Category: Culture vidéoludique

Hardcore (rétro) gaming: The Castlevania Adventure (Game Boy)

By neocalimero, 24 février 2011 20:20
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D’ordinaire, quand je fais l’acquisition d’un jeu, qu’il soit rétro ou next gen, il me le faut complet et en parfait état (voire neuf). Mais parfois, à l’image de la VOD (vidéo à la demande) ou à l’achat de jeu dématérialisé sur des plateformes de téléchargement légal (PSN, XBLA, Steam, App Store), je craque sur des jeux rétro en loose (sans emballage) quand je tombe sur une opportunité, que le prix est dérisoire ou flirte avec la gratuité. Après la Fast Food, je me suis mis au Fast Game, bouleversant mes habitudes de consommation vidéoludique (mais en matérialisé). C’est ce qu’il s’est passé avec cette cartouche orpheline du jeu “The Castlevania Adventure” pour Game Boy… vous savez cette grosse console portable monochrome dont le slogan disait: “Vous jouez où avec le vôtre?

La cartouche "The Castlevania Adventure" sur Game Boy

J’avais joué à ce jeu il y a très très très longtemps (oui très), certainement à sa sortie en 1989 en France, et j’avais envie de m’en refaire une partie malgré le souvenir d’une réalisation graphique très épurée (qui a dit limitée?) et d’une difficulté accrue, la faute à un gameplay très rigide (qui a dit limité?). L’occasion de remettre sur la table l’éternel débat sur la difficulté des jeux d’antan et d’aujourd’hui… ou d’avoir simplement l’envie masochiste de souffrir sur le même jeu 20 ans après. Un peu des deux en fait.

Boîte et screenshots du jeu

Dans ce jeu de plateforme traditionnel édité par Konami, vous pourrez simplement sauter et donner des coups de fouets (upgradables pour lancer des boules de feu) pour défaire les monstres vous barrant le chemin jusqu’au Conte Dracula caché au dernier étage de son château. Le scénario tient sur un poil de fesse de chauve-souris puisque Dracula a une fois de plus été ressuscité, mais croyez-moi toute votre attention sera monopolisée par l’envie désespérée de finir chacun des 4 niveaux vous menant au boss final. Du coup, je me demande si je vous ai convaincu d’essayer ce classique Game Boy. Wink


Lunch Box: Dragon’s Lair

By neocalimero, 23 février 2011 19:36

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Jusqu’où peut aller la “fan attitude” d’un joueur passionné, voire tout simplement d’un collectionneur? ben, assez loin en fait, même si je ne pense pas être arrivé au point d’acheter des sous-vêtements à l’effigie de mes héros vidéoludiques préférés. Cependant, pour certaines licences de jeux vidéo (et leur presque 30 ans d’existence), il existe peu de produits dérivés exception faite d’un même jeu adapté sur plusieurs supports.

L'objet de toutes les convoitises... enfin pour moi

Et c’est le cas du jeu Dragon’s Lair sorti sur borne d’arcade en 1983 et créé par (faut-il encore le répéter pour les fidèles du blog) le génial Don Bluth. Le jeu a été adapté avec plus ou moins de réussite sur majorité d’ordinateurs familiaux (Amstrad CPC, Atari ST, Amiga, PC, etc. ) et consoles (NES, Super NES, Game Boy, Jaguar, CDi, 3DO, Mega CD, etc. ), mais les goodies liés à la licence se limitèrent à quelques chewing-gums, cartes, livres de coloriage, jeu de société, badges et autres jouets (dont certains datant plus récemment de la sortie de l’épisode 3D sur Xbox).

Les illustrations stylisées façon peinture (franchement réussies) entourant la boîte

Bref, ce n’est pas vraiment la panacée et pas très original non plus, jusqu’à ce que je tombe sur un objet assez inattendu (pour un français du moins), objet pour lequel j’ai littéralement flashé: une “Lunch Box” (littéralement boîte de déjeuner) estampillée Dragon’s Lair. La “Lunch Box” (également appelée Lunch Pail ou Lunch Kit) fait partie de la culture américaine, elle permet aux enfants d’emmener leur déjeuner à l’école, autant que les adultes sur leur lieu de travail. Elle serait apparue au milieu du 19ème siècle, conçue en étain ou en aluminium et n’intégrait pas à l’origine de thermos.

