Parce que ma collection de jeux vidéo est en perpétuelle évolution j’ai refait dernièrement un petit point sur les Point’n Click LucasArts/Lucafilm Games en ma possession. En fait il ne me manque vraiment que 4 titres, sachant que je ne recherche que des premières éditions (boîte carton) françaises: Maniac Mansion, The Secret of Monkey Island, Monkey Island 2: Le Chuck’s Revenge et Indiana Jones and the Fate of Atlantis.
Et puis, toujours pour parfaire ma collection, dans la catégorie des jeux que je ne recherche pas aussi urgemment que ceux cités plus haut, j’aimerais bien trouver un Loom complet en français (version IBM 3,5′ ) car je possède actuellement une version US Macintosh (mais bon, il parait que c’est super dur à trouver) ainsi que les épisodes 3 et 4 de la saga Monkey Island même si ce sont ceux qui m’intéressent le moins (surtout pour le passage à la 3D d’Escape from Monkey Island).
Vous savez donc quoi faire si vous possédez l’un de ces jeux, n’allez surtout pas le jeter à la poubelle ou le mettre en vente sur le web… Ne commettez pas l’impensable, vous ferez un heureux (d’où l’idée d’un Téléthon pour jeux utilisant le SCUMM: SCUMMathon). Et un gamer heureux, c’est un bon point pour votre Karma, qui sait, vous ne souhaiteriez pas être réincarnés en N-Gage ou en Gizmondo?
Même si d’ordinaire je ne recherche que les 1ères éditions françaises de vieux Point’n Click Lucasfilm Games/LucasArts, je suis tombé sur cette compilation éditée en 1994 par Ubi Soft affichant fièrement une compatibilité EGA/VGA, IBM PC 386, Windows 3.X (donc MSDOS) et carte son Adlib (ça ne me rajeunit pas). Des caractéristiques incompréhensibles pour les jeunes têtes blondes nées après 2000.
Ayant pas mal de difficultés (mais je ne désespère pas, je sais être patient) à trouver une 1ère édition française de l’excellent “Maniac Mansion”, je n’ai pas hésité une seconde pour acheter cette compilation l’intégrant ainsi que “The Secret of Monkey Island” sur support CD-rom. Cette édition budget se distingue nettement des ré-éditions (compilation ou non) “LucasArts Classique” que l’on arrive à trouver assez facilement en boîte carton ou boîtier DVD. Sa distribution française a dû être assez confidentielle car je ne la connaissais pas.
“Maniac Mansion” est un titre qui a révolutionné le jeu vidéo à sa sortie en 1987, d’une part grâce à la création de son moteur nommé SCUMM (Script Creation Utility for Maniac Mansion) et toutes les innovations qui en ont découlé: fins, déroulement du jeu et obtention des indices différents selon le choix des personnages jouables, interface intuitive à la souris (et non plus textuelle) pour choisir des actions (donner, ouvrir, fermer, etc. ), créant et optimisant d’entrée le genre Point’n Click. Tout cela inclus dans une histoire de film d’horreur à l’humour complètement déjanté, vous obtenez l’un des meilleurs titres de l’histoire du jeu vidéo. Juste indispensable.
Aujourd’hui nous sommes le vendredi 16 “rocktobre” (le jeu de mot ne vient pas de moi mais de Monsieur Tim Schafer himself), jour de sortie française de “Brütal Legend“. Un jeu que j’attends désespérément depuis des mois mais auquel je ne pourrai jouer qu’à partir du 27 octobre prochain, jour de mon anniversaire où ma femme compte me l’offrir avec “Uncharted 2: Among Thieves” (je ne vous raconte pas le calvaire, mais c’est en cours de négociation avec ma chère et tendre).
Bref, Tim Schafer est un grand monsieur du jeu vidéo puisque chez Lusafilm Games (aujourd’hui LucasArts) il participa au développement de Maniac Mansion, des 2 premiers épisodes des Monkey Island, de Day of the Tentacle et Indiana Jones & the fate of Atlantis. Puis LucasArts lui laissa carte blanche pour créer Full Throttle et Grim Fandango, après quoi il quittera la société pour monter sa propre boîte Double Fine et oeuvrer sur Psychonauts et Brütal Legend. Il y a pire comme CV, car tous les titres énumérés furent des succès critiques (bien que pas toujours commerciaux) contribuant à faire évoluer le médium vidéoludique. Avant d’être un artisan du jeu vidéo, Tim Schafer est surtout un écrivain talentueux, et c’est très certainement l’humour (premier degré, second degré et/ou noir) omniprésent dans sa narration ingénieuse qui lui valu la reconnaissance des joueurs et des pères du jeu vidéo.
Gameblog.fr a eu la chance de poser quelques questions au papa de “Brütal Legend“, allez-y les yeux fermés (enfin non ouvrez-les) en cliquant sur le lien ci-dessous: