Ma Xbox 360 Premium est revenue du S.A.V. Microsoft, ça aura mis 10 jours exactement, confirmant la qualité du service par rapport à d’autres constructeurs de machine. Les mauvaises langues insisteront sur le fait qu’avant que le S.A.V. soit performant, il faudrait déjà que la technologie des consoles soit plus fiable (et je partage partiellement cette idée). Mais j’ai tendance à positiver et à pleinement me satisfaire d’avoir retrouvé ma bonne vieille console pour la remettre dans le salon avec Kinect, profiter de Canal Plus à la demande… laissant mon autre modèle Elite dans la salle de jeu exclusivement pour du Gaming (actuellement Deathsmiles et House Party sur XBLA). Allez hop, c’est reparti!
D’ordinaire, quand je fais l’acquisition d’un jeu, qu’il soit rétro ou next gen, il me le faut complet et en parfait état (voire neuf). Mais parfois, à l’image de la VOD (vidéo à la demande) ou à l’achat de jeu dématérialisé sur des plateformes de téléchargement légal (PSN, XBLA, Steam, App Store), je craque sur des jeux rétro en loose (sans emballage) quand je tombe sur une opportunité, que le prix est dérisoire ou flirte avec la gratuité. Après la Fast Food, je me suis mis au Fast Game, bouleversant mes habitudes de consommation vidéoludique (mais en matérialisé). C’est ce qu’il s’est passé avec cette cartouche orpheline du jeu “The Castlevania Adventure” pour Game Boy… vous savez cette grosse console portable monochrome dont le slogan disait: “Vous jouez où avec le vôtre?“
La cartouche "The Castlevania Adventure" sur Game Boy
J’avais joué à ce jeu il y a très très très longtemps (oui très), certainement à sa sortie en 1989 en France, et j’avais envie de m’en refaire une partie malgré le souvenir d’une réalisation graphique très épurée (qui a dit limitée?) et d’une difficulté accrue, la faute à un gameplay très rigide (qui a dit limité?). L’occasion de remettre sur la table l’éternel débat sur la difficulté des jeux d’antan et d’aujourd’hui… ou d’avoir simplement l’envie masochiste de souffrir sur le même jeu 20 ans après. Un peu des deux en fait.
Boîte et screenshots du jeu
Dans ce jeu de plateforme traditionnel édité par Konami, vous pourrez simplement sauter et donner des coups de fouets (upgradables pour lancer des boules de feu) pour défaire les monstres vous barrant le chemin jusqu’au Conte Dracula caché au dernier étage de son château. Le scénario tient sur un poil de fesse de chauve-souris puisque Dracula a une fois de plus été ressuscité, mais croyez-moi toute votre attention sera monopolisée par l’envie désespérée de finir chacun des 4 niveaux vous menant au boss final. Du coup, je me demande si je vous ai convaincu d’essayer ce classique Game Boy.
Il y a un peu plus de 6 ans, les salles d’arcade disparaissaient les unes après les autres, la faute principalement à des consoles de salon proposant les mêmes jeux visuellement (ou presque) et pour beaucoup moins cher. Tout ça fut lié à un boom technologique initié (ça n’est que mon avis) avec la Dreamcast, et même si quelques années avant, la SEGA Saturn associée à des add-on de RAM proposait de superbes conversions de jeux (Vampire Savior, X-Men V.S. Street Fighter, The King Of Fighters ‘95, Samurai Spirit 3, Fatal Fury Real Bout et autres jeux Neo Geo). La Dreamcast partagea avec les bornes SEGA du moment un hardware commun (le système NAOMI) permettant des conversions de jeu parfaites et simplifiées pour la machine de salon (Virtua Tennis, Virtua Striker, Crazy Taxi, Virtua Fighter 3TB, House of the Dead 2, etc. ). Capcom adapta également à l’identique sur la Dreamcast toutes ses grandes licences de V.S. Fighting (Street Fighter Zero 3, Street Fighter III) et même de shmup (Gigawing, Gunbird 2). Tous les autres développeurs firent de même avec des titres mythiques comme Soulcalibur, qui ironie du sort, fut visuellement largement supérieur à la version d’origine en arcade.
Version PAL de Marvel V.S. Capcom 3 sur Xbox 360
A partir de là, les jeux typés “arcade” devinrent indirectement des jeux “console” car la différence d’autrefois entre les 2 supports devint inexistante. Bon je vais m’arrêter là, vous m’avez bien compris, l’arcade (sur borne dédiée) était devenue confidentielle jusqu’au revival initié par la sortie console et arcade de Street Fighter IV en 2009. Les jeux dits d’arcade sont re-devenus à la mode (et c’est tant mieux), Blazblue, Deathsmiles, Soulcalibur IV, Raiden IV, Tekken 6, Metal Slug XX, Virtua Fighter 5 sont disponibles sur Xbox 360, et la Wii comme la Playstation 3 proposent une section de téléchargement dédiée aux jeux Neo Geo. Bref, du tout bon, même quand c’est parfois fait à la va-vite dans un but purement mercantile (je pense surtout à la Console Virtuelle de Nintendo et sa politique tarifaire).
Version PAL de Deathsmiles: Deluxe Edition sur Xbox 360
Donc quand la même semaine sort en Europe un pur jeu de baston arcade et un shmup tout aussi indispensable, mon cœur de joueur comme mon porte monnaie ne se font pas prier. Comme vous avez pu le constater sur les photos de cet article, j’ai reçu Marvel V.S. Capcom 3 ainsi que Deathsmiles: Deluxe Edition sur Xbox 360 (tous deux pré-commandés sur Amazon). Marvel V.S. Capcom 3, même s’il n’a pas la précision d’un Street Fighter III (prévu je crois prochainement sur Xbox Live) ou d’un Street Fighter Zero 2 (un de mes épisodes préférés) est incroyablement défoulant. Il faut l’avouer, parfois à l’écran c’est du grand n’importe quoi mais c’est complètement assumé et incroyablement généreux.
L'incroyable contenu pour un si petit prix: jeu blindé de bonus et mises à jour, soundtrack et Desktop Accessory (DVD blindé de choses pour agrémenter l'apparence de son ordinateur)
Quant à Deathsmiles qui sort chez nous directement dans une version compilant des tas de modes et versions (dont la fameuse mise à jour Black Label), c’est du pur bonheur. Depuis le temps que Bababaloo en parlait sur son blog car il était devenu gaga au point de collectionner tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à la série ou à son éditeur Cave… j’ai finalement craqué, non pas que je n’étais pas intéressé auparavant par la série, mais elle était exclusivement localisée au Japon sur Xbox 360. Dans tous les cas, Bababaloo n’avait pas menti, c’est un vrai déluge visuel et sonore, ultra addictif malgré une tension permanente mettant vos réflexes à rude épreuve.
Ces deux jeux sont bien évidemment jouables au pad, mais si vous avez la chance de posséder un stick arcade pour Xbox 360, ce serait une hérésie de ne pas l’utiliser pour jouer dans des conditions optimales et faire honneur aux créateurs de Cave et Capcom. Allez hop, une petite vidéo officielle de Deathsmiles pour vous donner envie… ou pas.
Il y a quelques temps de ça, j’avais découvert sur Gameblog.fr l’annonce de la disponibilité d’un soundtrack officiel du jeu Super Meat Boy, jeu de plateforme du studio Team Meat issu de la scène Jeu Vidéo Indépendante. Grande nouvelle car j’avais vraiment adoré ce jeu sur Xbox 360 sorti fin 2010, véritable hommage au jeu de plateforme 2D des années 80/90 dans ce qu’il a de plus noble visuellement et musicalement, mais surtout dans la richesse de son gameplay ciselé. Certes, le jeu ne plaira pas à tout le monde car son look pixel art épuré et sa difficulté d’une autre époque ne le rende pas très accessible. Mais bon dieu, Super Meat Boy est tellement référentiel et généreux qu’il mérite amplement le détour.
Pochette de l'album et petit mot de remerciement
Les musiques du jeu composées par Danny Baranowsky contribuent grandement à la qualité de l’ensemble, toujours nerveuses, rythmées, mêlant guitare électrique, synthé et mélodies semblant tout droit sorties d’une Mega Drive. Bizarrement, tel que je viens de le décrire ça ne semble pas harmonieux, et pourtant c’est du plus bel effet et d’une incroyable cohérence vous donnant la motivation nécessaire pour recommencer un niveau alors que vous venez de mourir 10 fois d’affilée. Le gros paradoxe est que Super Meat Boy est un jeu 100% dématérialisé, mais que son soundtrack est proposé dans un magnifique digipack double CD (bien réel physiquement), l’occasion d’aider financièrement la Team Meat à développer un nouveau jeu aussi réussi à tous les niveaux du cahier des charges.
