Pour ce nouveau numéro de Pix’n Love (le 12ème déjà!) affichant en couverture le héros d’Adventure Island/Wonderboy, les pigistes du mook nous ont une fois de plus préparé un sommaire bien alléchant pour les gamers nostalgiques (dont je suis… aïe, touché en plein cœur). Pèle mêle vous y découvrirez un dossier sur Adventure Island et l’emblématique Takahashi Meijin (dont Pix’n Love est en train de finaliser l’ouvrage autobiographique pour cet été), les interviewes d’Alain Brégeon (Le Passager du Temps sur Amstrad CPC 6128) et de Tommy Tallarico (compositeur des musiques d’Advent Rising, The Terminator-Mega CD, etc. ) et des chroniques sur Ristar (Mega Drive) et Battle Circuit (arcade). Un survol supersonique et non représentatif des 132 pages de ce numéro 12 que je vous invite à courir acheter en boutique ou commander en ligne.
Et puis j’avais envie de mettre des visages sur les noms (ou l’inverse) des têtes pensantes des éditions Pix’n Love, pour peu que vous ne connaissiez pas leur blog. Une excuse en fait pour insister sur l’amour du travail (artisanal) bien fait de ces amoureux du jeu vidéo, qui contrairement à de nombreux passionnés (comme moi) ont eu les cojones de se lancer dans l’édition et de vivre de leur passion à une époque où l’information circule plus sur le Net que dans la presse papier. Je voulais saluer leur travail ultra professionnel à tous, des pigistes permanents ou occasionnels, et même à Mizuki la femme de Florent souvent mise à contribution.
Petite commande de jeux Mega CD assez rares en provenance du Japon. A commencer par Wondermega Collection, une compilation (dure à trouver) qui manquait à la Wondermega RG-M1 dont j’avais fait l’acquisition il y a quelques temps. Et puis les 2 compilations (aux boîtiers originaux) Game no Kanzume: Sega Games Can Vol. 1 & 2 proposant 20 jeux dont certains exclusifs au Sega Meganet (plateforme de téléchargement de l’époque accessible grâce au modem optionnel). Ces 2 volumes incluent entre autres les 8 scénarios Phantasy Star II Text Adventures (retitré Phantasy Star Adventure sur le Meganet) mais également des jeux déjà sortis sur support cartouche comme Flicky ou Fatal Labyrinth. Pour information, voici le contenu exhaustif de ces 2 compilations:
Game no Kanzume: Sega Games Can Vol. 1: Flicky, Hyper Marbles, Paddle Fighter, Phantasy Star II: Amia’s Adventure, Phantasy Star II: Huey’s Adventure, Phantasy Star II: Eusis’s Adventure, Phantasy Star II: Shilka’s Adventure, Pyramid Magic
Game no Kanzume: Sega Games Can Vol. 2: 16 Ton, Fatal Labyrinth, Hero in the sky, Medal City, Penguin Land, Phantasy Star II: Anne’s Adventure, Phantasy Star II: Kinds’ Adventure, Phantasy Star II: Nei’s Adventure, Phantasy Star II: Rudger’s Adventure, Putter Golf, Robot Battler, Teddy Boy Blues
Court métrage réalisé par Patrick Jean avec la collaboration de Matias boucard pour le studio One More Production. Une “retrogaming invasion” plus vraie que nature et des effets spéciaux parfaitement intégrés dans des prises de vue réelles.
Les p’tits gars de One More Production maîtrisent leur boulot et savent mettre en avant leur culture vidéoludique. Savourez, moi je me repasse la vidéo une nouvelle fois…
En bon fan de rétrogaming et de dessin, il était évident que je vous parle un jour ou l’autre de Pixel Art. Pour reprendre des anglicismes, le Pixel Art (littéralement Art du Pixel) c’est vintage, c’est oldschool, mais paradoxalement toujours d’actualité car branché. C’est une porte ouverte vers la nostalgie des années 80 et bien évidemment des jeux vidéo de la même époque. Mais aujourd’hui le Pixel Art est de plus en plus reconnu et évoqué dans des clips musicaux (Move your feet de Junior Senior), des publicités (Areva, Amnesty International), des jeux vidéo (Metal Slug, Pixel!, le studio Arkedo) et même pris comme référence dans le cinéma (Tempête de boulettes géantes). Le rétro’s touch est définitivement omniprésente!
