). Dans tous les cas j’ai tout mon temps, il faut parfois savoir attendre les bonnes opportunités, ne pas aller trop vite… Wink

Une autre partie des derniers jeux reçus finalisant ma collection Neo Geo CD

Prochainement, je partagerai avec vous l’intégralité de cette collection avec moult images et descriptions des articles spéciaux cités plus haut, et puis quelques tests tomberont sur le blog aléatoirement. C’est que j’ai déjà des brouillons d’articles à terminer sur plusieurs Point’n Click LucasArts et sur la série Far East of Eden, donc Carpe Diem. Wink

Guide: Castlevania – The Dracula X Chronicles (PlayStation Portable)

By neocalimero, 18 février 2011 17:35

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Cela faisait un petit moment que je cherchais le guide officiel du jeu “Castlevania: The Dracula X Chronicles” sorti sur PlayStation Portable en 2008. Pour rappel, ce jeu était un remake en 2.5D de l’épisode “Akumajō Dracula X: Chi no Rondo” sorti sur PC Engine en 1993, mais également une compilation puisqu’il était possible de débloquer la version originale “Chi no Rondo” et l’excellent “Symphony of the Night” sorti en 1997 sur PlayStation.

Le guide officiel japonais, les éditions française et américaine dédicacée par Koji Igarashi

Ce jeu PSP indispensable pour tout fan de la série Castlevania (puisqu’il rassemble 2 des meilleurs titres de la saga) bénéficie en plus d’une traduction française intégrale, ce qui n’était pas le cas même sur la version PAL d’époque de Symphony of the Night (en anglais). Bref, je ne reviendrai pas sur ce jeu pour lequel j’avais déjà manifesté mon amour intérêt dans un billet où je chroniquais également la dédicace de Koji Igarashi (producteur du jeu) que j’avais récupéré.

Sommaire du guide, plans et artworks du remake par Ayami Kojima

Ce guide bien qu’en japonais peut-être intéressant même pour les fans du jeu non japonisants parce qu’il affiche de nombreuses photos, plans et illustrations utiles. Le remake prend la plus grosse partie de l’ouvrage, décrivant l’histoire, présentant tous les protagonistes sur de nombreuses pages via de somptueux artworks d’Ayami Kojima ainsi que chaque stage du jeu par des plans détaillés. Les photos sont nombreuses, et les astuces et autres bonus cachés bien expliqués.

Sections rétrospective de la série, jaquettes originales et comparatifs remake/original

Deux autres parties seront respectivement consacrées à “Symphony of the Night” et à la version originale “Akumajō Dracula X: Chi no Rondo”, sans jamais être avares en informations (pour le jeu SOTN, sur de nombreuses pages chaque personnage du jeu et item voit toutes ses caractéristiques affichées et illustrées). Le guide propose ensuite diverses sections comme un chronologie détaillée de tous les épisodes de la série Castlevania/Akumajo, une rétrospective des jaquettes et artworks des notices originales des versions de “Rondo of Blood” sur PC Engine et Super Famicom, des comparatifs entre le remake et la version originale (cinématiques et ingame), interview de Koji Igarashi, Soundtracks, etc.

Dédicace de Koji Igarashi sur la version américaine du jeu

Vous l’aurez compris, le guide est très complet et fait même office d’artbook puisqu’il propose pour chaque section destinée à un des jeux de la compilation, de nombreuses pages d’illustrations d’Ayami Kojima (dont celles du remake et de Symphony of the Night). En bonus, la fin de l’ouvrage dissimule un poster dé-pliable détaillant recto/verso la carte des 2 châteaux du jeu “Symphony of the Night”. Si Castlevania: the Dracula X Chronicles est votre jeu de chevet, ce guide est obligatoire. Wink

Mega Drive Fan

By neocalimero, 16 février 2011 17:58

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“Hyper Exciting Visual Game Magazine”, rien que ça… c’est ce que l’on pouvait lire au-dessus du nom du magazine “Mega Drive Fan” sur chacune de ses couvertures. Ce magazine japonais, comme son nom l’indique fut consacré à la console de SEGA dès sa commercialisation fin 1988. Comme dans la presse spécialisée occidentale, on pouvait y lire des previews, tests, work in progress, description des niveaux en photo ainsi que trucs et astuces. A l’époque de son édition, ce genre de magazine était une mine d’or même pour le joueur occidental ne parlant pas le japonais, car toujours riche en photos, publicités, illustrations et autres artworks souvent inédits sur notre territoire.

Numéros du magazine "Mega Drive Fan" (1989-1991) et guide books pour "Super Monaco GP" et "Sorcerian"

Beaucoup de jeux chroniqués dans Mega Drive Fan ne furent jamais commercialisés en Europe (ou avec quelques années de retard), voire parfois évoqués dans la presse jeu vidéo française qui, pour illustrer leurs rubriques import/preview, découpaient les photos du magazine japonais. Ce procédé fut le même pour les articles français sur la Super Famicom ou la PC Engine grâce aux hebdomadaires japonais respectifs. C’est ce que l’on appelle du système D. Wink

Quelques publicités d'époque dont 3 différentes pour le même jeu: Atomic Robo-Kid

Histoire de me replonger avec nostalgie dans cet univers coloré et illustré si typique de la presse japonaise (comme cet autre rétrogameur),  je me suis dégôté sur le Net 5 vieux numéros de Mega Drive Fan accompagnés de 2 guide books concernant les jeux Sorcerian et Super Monaco GP. Les couvertures affichent fièrement des illustrations de Golden Axe, Gynoug, Thunder Force III ou encore Phantasy Star III. Mais le meilleur est à l’intérieur, un bond vidéoludique de 20 ans en arrière avec de grosses rubriques abondamment illustrées de photos et artworks concernant The Super Shinobi, Shining in The Darkness,  Forgotten Worlds, Atomic Robo-Kid, etc.

Publicités pour le studio Tecno Soft et les jeux Thunder Force III & Herzog Zwei (à gauche et à droite), et 2 pages d'une rubrique bricolage (image du milieu) consacrées à la fabrication d'un câble RGB pour Mega Drive

Et les publicités ne sont pas en reste: Psy O Blade, Aero Blaster, Golden Axe, Sorcerian, etc. On peut trouver des cheat codes pour les jeux, et chose surprenante, je suis même tombé sur 2 pages consacrées à la fabrication artisanale d’un câble RGB pour la Mega Drive (pour peu qu’on ait quelques connaissances en soudure et en japonais). Bref, ces magazines me mettent presque la larme à l’oeil, car à la même époque (en 1990), comme beaucoup de joueurs déjà passionnés par cette machine, je n’avais que les magazines français pour m’informer d’une infime partie de l’actualité import. Mieux vaut tard que jamais, pour réparer cette frustration. Wink

Photo du soir: désespoir (d’un joueur)

By neocalimero, 15 février 2011 0:01

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Ma Xbox 360 vient pour la 3ème fois d’être victime du R.O.D. (Ring Of Death), elle a déjà été changée 3 fois. Je gardais et utilisais ce modèle du lancement en 2005 pour mon salon, principalement pour Kinect et pour regarder “Canal Plus à la demande”, parce que j’ai la chance d’avoir un modèle Elite dans ma salle de jeu (pour les jeux justement). Et ce soir, alors que je comptais regarder via ma console (et “Canal Plus à la demande” ) l’excellent film “Pour elle” de Fred Cavayé, ma Xbox 360 1ère génération a rendu l’âme… m’obligeant à regarder mon film dans la salle de jeu. Allez, je garde espoir et vais encore tenter le S.A.V. de Microsoft. Confused

Escape From Monkey Island (Mac)

By neocalimero, 14 février 2011 21:48

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J’ai un petit peu de retard avec les derniers colis (remplis de vieilleries vidéoludiques) reçus depuis 2 semaines, mais je vais faire au mieux pour partager tout ça avec vous. Je suis donc tombé récemment sur une bonne opportunité, un internaute qui se séparait pour trois fois rien d’un “Escape From Monkey Island” version Mac et en français. J’adore les Point’n Click vous le savez, et même si ce 4ème épisode de la célèbre licence Monkey Island (sorti en 2000) est certainement l’opus m’intéressant le moins (car en 3D), ben j’ai été faible… Wink

J’ai pu constater l’état quasi neuf de la boîte et de son contenu, 2 CD-rom incluant jeu et notice d’utilisation. Il faut croire qu’en 2000, les éditeurs commençaient déjà à faire un maximum d’économie en supprimant les livrets d’utilisation, une manière involontaire (ou pas) et avant-gardiste vers le tout dématérialisé qui fait débat en 2011. Le rendu 3D de cet épisode m’a toujours rebuté, mais je pense faire un effort pour lui laisser une nouvelle chance. Il me reste encore à trouver les 3 premiers épisodes en version boîte française.

Histoire que vous compreniez (et partagiez) ou pas l’opinion “légèrement” négative que j’avais pour ce jeu à sa sortie, car j’étais un intégriste pro 2D pas toujours objectif je l’avoue, voici une petite vidéo vous présentant le début du jeu. Bon visionnage. Wink


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