Escape From Monkey Island (Mac)

By neocalimero, 14 février 2011 21:48

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J’ai un petit peu de retard avec les derniers colis (remplis de vieilleries vidéoludiques) reçus depuis 2 semaines, mais je vais faire au mieux pour partager tout ça avec vous. Je suis donc tombé récemment sur une bonne opportunité, un internaute qui se séparait pour trois fois rien d’un “Escape From Monkey Island” version Mac et en français. J’adore les Point’n Click vous le savez, et même si ce 4ème épisode de la célèbre licence Monkey Island (sorti en 2000) est certainement l’opus m’intéressant le moins (car en 3D), ben j’ai été faible… Wink

J’ai pu constater l’état quasi neuf de la boîte et de son contenu, 2 CD-rom incluant jeu et notice d’utilisation. Il faut croire qu’en 2000, les éditeurs commençaient déjà à faire un maximum d’économie en supprimant les livrets d’utilisation, une manière involontaire (ou pas) et avant-gardiste vers le tout dématérialisé qui fait débat en 2011. Le rendu 3D de cet épisode m’a toujours rebuté, mais je pense faire un effort pour lui laisser une nouvelle chance. Il me reste encore à trouver les 3 premiers épisodes en version boîte française.

Histoire que vous compreniez (et partagiez) ou pas l’opinion “légèrement” négative que j’avais pour ce jeu à sa sortie, car j’étais un intégriste pro 2D pas toujours objectif je l’avoue, voici une petite vidéo vous présentant le début du jeu. Bon visionnage. Wink


Tengai Makyô et le Svastika

By neocalimero, 12 février 2011 14:33

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Certains d’entre vous ont peut-être remarqué cette croix “卍” pas vraiment anecdotique illustrant divers documents liés au jeu “Tengai Makyô II Manji Maru” décliné sur différentes consoles (NEC PC Engine, Nintendo DS et Game Cube, Sony PlayStation 2, etc.). Pour un occidental, à cause des évènements liés à l’histoire de l’Europe, cette croix nommée “svastika” a une connotation négative faisant directement allusion au nazisme prônant la supériorité de la race aryenne idéalisée par Adolf Hitler.

Différentes versions du Svastika sans aucune connotation haineuse ou négative

Comme quoi, selon ses origines historiques, géographiques, ethniques ou religieuses, un homme peut interpréter un symbole de différentes manières. Car bien avant qu’Adolf Hitler ne s’approprie ce que nous appellons communément la croix gammée (parce qu’elle est composée 4 fois de la lettre grecque gamma), ce symbole était déjà utilisé il y a plus de 2000 ans en orient par différentes religions ou cultes tel que le boudhisme. A la différence du nazisme qui inclina le svastika de 45 degrés avec un sens de rotation vers la droite, les orientaux attribuent différentes significations positives à ce symbole qu’il soit orienté vers la gauche comme la droite.

Budha et un Svastika sur le torse, chose contradictoire pour un occidental mal informé

Chez les japonais dont certains vénèrent la déesse Kannon (ou bodhisattva de la compassion) le svastika orienté vers la gauche est prononcée “manji” ou “omote manji” et symbolise l’amour et la compassion. Par opposition quand il est orienté vers la droite, le symbole se prononce “ura manji” ou “gyaku manji” et est associé à l’intelligence et à l’énergie. Nous sommes donc très loin des idées défendues par le nazisme. En orient donc, selon le pays et ses religions pratiquées en Chine, Inde, ou Japon, le svastika aura différentes significations: tantôt associé à l’esprit de boudha et à une promesse d’accession au nirvana, au mouvement perpétuel de l’univers et de son éternelle évolution, voire de l’illumination spirituelle ou de la compassion, jamais le svastika n’aura la connotation négative exclusive au nazisme.

Le Svastika dans le jeu "Tengai Makyô II Manji Maru"

Pour revenir à la série Tengai Makyô et au 2ème épisode sous-titré Manji Maru, le svastika fait carrément partie intégrante du nom du personnage principal. Inutile d’insister sur le fait que ce personnage, avec un nom pareil ne peut être que l’incarnation du héros courageux et bienveillant envers la veuve et l’orphelin. Mais au-delà de la symbolique  (ou du cliché au choix) dans le nom de ce personnage, Tengai Makyô II Manji Maru est un incroyable RPG qui peut rebuter un jeune joueur par sa réalisation technique un peu dépassée dans la version d’origine sortie en 1992, l’occasion rêvée d’essayer le remake sur Game Cube ou PlayStation 2.