Tout d’abord, c’est quoi un pixel? le pixel est une unité de mesure (ou de surface) associée aux images numériques. On utilise donc le pixel pour mesurer par exemple la largeur x la hauteur d’une image (640 x 480 pixels) ou la résolution d’affichage d’un écran d’ordinateur. Voila, ça c’est expliqué, mais au-delà de ces précisions une image numérique est également (et surtout) constituée de pixels automatiquement (quand on prend une photo) ou manuellement lorsque l’on crée un dessin/image pixel par pixel via un logiciel (Paint, Photoshop, Pixen, The Gimp, Paint Shop Pro, PixelToolbox, etc. ). Pour des explications plus scientifiques sur le pixel cliquez sur ce lien.
Mais revenons au sujet principal de ce billet. J’évoquais plus haut le fait de composer manuellement une image numérique pixel par pixel, et bien c’est tout simplement ça du Pixel Art. Les artistes revendiquant ce genre créatif utilisent dans leurs compositions un nombre limité de couleurs (intentionnel par défi ou imposé par les limitations techniques d’une vieille machine), et dessinent en 2D et majoritairement en 3D isométrique (une vue à la Sim City 2000). Ces artistes laissant libre court à leur imagination se lancent alors dans des créations de ville bourrée de détails et la taille de l’image n’en est que plus extravagante.
Les joueurs et utilisateurs de consoles (et ordinateurs) nés dans les années 70/80 sont sensibles au Pixel Art, car ça leur remémore avec nostalgie l’époque de leur enfance et les images pixellisées de leurs jeux vidéo préférés. Cela n’empêche pas les jeunes de la génération “Playstation” d’apprécier le Pixel Art, délaissant les arrondis bien lisses aux profit des courbes “en escalier” avec des contours faits de pixels bien apparents.
Voila pour l’essentiel, car ce billet n’a pas pour but d’être le plus exhaustif possible. Je conclurai par quelques liens pointant vers des sites indispensables selon moi, pour tout fan de Pixel Art. Si vous avez d’autres bonnes adresses, n’hésitez pas à les partager dans les commentaires.
Allez hop, en bonus je vous refile une petite vidéo retrouvée sur un de mes vieux disques durs. C’est le clip 100% Pixel Art “Move your feet” du groupe pop danois Junior Senior. Cette chanson a fait le tour de la terre en 2003. Pour info le clip a été réalisé par l’agence Londonienne Shynola, collectif d’artistes vraiment talentueux, experts en toute forme d’animation et ayant déjà travaillé pour Blur, Beck, Radiohead, Coldplay, Queens of the stone age, etc.
La taille de la vidéo n’est pas un délire de ma part, c’est la résolution d’origine non compressée en format quicktime, soit du 90 x 72 pixels! et dire qu’à l’époque ça passait en plein écran sur nos télévisions via les chaînes musicales M6 et MTV, que du bonheur ces bons gros pixels!
Arrivage de mon dernier colis en provenance du Japon, à savoir la deuxième fournée de jeux Mega CD. Seule petite déception, le vendeur c’était trompé dans ses stocks et le jeu Sol Feace (inclus dans ma commande) n’était plus disponible. Mais grosse satisfaction avec ces 5 nouveaux jeux, véritables classiques de la console, à commencer par 3×3 Eyes Seima Densetsu (RPG reprenant la trame principale du manga et des OAV), Dennin Aleste (shmup culte et indispensable) et Star Wars: Rebel Assault (jeu de tir à base de FMV dont le portage Mega CD est une calamité, mais que la nostalgie plus forte que tout m’a fait acheter).
Et puis Road Blaster Fx (dessin animé “intéractif” dont je dois être un des rares fans sur terre… bon c’est une de mes madeleines de Proust) et Keiou Yugekitai (excellent shmup humoristique que j’adorais tout comme l’épisode Saturn qui alternait avec des phases de plateforme). Une belle brochette de jeux qui viennent s’ajouter à ma collection Mega CD (voire la photo ci-dessous), en attendant de faire l’acquisition de la dernière quinzaine de titres du support qui m’intéressent vraiment, que ce soient des jeux que j’ai adoré à l’époque ou que j’ai longtemps désiré sans pouvoir les essayer.
Pour information, je recherche (entre autre) sur Mega CD les jeux Sonic the hedgehog CD, Silpheed, Ecco the dolphin, Secret of Monkey Island, Shining Force CD, Heimdall, Urusei Yatsura, les 2 épisodes Lunar, Time Gal, et Wondermega Collection. Avis aux vendeurs potentiels. En cadeau, cette petite vidéo/test du cultissime Road Avenger (Road Blaster Fx en japonais).
Cet article est un mélange de plusieurs billets publiés sur mon ancien blog, blog sur lequel j’ai été assez productif en écrivant 826 articles. Comme rien ne se perd, régulièrement je reprendrai certains de mes vieux billets pour leur donner une seconde chance sur glouton barjot, parfois en les améliorant ou en les ré-actualisant. Bonne lecture
Voilà un jeu que dont je suis fan depuis toujours mais dont je n’attendais aucun portage sur nos machines actuelles croyant le genre mort et enterré (LucasArts se faisant tellement discret ces dernières années, surtout qu’ils avaient refourgué le “point’n click” à Telltale Games pour la licence Sam & Max). Bref, l’annonce soudaine d’un portage me fit sauter de joie… puis me fit couler quelques sueurs froides dans le dos à la vue de la nouvelle charte graphique du remake HD. Mais après avoir acheté, joué et terminé “The Secret of Monkey Island™ EDITION SPECIALE” sur le Xbox Live, soyez rassurés, c’est du tout bon.
Même si la refonte graphique est franchement inégale (et je persiste à ne pas y adhérer) mais justifiée et cohérente avec le look des nouveaux épisodes Tales of Monkey Island, LucasArts a génialement remis au goût du jour (et fidèlement) le doublage de tous les dialogues et la bande son, mais plus que tout a permis par la simple pression de la touche select de la manette de basculer à tout moment du remake HD au jeu original en 16 couleurs (CGA, EGA, VGA, etc. ). Ce mode fonctionne à merveille, mais malheureusement l’édition classique est incompatible avec les doublages, la nouvelle bande son et les sous-titres français. Un petit point négatif vite oublié face à un jeu si riche, drôle, incroyablement bien écrit tant au niveau de l’originalité du scénario et des dialogues. Il est rare aujourd’hui, qu’un jeu vaille parfaitement son prix, à savoir 800 points Microsoft.
Je ne vais pas vous mentir, je n’ai pas arrêté d’alterner entre les modes classique et “remaké” car j’estime que graphiquement le jeu a bien vieilli et que les pixels d’origine et leur animation ajoutent un humour visuel supplémentaire (à contrario, LucasArts aurait pu plus travailler l’animation dans le jeu HD). Pour conclure, je vous ai mis ci-dessous les premiers succès que j’avais débloqué et rajouté les 5 derniers “secrets” qu’il me restait à obtenir (pour vous donner un petit coup de main). Depuis j’ai réussi à apprendre toutes les insultes à Guybrush Threepwood.
Info de dernière minute: voici les premières images du remake HD de Monkey Island 2: LeChuck’s Revenge SPECIAL EDITION via cet article de Gameblog.fr
Cet article est un mélange de plusieurs billets publiés sur mon ancien blog, blog sur lequel j’ai été assez productif en écrivant 826 articles. Comme rien ne se perd, régulièrement je reprendrai certains de mes vieux billets pour leur donner une seconde chance sur glouton barjot, parfois en les améliorant ou en les ré-actualisant. Bonne lecture
Un rêve de gosse qui est devenu réalité il y a 1 an. C’est ça qui est bon, après avoir connu la frustration gamin, pouvoir remonter le temps et changer la donne (un peu comme Marty Mc Fly). Attention, je n’ai manqué de rien grâce avec mes parents (que j’adore) qui savaient me satisfaire sans que je sois “pourri gâté”. Mais comme beaucoup d’enfants je rêvais d’acquérir beaucoup de choses mais je gardais ces envies au plus profond de moi, sans même les demander à mes parents. Enfin si, je leur demandais de m’acheter les magazines pour rêver pendant des heures sur les Rock Lords, la NES, les figurines Star Wars… et ce Power Glove! que j’ai acheté à un p’tit gars de Gamekult qui en vendait un complet en boîte, accessoire cultissime de la NES, pseudo ancêtre de la wiimote.
Et puis il est enfin arrivé à la maison, et plus que tout il m’allait comme un gant (sans mauvais jeu de mot). Avec R.O.B, le Power Glove est très certainement l’accessoire ultime et indispensable pour tout collectionneur de jeux vidéo Nintendo. Comme je l’indiquais plus haut le Power Glove est un peu l’ancêtre de la wiimote, du fait de proposer sur une belle brochette de jeux NES un contrôle original (en bougeant des doigts, en levant le bras, en mimant la conduite d’une voiture, etc…. Toutes ces actions permettant de contrôler à l’écran Mario et ses potes de la ludothèque Nintendo en les faisant sauter, tirer, voler, conduire un véhicule, etc…
Le Power Glove fut distribué par Mattel en 1989 et fut un échec commercial du fait de la très faible ludothèque de jeux conçus spécialement pour l’accessoire, et de la réelle complexité d’utilisation du produit. Ci dessous quelques clichés du contenu de la boîte, et 2 scans explicatifs issus de l’épaisse et complète notice (entièrement en français) fournie avec l’accessoire.