Le dos de la boîte et son contenu

Peu de temps avant la 2ème Guerre Mondiale, un fabricant de “lunch box” précurseur eut l’idée d’associer la licence Mickey Mouse avec l’accessoire. Cette idée de pur génie commercial fit des émules et dans les années 1950 de nombreuses sociétés comme Aladdin Industries utilisèrent licences et personnages issus de la télévision pour décorer leurs “lunch box”. Et c’est justement Aladdin Industries qui negocia en 1983 avec Magicom et Don Bluth l’utilisation de la licence Dragon’s Lair pour ce “Lunch Box” tout en métal, décoré sur toutes les faces par des scènes emblématiques du jeu.

Le thermos sous toutes les coutures

A l’intérieur de cette boîte bien vintage, on trouve un thermos également décoré par les personnages Dirk, Daphne et le Lizard King, que je ne pense jamais utiliser, collectionnant jusqu’à l’ADN de son ancien propriétaire (forcément fan du jeu… ou pas). Plus sérieusement, je n’ose pas laver l’objet, de peur d’abîmer les motifs ou de les décolorer, c’est que le thermos à presque 30 ans. Bref, cette “Lunch Box” va trôner fièrement dans ma salle de jeu à côté des mes autres acquisitions Dragon’s Lair/Space Ace. Si quelqu’un m’avait dit que je consacrerai un article sur une “Lunch Box”, je crois que je me serais foutu de lui… Wink

Un peu d’arcade pour ma console

By neocalimero, 21 février 2011 20:54

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Il y a un peu plus de 6 ans, les salles d’arcade disparaissaient les unes après les autres, la faute principalement à des consoles de salon proposant les mêmes jeux visuellement (ou presque) et pour beaucoup moins cher. Tout ça fut lié à un boom technologique initié (ça n’est que mon avis) avec la Dreamcast, et même si quelques années avant, la SEGA Saturn associée à des add-on de RAM proposait de superbes conversions de jeux (Vampire Savior, X-Men V.S. Street Fighter, The King Of Fighters ‘95, Samurai Spirit 3, Fatal Fury Real Bout et autres jeux Neo Geo). La Dreamcast partagea avec les bornes SEGA du moment un hardware commun (le système NAOMI) permettant des conversions de jeu parfaites et simplifiées pour la machine de salon (Virtua Tennis, Virtua Striker, Crazy Taxi, Virtua Fighter 3TB, House of the Dead 2, etc. ). Capcom adapta également à l’identique sur la Dreamcast toutes ses grandes licences de V.S. Fighting (Street Fighter Zero 3, Street Fighter III) et même de shmup (Gigawing, Gunbird 2). Tous les autres développeurs firent de même avec des titres mythiques comme Soulcalibur, qui ironie du sort, fut visuellement largement supérieur à la version d’origine en arcade.

Version PAL de Marvel V.S. Capcom 3 sur Xbox 360

A partir de là, les jeux typés “arcade” devinrent indirectement des jeux “console” car la différence d’autrefois entre les 2 supports devint inexistante. Bon je vais m’arrêter là, vous m’avez bien compris, l’arcade (sur borne dédiée) était devenue confidentielle jusqu’au revival initié par la sortie console et arcade de Street Fighter IV en 2009. Les jeux dits d’arcade sont re-devenus à la mode (et c’est tant mieux), Blazblue, Deathsmiles, Soulcalibur IV, Raiden IV, Tekken 6, Metal Slug XX, Virtua Fighter 5 sont disponibles sur Xbox 360, et la Wii comme la Playstation 3 proposent une section de téléchargement dédiée aux jeux Neo Geo. Bref, du tout bon, même quand c’est parfois fait à la va-vite dans un but purement mercantile (je pense surtout à la Console Virtuelle de Nintendo et sa politique tarifaire).