A l’avenir, à la vision de cette croix sur la poitrine d’un boudha ou sur un document oriental, ayez l’esprit ouvert et chassez l’image négative involontairement véhiculée par la mémoire collective de nos anciens.

Dragon’s Lair: statue de la princesse Daphne

By neocalimero, 11 février 2011 22:39

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Les amoureux de la licence Dragon’s Lair sont aux anges car les produits dérivés liés à cette série ne sont pas légion (quelques lunchbox d’époque et autres figurines articulées pour la sortie de l’épisode 3D “Return to the Lair” en 2002), et pourtant le premier jeu est sorti en arcade en 1983. Je peux vous dire que ces dernières années j’ai cherché sur le Net d’éventuelles statues de Dirk, Daphne ou autres créatures issues du bestiaire de la franchise, mais je n’ai jamais rien trouvé, nada, nothing… Et puis ce soir par le plus grand des hasards je suis tombé sur une annonce de pré-commande de ça:

Visuel officiel de la magnifique statue et croquis préparatoire par Electric Tiki Design

Les artistes de Electric Tiki Design ont eu la bonne idée de créer cette magnifique statue de la Princesse Daphne, dont les pré-commandes sont ouvertes pour une commercialisation de l’objet courant 2ème trimestre 2011. C’est Sideshow qui le distribuera, la statue fait environ 36cm de haut et devrait coûter entre 200 et 250 euros. Elle est vraiment magnifique, mais j’aurai apprécié qu’Electric Tiki Design nous gratifie également d’un chevalier Dirk en mouvement. Cela dit, le choix de ce personnage féminin est parfaitement justifiée puisqu’il fait partie d’une série nommée “Animated Ladies” qui inclut également La Fée Clochette et Minnie Mouse. Une 2ème série est déjà planifiée, rassemblant Ariel la Petite Sirène, Sally de Night Before Christmas et surtout Kimberly du jeu Space Ace (également de Don Bluth, le papa de Dragon’s Lair).

Admirez les finitions et détails de cette belle ingénue

En bon fan du travail de Don Bluth et de Dragon’s Lair, je vous avoue être super tenté par cette pièce (ainsi que la future Kimberly), mais aucunement pour sa plastique de pinup… Tiens pour l’anecdote, saviez-vous que pour le développement de Dragon’s Lair, le budget étant très limité et ne permettant pas à Don Bluth d’embaucher un modèle féminin (de chair et d’os) pour créer le personnage de Daphne, il s’inspira des photos d’un magazine Playboy. Vous comprendrez mieux pourquoi la tenue de la princesse est transparente. Wink

Photo du soir

By neocalimero, 10 février 2011 22:06

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Avant de regarder sur TF1 les justifications de notre cher président face aux français, animées par le très corporate Jean-Pierre Pernaud (bon dieu ils auraient pu choisir un vrai journaliste politique comme Alain Duhamel ou Jean-Michel Apathie), j’avais envie de prendre une petite photo de circonstance. C’est parce que je viens de placer ma borne d’arcade dans la salle de jeu, que je pense m’en débarrasser prochainement pour une Astro City ou Egret II, et que j’ai partagé avec vous 2 billets sur mes PCB Toki et Shadow Dancer. Sur ce, bon plateau TV avec Sarko… ou pas. Wink

Mes bonnes vieilles borne Arcades Electronic et TV cathodique pour consoles rétro

Toki/Juju Densetsu (Arcade)

By neocalimero, 10 février 2011 17:57

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Toki fait partie de ces vieux jeux d’arcade plein de bonnes vibrations, qui en plus de rappeler à chaque joueur des souvenirs de cette belle époque (la fin des années 80), a ce je ne sais quoi de visuel et sonore immédiatement addictif. Si je vous dis que vous allez prendre le contrôle d’un pauvre bougre en tenue d’indigène, transformé en singe par un méchant sorcier juste après s’être fait enlever sa copine… Non non, ne fuyez pas car ce jeu de café va vous proposer le nec plus ultra du jeu de plateforme des eighties, à ranger à côté des Ghouls & Ghosts, Legend of Hero Tonma et autres Shadow Dancer.

PCB originale du jeu Toki (TAD Coporation - 1989)

Toki (ou Juju Densetsu en japonais) est donc un jeu de plateformes développé par TAD Corporation et commercialisé en 1989 pour le marché de l’arcade. Comme je vous l’ai expliqué plus haut, le personnage que vous allez diriger dans cette aventure vient de se faire transformer en singe, mais pas vraiment gâté par la nature car il a une grosse tête et un petit corps. Il peut sauter, se baisser et ramper (même nager sous l’eau dans certains niveaux) et peut envoyer des projectiles avec sa bouche dans toutes les directions. Des aptitudes indispensables pour survivre au milieu des différents stages du jeu dans lesquels les ennemis surgissent de partout (ciel, sol, gauche, droite) et les chausse-trappes sont vicieux et bien dissimulés.

Captures d'écran du jeu

Sur son chemin, notre primate à la dégaine nonchalante trouvera différents bonus boostant tantôt la puissance de ses tirs, tantôt la hauteur de ses sauts (il faut le voir chausser de magnifiques baskets) ou proposant un superbe et protecteur casque de footballeur américain. A l’image de Super Mario, Toki (oui j’ai envie d’appeler ce singe Toki) pourra également sauter sur certains ennemis pour les éliminer et lui permettre de sauter plus haut ou atteindre des endroits inaccessibles. Le jeu est divisé en 6 mondes se terminant chacun par l’affrontement d’un boss utilisant une technique d’attaque et un point faible propre.

Flyers américain de Toki et japonais de Juju Densetsu

L’aspect général du jeu (graphismes, musique et animation) est vraiment réussi et la difficulté vraiment bien dosée, ne comptez pas finir le jeu du premier coup. Mais pour autant, la maniabilité du personnage est exemplaire, il répond au quart de tour mais l’agencement des décors et l’emplacement des ennemis va vous faire vivre l’enfer (et utiliser des crédits) surtout sur le dernier monde. Une bonne chose, car vous en aurez pour votre argent et pourrez vous vanter d’avoir fini Toki (sans pour autant figurer dans le Guiness Book of Records). Wink

Une photo d'écran de ma vieille borne avec de belles (et indispensables) scanlines

Pour l’anecdote, Toki a été adapté sur de nombreux supports, ordinateurs familiaux tels que l’Amiga et l’Atari ST ainsi que sur la console portable Lynx d’Atari, sur NES et SEGA Mega Drive. Un remake HD est en développement depuis plus d’1 an, conçu indépendamment par les p’tits gars (fans de l’original) de Golgoth Studio. Cette version devait être commercialisée sur le Xbox Live, mais fin 2010 Microsoft a annulé son implication dans l’édition du jeu. Le futur de ce remake semble temporairement compromis malgré la qualité de l’adaptation, mais je me demande si les créateurs du jeu original ont leur mot à dire par rapport au copyright du titre de TAD Corporation.

Copyright de la PCB américaine de Toki

Pour finir, voici une petite vidéo vous présentant les premiers niveaux colorés du jeu et la musique humoristique à l’image des mimiques et autres dégaines des personnages du jeu. Toki est réellement un classique de l’Arcade que je vous conseille d’essayer via un émulateur tel que MAME si vous n’avez pas la chance de posséder une borne, ou sur Mega Drive (car le portage n’est pas mauvais).


Shadow Dancer (Arcade)

By neocalimero, 9 février 2011 21:00

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C’est en continuant l’aménagement de ma salle de jeu et en y incluant ma borne Arcades Electronic que j’ai fait un petit point sur les jeux (format PCB Jamma) en ma possession. Je dois bien avouer que la lecture d’un article qui évoquait rapidement les PCB originales et les bootleg (copies), m’a donné envie de vérifier mes jeux à la loupe. Et puis, joueur nostalgique, je me suis arrêté sur le jeu Shadow Dancer, me remémorant les heures passées dessus dans les salles d’arcade enfumées de mon enfance.

PCB originale du jeu Shadow Dancer (SEGA - 1989)

Shadow Dancer est édité par SEGA en 1989 et fait suite officiellement au célèbre Shinobi sorti en arcade en 1987. Le jeu est développé sur System 18, une architecture 16 bits aux normes jamma conçue par SEGA pour leurs bornes d’arcade. Shadow Dancer reprend le gameplay du précédent épisode (mais avec quelques petites nouveautés) puisque l’on incarne à nouveau le ninja Joe Musashi dans un jeu de plateforme/action vu de côté. Il peut sauter, s’accroupir (tout en avançant), envoyer des shurikens et utiliser son katana au corps à corps. Mais le petit plus de ce nouvel opus est le chien qui accompagne Joe (apparemment de race uski), animal à qui l’on peut ordonner de foncer sur un ennemi et l’immobiliser quelques secondes.

Flyers du jeu en version japonaise, américaine et européenne

Cette technique permet de progresser plus facilement quand un ennemi nous empêche d’avancer à cause de ses tirs incessants. Mais si vous laissez trop longtemps votre chien se défaire avec sa cible, il est blessé et vous rejoint bredouille en prenant l’apparence d’un chiot pendant un certain temps (puis il reprendra sa taille adulte). La présence de cet animal est vraiment bien pensée et ajoute un côté tactique non négligeable, même très utile pour trouver et désamorcer toutes les bombes disséminées par des terroristes au fil des niveaux. Il est également possible de se rendre dans l’arrière plan du décors, et quand c’est nécessaire de faire appel à un pouvoir magique dévastant tout ennemi présent à l’écran.

Captures d'écran du jeu (l'image du milieu est un stage bonus)

Graphiquement le jeu est une pure merveille pour les amoureux de 2D, les personnages comme les décors sont détaillés et bien animés, les différents stages sont variés (aéroport, entrepôt, port, décharge, grotte, etc. ) et les sons comme les musiques vraiment réussis. Les fans de Joe Musashi remarqueront beaucoup de similitudes visuelles (le chien en moins) au niveau des décors et niveaux avec l’excellent Revenge of Shinobi (The Super Shinobi en japonais) sorti la même année sur SEGA Mega Drive. Je ne sais pas si les développeurs des 2 titres (Arcade et Mega Drive) ont collaboré ensemble ou se sont piqué des idées, mais dans tous les cas, tant mieux pour le joueur qui hérite de 2 titres de qualité.

Sceau officiel de SEGA confirmant l'authenticité de la PCB

La console Mega Drive a hérité également 1 an plus tard d’un jeu nommé Shadow Dancer, mais bizarrement même s’il est très réussi ce n’est pas une adaptation de la borne d’arcade sortie en 1989. Le personnage principal est toujours Joe Musashi, il est toujours accompagné de son chien et le gameplay est similaire mais tous les niveaux sont différents. A contrario, quasiment tous les ordinateurs familiaux commercialisés en occident (Amiga, Atari, Amstrad, etc. ) accueillirent des adaptations plus ou moins réussies de la version arcade (mais toujours en deçà de la version d’origine). Je vais conclure par cette vidéo qui présente la totalité du jeu, vous permettant de vous en faire une idée plus précise avec des images qui bougent. Wink


Mega Drive nostalgeek

By neocalimero, 8 février 2011 17:20

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L’autre jour en lisant un article sur le blog “Y’a trop de trucs bien à acheter!” (tout un programme), dans lequel son auteur (aussi fan que moi de la Mega Drive) détaillait ses dernières acquisitions, certaines me remémorèrent de bons vieux souvenirs. Voir des vieux magazines japonais de jeux vidéo de l’ère 8/16 bits, c’est une vraie madeleine de Proust, une époque où le joueur passionné européen devait se contenter de notice de jeu multilingue imprimée en noir et blanc et dénuée d’illustrations. L’obtention d’une cartouche japonaise devenant alors le Saint Graal, débordant de couleurs et de précieux artworks car en 1989 le joueur était aussi fan de japanimation et de manga (encore inconnus du grand public français).