Pour finir une petite pub américaine assez efficace…
Billet publié le 12/04/10 et mis à jour le 01/05/11
Mon Loom version française PC CD-rom vient tout juste d’arriver du pays des saucisses et de la bière (et d’Angela Merkel pour ceux qui n’auraient pas encore compris). Il va rejoindre la version disquette Macintosh reçue la semaine dernière et mes autres Point’n Clicks LucasArts/Lucasfilm Games dont la famille est presque complète.
Recto et verso de la boîte du jeu
Mais presque un an après la publication du billet que vous êtes en train de lire, j’ai été contraint de le modifier suite aux commentaires pertinents de l’internaute prénommé “Yoko99″. En fait le vendeur allemand à qui j’ai acheté cette édition française de Loom m’avait affirmé qu’elle incluait une version “talkie” (entendez par là une version avec voix digitalisées anglaises) avec sous-titres français et des graphismes VGA 256 couleurs. Généralement confiant (certains diront naïf), j’ai foncé sur l’occasion et après réception du jeu je me suis empressé de rédiger le billet que vous lisez, mais sans vérifier les dires du vendeur puisque j’avais récemment joué à la version FM-Towns via ScummVM installé sur mon iMac. Je ne m’étais pas rendu compte que j’avais écrit que mon jeu fraîchement acquis incluait des voix digitalisées françaises alors que je souhaitais écrire “voix digitalisées anglaises”, heureusement l’internaute “Yoko99″ me fit remarquer mon erreur.
Contenu de la boîte du jeu
Du coup je décide de prendre le temps le week-end de lancer cette édition du jeu sur mon iMac et d’explorer le contenu du CD-rom pour partager mes impressions avec “Yoko99″, mais quelle ne fut ma surprise. De prime abord, le couvercle de la boîte affiche via un sticker que le jeu est compatible Windows 95, et que la notice du jeu Loom comme les textes à l’écran sont (censés être) en français. A l’intérieur on peut trouver une carte de garantie, une documentation publicitaire pour les jeux licenciés Star Wars ainsi que la notice d’utilisation et d’installation du jeu intègrant (comme dans la 1ère édition du jeu) le cahier de trames ainsi que les codes anti-piratage (qui ne nécessitent plus de filtre rouge pour les déchiffrer).
Arborescence du CD du jeu "Loom" qui renferme d'autres jeux LucasArts
Un autre boîtier renferme un CD-rom officiel labellisé Ubi Soft & LucasArts mais ne mentionne jamais le jeu Loom. Je me décide donc à explorer le contenu du CD via l’arborescence de mon ordinateur et découvre différents sous-dossiers “cachés” proposant l’intégralité des jeux “Secret of Monkey Island”, “Maniac Mansion”, “Battle of Britain” (Their Finest Hour), “Indiana Jones and the Last Crusade”, “Indiana Jones: Fate of Atlantis” et bien évidemment “Loom” (mais pas en version “talkie” ). Je lance “Loom” et découvre bien une version dont les textes sont en français, puis je fais de même avec Maniac Mansion, Monkey Island et Indiana Jones 3 et constate qu’ils sont tous dans la langue de Molière (même s’ils me demandent des codes anti-piratage bien sûr non fournis dans la boîte).
Capture d'écran (via ScummVM) de la version du jeu "Loom" incluse sur le CD-rom
C’est assez surprenant de réaliser qu’Ubisoft pour cette édition ait mis sur le même CD-rom autant de jeux complets pensant que l’acheteur ne pourrait jouer qu’à celui pour lequel Ubisoft fournissait les codes (en l’occurence “Loom” ). Donc pour ceux que ça intéresseraient, sachez que cette édition de “Loom” intègre en fait 6 jeux pour le prix d’un, à vous de trouver sur le Net les codes manquants (mais c’est chose facile) si vous souhaitez tous les essayer. N’hésitez pas à me faire part de vos impressions, et j’aimerais savoir si vous avez également fait ce genre de découvertes. On m’avait dit que cette version était assez rare à trouver mais je ne sais plus que croire, je ne désespère pas cependant de dénicher une version disquettes française ainsi que les derniers Point’n Clicks manquant à ma collection. A bons entendeurs…
Encore merci à Yoko99 sans qui je n’aurais pas pu faire cette étonnante découverte.