Version PAL de Deathsmiles: Deluxe Edition sur Xbox 360

Donc quand la même semaine sort en Europe un pur jeu de baston arcade et un shmup tout aussi indispensable, mon cœur de joueur comme mon porte monnaie ne se font pas prier. Comme vous avez pu le constater sur les photos de cet article, j’ai reçu Marvel V.S. Capcom 3 ainsi que Deathsmiles: Deluxe Edition sur Xbox 360 (tous deux pré-commandés sur Amazon). Marvel V.S. Capcom 3, même s’il n’a pas la précision d’un Street Fighter III (prévu je crois prochainement sur Xbox Live) ou d’un Street Fighter Zero 2 (un de mes épisodes préférés) est incroyablement défoulant. Il faut l’avouer, parfois à l’écran c’est du grand n’importe quoi mais c’est complètement assumé et incroyablement généreux.

L'incroyable contenu pour un si petit prix: jeu blindé de bonus et mises à jour, soundtrack et Desktop Accessory (DVD blindé de choses pour agrémenter l'apparence de son ordinateur)

Quant à Deathsmiles qui sort chez nous directement dans une version compilant des tas de modes et versions (dont la fameuse mise à jour Black Label), c’est du pur bonheur. Depuis le temps que Bababaloo en parlait sur son blog car il était devenu gaga au point de collectionner tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à la série ou à son éditeur Cave… j’ai finalement craqué, non pas que je n’étais pas intéressé auparavant par la série, mais elle était exclusivement localisée au Japon sur Xbox 360. Dans tous les cas, Bababaloo n’avait pas menti, c’est un vrai déluge visuel et sonore, ultra addictif malgré une tension permanente mettant vos réflexes à rude épreuve.

Ces deux jeux sont bien évidemment jouables au pad, mais si vous avez la chance de posséder un stick arcade pour Xbox 360, ce serait une hérésie de ne pas l’utiliser pour jouer dans des conditions optimales et faire honneur aux créateurs de Cave et Capcom. Allez hop, une petite vidéo officielle de Deathsmiles pour vous donner envie… ou pas. Wink


Suis-je normal pour trouver ça beau?

By neocalimero, 19 février 2011 12:05

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L’ensemble de la ludothèque japonaise Neo Geo CD enfin rassemblée dans ma bibliothèque, une photo de famille s’imposait d’elle-même. Et comme je le disais à Ambseb il y a quelques jours, je trouvais les visuels comme les boîtes de sa collection Super Famicom vraiment beaux. Alors OK, j’en vois qui se posent de suite des questions à mon sujet et je les rassure dans la foulée, rien à voir avec la beauté d’une fleur, d’un coucher de soleil, d’une œuvre d’art ou même de ma femme. Mais même si la beauté est totalement subjective et/ou soumise à des canons de beauté, je me surprends à trouver une certaine beauté dans tous ces jeux Neo Geo CD rassemblés.

Fullset Neo Geo CD japonais, quelques exemplaires en double plus 6 jeux américains (sans spine cards et pochettes de protection)

C’est forcément lié au fait d’avoir finalisé une entreprise de longue haleine, de conclure en beauté (justement), voire de réaliser l’objectif d’une passion: rassembler tous les titres d’une console qu’adolescent je rêvais de posséder mais qui restait inaccessible. Même si les boîtiers des jeux Neo Geo CD sont plus communs que ceux des jeux Super Famicom, je réalise que ma réaction n’est pas objective car liée à des tas de souvenirs de mon enfance, au temps passé sur des jeux Neo Geo en arcade, à la lecture d’articles correspondants dans la presse spécialisée d’époque… Et c’est tant mieux, maintenant j’espère que mes 2 Neo Geo CD (Top Loading et modèle Z) ne vont pas tomber en panne car je les sollicite un peu dans l’excès. Wink

Même fullset avec spine cards (seuls Ninja Masters, Art of Fighting 2 et les doubles n'en ont pas) et pochettes de protection

Et pour mettre court à toute rumeur (les rétrogameurs peuvent être de vraies commères), non la beauté toute relative de ma collection n’a aucune incidence sur ma libido. Grin


Neo Geo CD: collection achevée

By neocalimero, 18 février 2011 20:50

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Chaque chose a une fin, et parfois pour le plus grand des plaisirs. Aujourd’hui je viens de recevoir les dernières pièces qui clôturent ma collection Neo Geo CD: 24 jeux + 3 éditions limitées bouclant la centaine de titres composant la ludothèque japonaise de la machine. Soit, si je ne me trompe pas, autant de jeux sortis entre 1994 et 1999, pour la majorité des portages des versions Neo Geo MVS/AES excepté 9 titres exclusifs au support CD-rom (Futsal ~5 on 5 Mini Soccer~, Crossed Swords II, Shinsetsu Samurai Spirits Bushidouretsuden/RPG, ADK World, Idol Mahjong Final Romance 2, Neo Geo CD Special, Oshidashi Zintrick, Choutetsu Brikin’ger et The King of Fighters ‘96 Neo Geo Collection).