DVD japonais "The Game Library Series" consacré à la Mega Drive

C’était la Préhistoire pour l’animation japonaise en France (Animeland était encore un fanzine) et les joueurs bavaient sur les photos floues de la rubrique import du magazine Player One, espérant gagner une Neo Geo pour Noël. Bref tout ça m’a donné envie de me replonger dans les magazines français et japonais de l’époque en ma possession, et du coup de me remettre à investiguer sur le Net des petites annonces correspondantes. Et après quelques recherches sur ebay et Yahoo Japan Auction, j’ai trouvé mon bonheur:

Magazines "Mega Drive Fan" et autres guides japonais consacrés aux jeux Mega Drive

Cinq numéros du magazine “Mega Drive Fan” (avec leur guide book) bourrés de reviews et pubs d’époque, ainsi qu’un peu moins d’une trentaine de guides officiels de jeux Mega Drive, de l’or en barre je vous dis. Ajoutez à cela un DVD “encyclopédique” des premiers jeux de la Mega Drive bourré de vidéos et interviews, et le SEGA (Mega Drive) GAGA-maniaque que je suis est au paradis de la Dreamcast et de Segata Sanchiro. Des colis que j’attends avec une certaine impatience. In Love

Far East of Eden & l’émulation

By neocalimero, 4 février 2011 20:43

De manière générale, l’émulation, qui consiste à faire tourner un jeu sur une autre machine que celle pour laquelle il a été conçu, a pour finalité (théorique) de proposer aux joueurs des titres dont les consoles (ou ordinateurs) ne sont plus commercialisées. Ce principe empirique a pour but de satisfaire les aficionados du “rétrogaming” (dont je fais partie), continuant de faire vivre certains monuments du jeu vidéo issus de la préhistoire vidéoludique. C’est aussi une chance d’essayer des titres mythiques que l’on n’a pa pu jouer dans son enfance, flirtant entre la madeleine de Proust et la dernière barrière avant d’aller acheter une vieille console sur ebay ou dans un vide-grenier. Mais ne soyons pas naïfs, l’émulation peut devenir un fléau quand elle concerne des consoles contemporaines encore commercialisées comme c’est encore le cas avec la Nintendo DS. Mais sur ce blog, seule l’émulation “rétrogaming” nous intéresse, celle qui permet à des joueurs d’accéder à de bons vieux jeux plus commercialisés depuis bien longtemps et même jamais commercialisés en dehors du Japon.

Pour faire tourner des jeux PC Engine sur votre ordinateur, le meilleur émulateur est sans conteste Magic Engine. Il permet de jouer aux jeux HuCard, CDrom², Super CDrom² et même Arcade CDrom². Vous pourrez donc utiliser les CD originaux dans le lecteur de votre ordinateur (ce qui nous intéresse pour les jeux de la licence Tengai Makyô), mais pour les HuCard il vous faudra télécharger les roms correspondantes. Magic Engine est payant mais vous pouvez télécharger une version démo limitée à 5 minutes de jeu mais reconductible à l’infini.

NeoRage X est un des meilleurs émulateurs Neo Geo AES/MVS vous permettant de jouer sur votre ordinateur à des titres légendaires de l’histoire de l’arcade. NeoRage X est gratuit, ne demande pas beaucoup de ressources pour tourner correctement, mais plus que tout va vous permettre d’essayer Tengai Makyô Shinden/Kabuki Klash.

Visual Boy Advance est certainement un des meilleurs émulateurs Game Boy Advance mais également Game Boy Color et Game Boy. Il est gratuit et vous permettra de jouer à “Oriental Blue Ao no Tengai”, mais en japonais car à ce jour aucune traduction n’est encore disponible.

ZSNES est un des meilleurs émulateurs Super Nintendo/N.E.S./Famicom proposant des versions Windows et Mac OS. Il est totalement gratuit et vous permettra de jouer à “Tengai Makyô Zero” en espérant qu’une traduction anglaise apparaisse un jour pour les joueurs ne pratiquant pas le japonais.

Nouvelle rubrique du blog: Tengai Makyô

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By neocalimero, 4 février 2011 19:49

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Far East of Eden (天外魔境/Tengai Makyô) est une série de jeux créée il y a 20 ans par Oji Hiroi et déclinée majoritairement sous forme de RPG souvent humoristiques et colorés. Extrêmement populaire au Japon, à tel point qu’elle fut même adaptée en fighting games et en machine à sous, cette saga ne connut jamais les honneurs de traduction et commercialisation officielles aux Etats Unis comme en Europe. Mais malgré la barrière de la langue, les joueurs français découvrirent les indéniables qualités de cette série via les tests import de magazines Jeu Vidéo de l’époque tels que Joypad et son chroniqueur Grégoire Hellot. Cela n’empêchera pas les éditeurs occidentaux de rester jusqu’à aujourd’hui très frileux sur le sujet de l’importation et de la localisation de la licence Far East of Eden dans nos contrées… mais sans jamais remettre en question ma passion pour cette série mythique que je tenterai de partager avec vous dans cette section du blog via tests, chronologie & historique de la série, produits dérivés, mythologie, projets avortés, albums, guides & solutions, etc.