Le digipack sous toutes les coutures
Je me suis donc empressé d’acheter cette édition limitée du soundtrack du jeu, de surcroît dédicacée par son compositeur Danny Baranowsky. Vous remarquerez l’hommage immanquable sur la pochette de l’album faisant bien évidemment référence au mythique album Wish You Were Here (1975) des Pink Floyd. Pour l’anecdote, en achetant le soundtrack, vous avez automatiquement accès au téléchargement légal complet des 2 CDs en fichiers audio (320k MP3, FLAC, etc. ) pour écouter tout ça sur votre iPod avant même de recevoir l’album chez vous. Bref un album vraiment immersif, tantôt rock, tantôt symphonique (si si, je vous jure) que je ne peux que vous conseiller. Tiens, tout ça m’a donné envie de ressortir ma cartouche de Kid Chameleon, je me demande bien pourquoi…
Ma Xbox 360 vient pour la 3ème fois d’être victime du R.O.D. (Ring Of Death), elle a déjà été changée 3 fois. Je gardais et utilisais ce modèle du lancement en 2005 pour mon salon, principalement pour Kinect et pour regarder “Canal Plus à la demande”, parce que j’ai la chance d’avoir un modèle Elite dans ma salle de jeu (pour les jeux justement). Et ce soir, alors que je comptais regarder via ma console (et “Canal Plus à la demande” ) l’excellent film “Pour elle” de Fred Cavayé, ma Xbox 360 1ère génération a rendu l’âme… m’obligeant à regarder mon film dans la salle de jeu. Allez, je garde espoir et vais encore tenter le S.A.V. de Microsoft.
J’imagine déjà vos réactions à mon sujet du genre que je deviens un peu “borderline” avec ma passion pour le jeu vidéo (et pour la licence Splatterhouse). Mais non je vous rassure tout de suite, le colis que je suis allé récupérer à la Poste n’était pas pour moi, mais pour mon garçon… eh oui. Je ne suis pas “fashion (gaming) victim” au point de mettre des chaussures arborant une licence de jeu vidéo (un T-shirt par contre… ), surtout quand elles sont décorées de taches de sang et de crânes (et même si j’adore le cinéma de genre).
Bref, mon garçon de 14 ans pratiquant skate & surf (y compris au collège comme option sport) depuis quelques années, est sensible aux marques chères à l’univers des amoureux de planche à roulettes. Et quand il a vu que la licence Splatterhouse avait été reprise dans un partenariat entre Globe et Namco-Bandai pour concevoir une paire de chaussures sobrement nommée “Namco X Globe Splatterhouse Superfly Hi”, eh bien il les a voulu… ça tombait bien, celles qu’il avait aux pieds étaient dans un sale état (mais je me demande s’il n’a pas volontairement et artificiellement accéléré leur déchéance).
Voila, la boucle (de chaussure oh oh) est presque bouclée, sauf que je n’ai pas encore autorisé mon garçon à jouer à Splatterhouse sur Xbox 360, je sais je suis un père tyrannique. Faut dire que Signes et le premier épisode d’ X-files lui fichent la trouille alors je préfère y aller progressivement: d’abord les classiques du cinéma fantastique/de genre (Alien, Jaws, Terminator, The Thing, Robocop, etc. ), puis plus tard les jeux vidéo (Silent Hill 2, Forbidden Siren, Splatterhouse, Resident Evil 4, Dead Space, etc. ). C’est que dans un jeu on n’est plus simple spectateur, on est actif et ça change tout.
L’aménagement de ma salle se fait de plus en plus lentement que prévu, car il faut trouver le temps. Mais ce dimanche j’ai réussi à remplir 2 bibliothèques de plus (modèle Billy/ikea), ce qui fait un total de 5 bibliothèques pour l’instant. J’ai donc profité de l’occasion pour mettre un peu plus en valeur mon dernier arrivage Neo Geo CD, en attendant de recevoir le dernier colis qui clôturera le fullset (collection complète). Mais l’AES n’est pas en reste puisque j’y ai également intégré les cartouches, 2 sticks en loose (pour ne pas utiliser celui de la boîte) et consoles AES et Neo Geo CD (tout en bas).