Une partie des derniers jeux reçus finalisant ma collection Neo Geo CD

Et puis finir complètement la collection, c’est aussi acquérir le press kit King of Fighters ‘95 (blindé de documents en tous genres et d’un pins), le King of Fighters ‘96 Neo Geo Collection (exclusif au support CD-rom) et la célèbre version Hong Kongaise de King of Fighters ‘98 incluant boîte en bois, jeu et Tshirt SNK. Il ne me manque plus que le jeu Last Hope, jeu non officiel pour les uns (car homebrew), et dernier jeu officiel de la console pour les autres même s’il est sorti en 2006.

Les éditions spéciales: le press kit King of Fighters '95, le King of Fighters '96 Collection et le coffret en bois King of Fighters '98

Maintenant cela va me permettre de tranquillement compléter mes autres collections pour lesquelles je ne vise pas de fullset, enfin pour l’instant… Non plus sérieusement, pour la Mega Drive, le Mega CD, la PC Engine et “quelques” autres machines en ma possession, les ludothèques que je me constitue sont faites d’indispensables de chaque machine, sinon de titres nés de la frustration de ne pas avoir pu les jouer dans ma jeunesse (qu’ils soient bons ou mauvais). Dans tous les cas j’ai tout mon temps, il faut parfois savoir attendre les bonnes opportunités, ne pas aller trop vite… Wink

Une autre partie des derniers jeux reçus finalisant ma collection Neo Geo CD

Prochainement, je partagerai avec vous l’intégralité de cette collection avec moult images et descriptions des articles spéciaux cités plus haut, et puis quelques tests tomberont sur le blog aléatoirement. C’est que j’ai déjà des brouillons d’articles à terminer sur plusieurs Point’n Click LucasArts et sur la série Far East of Eden, donc Carpe Diem. Wink

Mega Drive Fan

By neocalimero, 16 février 2011 17:58

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“Hyper Exciting Visual Game Magazine”, rien que ça… c’est ce que l’on pouvait lire au-dessus du nom du magazine “Mega Drive Fan” sur chacune de ses couvertures. Ce magazine japonais, comme son nom l’indique fut consacré à la console de SEGA dès sa commercialisation fin 1988. Comme dans la presse spécialisée occidentale, on pouvait y lire des previews, tests, work in progress, description des niveaux en photo ainsi que trucs et astuces. A l’époque de son édition, ce genre de magazine était une mine d’or même pour le joueur occidental ne parlant pas le japonais, car toujours riche en photos, publicités, illustrations et autres artworks souvent inédits sur notre territoire.

Numéros du magazine "Mega Drive Fan" (1989-1991) et guide books pour "Super Monaco GP" et "Sorcerian"

Beaucoup de jeux chroniqués dans Mega Drive Fan ne furent jamais commercialisés en Europe (ou avec quelques années de retard), voire parfois évoqués dans la presse jeu vidéo française qui, pour illustrer leurs rubriques import/preview, découpaient les photos du magazine japonais. Ce procédé fut le même pour les articles français sur la Super Famicom ou la PC Engine grâce aux hebdomadaires japonais respectifs. C’est ce que l’on appelle du système D. Wink

Quelques publicités d'époque dont 3 différentes pour le même jeu: Atomic Robo-Kid

Histoire de me replonger avec nostalgie dans cet univers coloré et illustré si typique de la presse japonaise (comme cet autre rétrogameur),  je me suis dégôté sur le Net 5 vieux numéros de Mega Drive Fan accompagnés de 2 guide books concernant les jeux Sorcerian et Super Monaco GP. Les couvertures affichent fièrement des illustrations de Golden Axe, Gynoug, Thunder Force III ou encore Phantasy Star III. Mais le meilleur est à l’intérieur, un bond vidéoludique de 20 ans en arrière avec de grosses rubriques abondamment illustrées de photos et artworks concernant The Super Shinobi, Shining in The Darkness,  Forgotten Worlds, Atomic Robo-Kid, etc.

