Eh bien ça y est il est enfin sorti, Costume Quest, le nouveau jeu des Studio Double Fine (Psychonauts, Brütal legend), jeu créé par Tasha Harris et supervisé par Tim Schafer, big boss et papa de Double Fine. Bref ce nouveau titre conçu principalement pour les plateformes de téléchargement Xbox Live et PlayStation Network est un jeu d’aventure RPG bourré d’humour tout en cell shading. A peine téléchargé sur ma Xbox 360 pour 1200 points, je lui ai consacré 2 bonnes heures sans pouvoir lâcher la manette, l’univers graphique et l’humour étant vraiment addictifs, et détail non négligeable, tout est en français (interface, dialogues, texte sur les décors).
C’est avant tout l’histoire d’un petit garçon prénommé Reynold et de sa sœur Wren sur le point d’aller frapper aux portes de leurs voisins (et leur demander des friandises) puisque c’est le soir d’Halloween. Après quelques dialogues bien poilants (dignes des précédentes productions Tim Schafer) entre les parents et les enfants qui ne cessent de se chamailler sur qui a le meilleur costume et qui est le plus âgé (à quelques minutes près), il m’a fallu choisir entre les 2 enfants mon personnage principal jouable.
Je choisis Reynold, et commence à me déplacer chez le voisinage suivi de ma sœur. On frappe à une porte pour demander des bonbons, mais quand celle-ci s’ouvre la fine équipe est accueillie par une sorte de gobelin qui révèle la raison de sa présence: voler tous les bonbons de la ville pour les ramener à son maître (dans un monde parallèle). Le vrai problème, c’est qu’il va enlever Wren devant vos yeux la prenant pour une friandise géante. Il va donc falloir la retrouver avec pour seules armes votre costume en carton et votre courage.
Mais en débutant votre aventure, et au premier affrontement avec un autre gobelin, le costume de robot en carton de Reynold se transforme en vrai robot géant (genre mecha japonais avec tir de missiles à la Macross). Le jeu va donc alterner phases d’exploration permettant de faire évoluer l’histoire via la découverte de quêtes, avec son lot d’items cachés ou à acheter dans des boutiques (la monnaie étant les bonbons), et phases de combat (à la Final Fantasy VII).
Les combats permettent de faire gagner des points d’expérience au héros et autres personnages composant sa fine équipe. Durant l’aventure il faudra (entre autre) trouver des patrons de costumes, puis pour chaque modèle dénicher les 3 articles nécessaires pour le réaliser. En cas de réussite, Reynold pourra changer de costume grâce à ceux en sa possession et multiplier ses techniques de combat. Bref un RPG d’apparence classique, mais qui ne l’est pas grâce à son look si particulier et à son humour omniprésent. Un achat juste indispensable, allez-y les yeux fermés c’est du tout bon.
Je crois que bientôt il ne me manquera plus que quelques poils de la moustache de Tim Schafer (et donc son A.D.N.) pour terminer ma collection. Entre les jeux LucasArts/Lucasfilm Games sur lesquels Master Tim a bossé, mais également les titres conçus chez Double Fine (Psychonauts & Brütal Legend), je pense posséder tout ce que je recherchais (jeux, soundtrack et autres goodies).
Le fanboy qui sommeille en moi est aux anges avec ce dernier arrivage über-méga-giga-cosmico précieux à mes yeux: un sticker de Brütal Legend… et là vous vous dites, ça y est il a touché le fond (d’autres au fond de la salle diront que c’est déjà le cas depuis longtemps). Non non, je déconne, le sticker c’est juste un petit cadeau bonux de Double Fine, en fait je faisais allusion au soundtrack de Psychonauts dédicacé par son compositeur Peter McConnell (dont je fais partie du fanclub international qui ne connait que 3 membres) et plus important encore, des posters Psychonauts et Brütal Legend (qu’il me faut encadrer au plus vite) dédicacés par leur papa Tim Schafer himself .
Prochaine étape, avoir recours à la chirurgie esthétique pour ressembler à Tim Schafer, le kidnapper et me faire passer pour lui auprès de son entourage, ou bien cloner Tim à partir de l’A.D.N. récupéré sur un de ses poils dans l’unique but de me faire prendre en photo à ses côtés… Oups, j’ai failli oublier, c’est l’heure de mes comprimés.
Et oui, hier c’était mon anniversaire, hop une année de plus pour moi mais également une année de plus dans l’histoire des jeux vidéo. Et le gros problème depuis quelques années, c’est que tous les éditeurs souhaitent sortir leur jeux phares entre octobre et décembre, créant un embouteillage en fin d’année avec trop de bons jeux. Il faut donc faire un choix (ou pas) et du coup je profite de mon anniversaire pour faire le plein de bons titres (même si GTA Ballad of Gay Tony, Modern Warfare 2, Dragon Ages, Tekken 6 et d’autres petites perles arriveront dans très peu de temps).
C’est donc une vague déferlante de bons titres qui me submerge, je ne sais plus où donner de la tête même si je mets une grosse priorité sur le jeu de Tim Schafer & Double Fine. J’ai donc eu la chance de recevoir le très attendu Uncharted 2: Among Thieves en édition collector et Brütal Legend sur Xbox 360 (dont je me suis acheté la version PS3). Je veux d’abord finir ce-dernier (sur 360) même si je ne complète pas toutes les quêtes annexes la première fois, car après je ne veux me consacrer qu’au blockbuster Uncharted 2: Among Thieves. Soit dit en passant, Je suis presque à la fin de Brütal Legend et c’est une vraie bombe avec des subtilités stratégiques (genre RTS) vraiment inattendues.
Et puis 2 jeux indispensables sur leur console respective, Forza Motorsport 3 et Ninja Gaiden Sigma 2. On ne se refait pas, je sais mais c”était trop tentant, et je réalise que ça faisait un certain temps que je n’avais pas investi dans des jeux Next Gen, investissant plus dans le rétrogaming. Mais quand un jeu est bon…