Une vieille photo de l'époque où j'ai commencé officiellement à collectionner les jeux de la licence

Pour accéder à cette nouvelle partie du blog, rien de plus simple, cliquez (comme indiqué sur l’image ci-dessous) sur le bouton du blog nommé “天外魔境 – Far East of Eden“. Cette section compilera tous les billets concernant la licence déjà publiés par le passé sur le blog, plus bien évidemment tous les futurs articles (tests, chronologie & historique de la série, produits dérivés, mythologie, projets avortés, albums, guides & solutions). Pour l’anecdote, j’avais déjà fait cette tentative sur Gameblog, mais à bien y réfléchir je préfère rapatrier (et intégrer) tout ce contenu sur glouton barjot, ça ne peut que l’enrichir et partager avec vous de nouvelles choses. Voila, c’est officiel, glouton barjot devient aussi un site non officiel français sur la série Far East of Eden (天外魔境/Tengai Makyô). Wink

Capture d'écran de l'endroit où cliquer pour accéder à la nouvelle rubrique

Kabuki Klash sur Neo Geo (MVS)

By neocalimero, 2 février 2011 20:08

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Le jeu kabuki Klash dans une version MVS complète était une des dernières pièces manquantes pour compléter ma ludothèque liée à la licence Tengai Makyô/Far East of Eden. J’ai réussi à rassembler avec le temps tous les jeux de la franchise en “first print” (dans leur première édition) sur tout support, de la NEC PC Engine CDrom² (1989) à la PlayStation Portable (2008). De mémoire il ne me manque que les ré-éditions “petit budget” ainsi qu’une édition spéciale du jeu “Tengai Makyô Fuun Kabukiden” dans un boîtier métallique. Mais revenons à ce Kabuki Klash sur système Neo Geo (MVS).

Avant de devenir une console de salon au format cartouche (AES) ou CD-rom au choix, la Neo Geo (système MVS) fut conçue pour le marché des bornes d’arcade. Parce que rien ne se perd, la majorité du temps le constructeur SNK distribua chaque jeu sur ces 3 supports, sauf pour quelques exclusivités. Kabuki Klash connut cette chance, et je fis donc l’acquisition en version japonaise (Tengai Makyô Shinden) des versions complètes AES et CD, ainsi qu’en loose (sans boite ni documentation) des cartouches MVS version US et japonaise. Bien entendu, éternel insatisfait il fallait que je me procure un kit complet MVS, j’ai mis presqu’un an pour en trouver un à bon prix, mais c’est désormais chose faite.

Bref, Kabuki Klash (Tengai Makyô Shinden en version japonaise) est un V.S. Fighting Game assez commun mais suffisamment bien réalisé pour ne pas être ignoré, surtout si l’on est fan des 3 premiers RPG de la licence dans lesquels il emprunte ses personnages jouables. Les combattants que vous pourrez incarner sont au nombre de 8 et proposent des styles de jeu bien distincts, mais il est déplorable de ne pouvoir utiliser les 2 boss de fin (sauf en réalisant un cheat code). Le jeu propose Normal Mode, Battle Mode (mode 2 joueurs dans lequel vous pourrez activer/désactiver les items et choisir parmi les 12 stages) et Time Attack. Malgré l’identité propre de ce Kabuki Klash, les puristes lui préfèreront Samurai Shodown (Samurai Spirits) ou Last Blade (Bakumatsu Roman – Gekka no Kenshi), mais il mérite vraiment qu’on s’y attarde.


Comme vous le constaterez avec la photo ci-dessous, je me retrouve donc avec 3 fois le même jeu en MVS: un kit complet Kabuki Klash (photo plus haut) plus une cartouche en loose que je donnerai à un ami (Ronan si tu me lis Wink ) à qui j’avais déjà donné plusieurs Samurai Spirits en double, mais je me garde la cartouche MVS version japonaise “Tengai Makyô Shinden” (sur la photo dessous). Quand on est collectionneur…

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