Publicités pour le studio Tecno Soft et les jeux Thunder Force III & Herzog Zwei (à gauche et à droite), et 2 pages d'une rubrique bricolage (image du milieu) consacrées à la fabrication d'un câble RGB pour Mega Drive

Et les publicités ne sont pas en reste: Psy O Blade, Aero Blaster, Golden Axe, Sorcerian, etc. On peut trouver des cheat codes pour les jeux, et chose surprenante, je suis même tombé sur 2 pages consacrées à la fabrication artisanale d’un câble RGB pour la Mega Drive (pour peu qu’on ait quelques connaissances en soudure et en japonais). Bref, ces magazines me mettent presque la larme à l’oeil, car à la même époque (en 1990), comme beaucoup de joueurs déjà passionnés par cette machine, je n’avais que les magazines français pour m’informer d’une infime partie de l’actualité import. Mieux vaut tard que jamais, pour réparer cette frustration. Wink

Escape From Monkey Island (Mac)

By neocalimero, 14 février 2011 21:48

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J’ai un petit peu de retard avec les derniers colis (remplis de vieilleries vidéoludiques) reçus depuis 2 semaines, mais je vais faire au mieux pour partager tout ça avec vous. Je suis donc tombé récemment sur une bonne opportunité, un internaute qui se séparait pour trois fois rien d’un “Escape From Monkey Island” version Mac et en français. J’adore les Point’n Click vous le savez, et même si ce 4ème épisode de la célèbre licence Monkey Island (sorti en 2000) est certainement l’opus m’intéressant le moins (car en 3D), ben j’ai été faible… Wink

J’ai pu constater l’état quasi neuf de la boîte et de son contenu, 2 CD-rom incluant jeu et notice d’utilisation. Il faut croire qu’en 2000, les éditeurs commençaient déjà à faire un maximum d’économie en supprimant les livrets d’utilisation, une manière involontaire (ou pas) et avant-gardiste vers le tout dématérialisé qui fait débat en 2011. Le rendu 3D de cet épisode m’a toujours rebuté, mais je pense faire un effort pour lui laisser une nouvelle chance. Il me reste encore à trouver les 3 premiers épisodes en version boîte française.

Histoire que vous compreniez (et partagiez) ou pas l’opinion “légèrement” négative que j’avais pour ce jeu à sa sortie, car j’étais un intégriste pro 2D pas toujours objectif je l’avoue, voici une petite vidéo vous présentant le début du jeu. Bon visionnage. Wink


Tengai Makyô et le Svastika

By neocalimero, 12 février 2011 14:33

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Certains d’entre vous ont peut-être remarqué cette croix “卍” pas vraiment anecdotique illustrant divers documents liés au jeu “Tengai Makyô II Manji Maru” décliné sur différentes consoles (NEC PC Engine, Nintendo DS et Game Cube, Sony PlayStation 2, etc.). Pour un occidental, à cause des évènements liés à l’histoire de l’Europe, cette croix nommée “svastika” a une connotation négative faisant directement allusion au nazisme prônant la supériorité de la race aryenne idéalisée par Adolf Hitler.

Différentes versions du Svastika sans aucune connotation haineuse ou négative

Comme quoi, selon ses origines historiques, géographiques, ethniques ou religieuses, un homme peut interpréter un symbole de différentes manières. Car bien avant qu’Adolf Hitler ne s’approprie ce que nous appellons communément la croix gammée (parce qu’elle est composée 4 fois de la lettre grecque gamma), ce symbole était déjà utilisé il y a plus de 2000 ans en orient par différentes religions ou cultes tel que le boudhisme. A la différence du nazisme qui inclina le svastika de 45 degrés avec un sens de rotation vers la droite, les orientaux attribuent différentes significations positives à ce symbole qu’il soit orienté vers la gauche comme la droite.