J’ai reçu aujourd’hui des Etats Unis un Point’n Click culte du studio Lucasfilm Games/LucasArts, sorti en 1990 sur de nombreux supports (dont Windows, Mac OS, Amiga, Atari, FM Towns, PC Engine). Ce jeu d’aventure jouable au clavier et à la souris à la manière des Monkey Island a la particularité originale de faire faire des actions au personnage que l’on incarne uniquement en jouant des notes sur une portée.
Pour faire plus simple, quand dans un Point’n Click traditionnel vous vouliez faire l’action “ouvrir” (examiner, prendre, etc. ) un objet il fallait cliquer sur le bouton correspondant, et bien dans Loom si vous voulez faire la même action il vous faut cliquer sur des notes de musique étalée sur une portée. Votre expérience au cours du jeu vous fera acquérir de nouvelles notes et la discussion avec d’autres personnages (résolution de quêtes ou simple exploration des niveaux) vous fera apprendre de nouvelles mélodies pour endormir/réveiller quelqu’un, ouvrir, soigner, peindre en vert, transformer l’or en paille, etc.
Mais au-delà de ce gameplay inattendu, Lucasfilm Games a su créer un jeu d’aventure poétique et onirique narrant le périple de Bobbin Threadbare, jeune homme appartenant à la guilde des Tisserands (Loom = métier à tisser). Il part à la recherche des autres membres de sa guilde s’étant transformés en cygnes puis envolés, glanant sur sa route des informations en faisant de drôles de rencontres, y compris d’autres guildes. Ces dernières sont d’ailleurs indispensables dans ce monde imaginaire car elles sont à l’origine de tout, et l’on devine rapidement que la quête principale de Bobbin Threadbare est capitale pour la survie de leur monde. La musique du jeu n’est autre que le Lac des Cygnes de Tchaikovsky, la musique étant importante et omniprésente dans le concept de Loom. Tellement que la boîte de la première édition renferme en plus des disquettes de jeu et de la notice, une cassette audio de 30 minutes racontant l’histoire de la naissance de Bobbin Threadbare et du monde de Loom.
On y trouve également un “book of patterns” (livre des trames) renfermant les descriptifs des trames musicales principales accompagnés d’emplacements vides pour que le joueur note lui-même au crayon de papier les mélodies qu’il découvrira durant le jeu. La couverture intérieure de jeu dissimule les codes “anti-piratage” de l’époque, déchiffrables avec le filtre rouge fourni accompagnant le jeu (voir photos dessus et dessous).
Dans les jours qui suivent je devrais recevoir d’Allemagne un Loom comme neuf en version française boîte PC CD-rom, et vais pouvoir le faire tourner avec l’émulateur scummVM pour profiter de dialogues et de musiques en qualité CD (ça changera de la version originale 16 couleurs et musique midi). En attendant je vous invite à découvrir ce jeu magique mais très (trop) court via la petite vidéo ci-dessous.
Première fournée d’une livraison de jeux japonais indispensables pour toute collection Mega CD qui se respecte. On commence les hostilités avec Dragon’s Lair, version moins belle au niveau de la compression vidéo (hardware oblige) que sur 3DO & CDi mais tout de même réussie. Ensuite Rise of the Dragon, un jeu d’aventure graphique cyberpunk que je rêvais de faire à sa sortie sur PC en 1990 (et joué récemment sous l’émulateur Dosbox) et que je voulais pour ma collection. Puis Burai: Hachigyoku no Yuushi Densetsu, portage Mega CD du RPG sorti sur NEC PC Engine et magnifiquement “chara-designé” par Shingo Araki (dieu que je vénère ce dessinateur).
Restons dans le RPG avec Cosmic Fantasy Stories, jeu qui m’intriguait depuis un certain temps car j’avais il y a longtemps adoré (et terminé) 2 épisodes de cette saga sur PC Engine et je ne sais si celui-ci est un portage, une compilation ou un jeu original. Et dans les classiques du Mega CD Prince of Persia, une valeur sûre quelque soit la machine qui l’accueille, ainsi que Thunder Storm Fx (un dessin animé intéractif à la Dragon’s Lair) qui vous met aux commandes d’un hélicoptère et Yumemi Yakata no Monogatari, jeu d’aventure (à la Myst ou 7th Guest) conçu à base de cinématiques et images de synthèse “innovantes” pour l’époque.