Budha et un Svastika sur le torse, chose contradictoire pour un occidental mal informé

Chez les japonais dont certains vénèrent la déesse Kannon (ou bodhisattva de la compassion) le svastika orienté vers la gauche est prononcée “manji” ou “omote manji” et symbolise l’amour et la compassion. Par opposition quand il est orienté vers la droite, le symbole se prononce “ura manji” ou “gyaku manji” et est associé à l’intelligence et à l’énergie. Nous sommes donc très loin des idées défendues par le nazisme. En orient donc, selon le pays et ses religions pratiquées en Chine, Inde, ou Japon, le svastika aura différentes significations: tantôt associé à l’esprit de boudha et à une promesse d’accession au nirvana, au mouvement perpétuel de l’univers et de son éternelle évolution, voire de l’illumination spirituelle ou de la compassion, jamais le svastika n’aura la connotation négative exclusive au nazisme.

Le Svastika dans le jeu "Tengai Makyô II Manji Maru"

Pour revenir à la série Tengai Makyô et au 2ème épisode sous-titré Manji Maru, le svastika fait carrément partie intégrante du nom du personnage principal. Inutile d’insister sur le fait que ce personnage, avec un nom pareil ne peut être que l’incarnation du héros courageux et bienveillant envers la veuve et l’orphelin. Mais au-delà de la symbolique  (ou du cliché au choix) dans le nom de ce personnage, Tengai Makyô II Manji Maru est un incroyable RPG qui peut rebuter un jeune joueur par sa réalisation technique un peu dépassée dans la version d’origine sortie en 1992, l’occasion rêvée d’essayer le remake sur Game Cube ou PlayStation 2.

A l’avenir, à la vision de cette croix sur la poitrine d’un boudha ou sur un document oriental, ayez l’esprit ouvert et chassez l’image négative involontairement véhiculée par la mémoire collective de nos anciens.

Dragon’s Lair: statue de la princesse Daphne

By neocalimero, 11 février 2011 22:39

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Les amoureux de la licence Dragon’s Lair sont aux anges car les produits dérivés liés à cette série ne sont pas légion (quelques lunchbox d’époque et autres figurines articulées pour la sortie de l’épisode 3D “Return to the Lair” en 2002), et pourtant le premier jeu est sorti en arcade en 1983. Je peux vous dire que ces dernières années j’ai cherché sur le Net d’éventuelles statues de Dirk, Daphne ou autres créatures issues du bestiaire de la franchise, mais je n’ai jamais rien trouvé, nada, nothing… Et puis ce soir par le plus grand des hasards je suis tombé sur une annonce de pré-commande de ça:

Visuel officiel de la magnifique statue et croquis préparatoire par Electric Tiki Design

Les artistes de Electric Tiki Design ont eu la bonne idée de créer cette magnifique statue de la Princesse Daphne, dont les pré-commandes sont ouvertes pour une commercialisation de l’objet courant 2ème trimestre 2011. C’est Sideshow qui le distribuera, la statue fait environ 36cm de haut et devrait coûter entre 200 et 250 euros. Elle est vraiment magnifique, mais j’aurai apprécié qu’Electric Tiki Design nous gratifie également d’un chevalier Dirk en mouvement. Cela dit, le choix de ce personnage féminin est parfaitement justifiée puisqu’il fait partie d’une série nommée “Animated Ladies” qui inclut également La Fée Clochette et Minnie Mouse. Une 2ème série est déjà planifiée, rassemblant Ariel la Petite Sirène, Sally de Night Before Christmas et surtout Kimberly du jeu Space Ace (également de Don Bluth, le papa de Dragon’s Lair).

Admirez les finitions et détails de cette belle ingénue

En bon fan du travail de Don Bluth et de Dragon’s Lair, je vous avoue être super tenté par cette pièce (ainsi que la future Kimberly), mais aucunement pour sa plastique de pinup… Tiens pour l’anecdote, saviez-vous que pour le développement de Dragon’s Lair, le budget étant très limité et ne permettant pas à Don Bluth d’embaucher un modèle féminin (de chair et d’os) pour créer le personnage de Daphne, il s’inspira des photos d’un magazine Playboy. Vous comprendrez mieux pourquoi la tenue de la princesse est transparente. Wink

Toki/Juju Densetsu (Arcade)

By neocalimero, 10 février 2011 17:57

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Toki fait partie de ces vieux jeux d’arcade plein de bonnes vibrations, qui en plus de rappeler à chaque joueur des souvenirs de cette belle époque (la fin des années 80), a ce je ne sais quoi de visuel et sonore immédiatement addictif. Si je vous dis que vous allez prendre le contrôle d’un pauvre bougre en tenue d’indigène, transformé en singe par un méchant sorcier juste après s’être fait enlever sa copine… Non non, ne fuyez pas car ce jeu de café va vous proposer le nec plus ultra du jeu de plateforme des eighties, à ranger à côté des Ghouls & Ghosts, Legend of Hero Tonma et autres Shadow Dancer.

PCB originale du jeu Toki (TAD Coporation - 1989)

Toki (ou Juju Densetsu en japonais) est donc un jeu de plateformes développé par TAD Corporation et commercialisé en 1989 pour le marché de l’arcade. Comme je vous l’ai expliqué plus haut, le personnage que vous allez diriger dans cette aventure vient de se faire transformer en singe, mais pas vraiment gâté par la nature car il a une grosse tête et un petit corps. Il peut sauter, se baisser et ramper (même nager sous l’eau dans certains niveaux) et peut envoyer des projectiles avec sa bouche dans toutes les directions. Des aptitudes indispensables pour survivre au milieu des différents stages du jeu dans lesquels les ennemis surgissent de partout (ciel, sol, gauche, droite) et les chausse-trappes sont vicieux et bien dissimulés.

Captures d'écran du jeu

Sur son chemin, notre primate à la dégaine nonchalante trouvera différents bonus boostant tantôt la puissance de ses tirs, tantôt la hauteur de ses sauts (il faut le voir chausser de magnifiques baskets) ou proposant un superbe et protecteur casque de footballeur américain. A l’image de Super Mario, Toki (oui j’ai envie d’appeler ce singe Toki) pourra également sauter sur certains ennemis pour les éliminer et lui permettre de sauter plus haut ou atteindre des endroits inaccessibles. Le jeu est divisé en 6 mondes se terminant chacun par l’affrontement d’un boss utilisant une technique d’attaque et un point faible propre.

Flyers américain de Toki et japonais de Juju Densetsu

L’aspect général du jeu (graphismes, musique et animation) est vraiment réussi et la difficulté vraiment bien dosée, ne comptez pas finir le jeu du premier coup. Mais pour autant, la maniabilité du personnage est exemplaire, il répond au quart de tour mais l’agencement des décors et l’emplacement des ennemis va vous faire vivre l’enfer (et utiliser des crédits) surtout sur le dernier monde. Une bonne chose, car vous en aurez pour votre argent et pourrez vous vanter d’avoir fini Toki (sans pour autant figurer dans le Guiness Book of Records). Wink

Une photo d'écran de ma vieille borne avec de belles (et indispensables) scanlines

Pour l’anecdote, Toki a été adapté sur de nombreux supports, ordinateurs familiaux tels que l’Amiga et l’Atari ST ainsi que sur la console portable Lynx d’Atari, sur NES et SEGA Mega Drive. Un remake HD est en développement depuis plus d’1 an, conçu indépendamment par les p’tits gars (fans de l’original) de Golgoth Studio. Cette version devait être commercialisée sur le Xbox Live, mais fin 2010 Microsoft a annulé son implication dans l’édition du jeu. Le futur de ce remake semble temporairement compromis malgré la qualité de l’adaptation, mais je me demande si les créateurs du jeu original ont leur mot à dire par rapport au copyright du titre de TAD Corporation.

Copyright de la PCB américaine de Toki

Pour finir, voici une petite vidéo vous présentant les premiers niveaux colorés du jeu et la musique humoristique à l’image des mimiques et autres dégaines des personnages du jeu. Toki est réellement un classique de l’Arcade que je vous conseille d’essayer via un émulateur tel que MAME si vous n’avez pas la chance de posséder une borne, ou sur Mega Drive (car le portage n’est pas mauvais).


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