Et puis dans la foulée, emporté par la frénésie du rangement, j’ai re-bousculé l’organisation de toutes les bibliothèques en associant (quand c’était possible) un meuble à chaque fabricant pour ses anciennes et nouvelles machines (Microsoft, Sony, Nintendo, etc. ) et en gardant les 2 derniers éléments du bas pour du rétrogaming d’autre constructeur (LucasArts, PC-FX, Intellivision, Vectrex, 3DO, CDi, etc. ). J’ai même réussi à intégrer consoles et jeux PC Engine sur les 4 étages du bas d’une colonne, mais c’est à revoir car pas vraiment mis en valeur. Bref ce réaménagement, rend le tout beaucoup plus fonctionnel… jusqu’au prochain épisode.
La communauté internationale des joueurs est en émoi depuis l’annonce matinale, que dis-je la révélation de la nouvelle console portable de Sony temporairement nommée projet N.G.P. (Next Generation Portable). Les spéculations allaient bon train ces derniers jours, ne serait-ce que su l’apparence de la console, et les visuels “volés” retouchés par les experts de l’intox. Au final pas de slide, pas de parenté physique avec la PlayStation Portable Go, mais une continuité logique finalement avec la série PSP-3000 un peu plus épurée. Ce choix esthétique me surprend mais ne me gêne en rien.
Les nouveautés sont nombreuses, outre le fait que la console est presqu’aussi puissante qu’une PlayStation 3 (et je vous épargnerai les caractéristiques hardware), l’écran 5” (960×544) tout comme une large partie du dos de la N.G.P. deviennent tactiles. En plus des habituels boutons de l’ancienne PlayStation Portable, la console s’équipe de 2 sticks analogiques, de 2 caméras, d’un microphone, d’un GPS et d’une technologie gyromètre/accéléromètre. Niveau stockage, 16 Go de mémoire flash intégré et la présence d’un lecteur de carte flash qui fera aussi office de port cartouche car nous savons que les jeux N.G.P. seront commercialisés en dur. Une bonne nouvelle de pouvoir encore choisir entre matérialisé et dématérialisé, mais espérons que la version téléchargeable soit moins chère que le support physique.
Sinon, la console embarque toutes les technologies sans fil du moment: Wi-Fi, 3G et Bluetooth 2.1. Il va sans dire que cette avalanche de nouvelles caractéristiques est vraiment alléchante et cherche à faire techniquement mieux que la Nintendo ADS (tactile, réalité augmentée, accéléromètre) mais la 3D en moins. Reste à voir les jeux, car malgré de très bons titres, la première PlayStation Portable a connu à de nombreuses reprises de longues périodes de disette et fut sauvée de l’échec commercial grâce à l’engouement des joueurs japonais pour Monster Hunter.
Dans tous les cas, je suis impatient de découvrir plus d’informations sur la N.G.P. car la conférence de presse fut assez convaincante contrairement à la vidéo postée juste au-dessus incroyablement ringarde et involontairement parodique. Reste à savoir quel sera son prix, celui des jeux, l’autonomie de la batterie et les modalités pour profiter de la technologie 3G. Dans tous les cas, la commercialisation de la console est planifiée pour la fin d’année, donc nous avons le temps d’en apprendre plus sur la machine, son interface (que je trouve assez moche), ses cartouches, sa rétrocompatibilité, etc.
Aujourd’hui j’ai reçu une petite enveloppe renfermant mon très attendu Okami. Comme je le disais ici, je vais pouvoir lui donner une deuxième chance et lui consacrer un peu plus de temps que la première fois où un ami m’avait prêté son exemplaire en 2007 (Brice, si tu me lis, car j’ai perdu tes coordonnées depuis que tu es parti vivre à la Réunion).
Bref, les professionnels du jeu vidéo comme les joueurs (et même Yannick Dahan! ) ont tellement vanté les qualités de ce jeu qu’il devenait indispensable pour ma propre culture de me le procurer. Je n’ai plus qu’à retirer l’emballage plastique de sa boîte pour partir à l’aventure.
Maintenant j’aimerais bien trouver un guide français du jeu, si vous en avez un à vendre n’hésitez pas à me contacter. Et puis j’avoue que depuis quelques temps, une statue d’Amaterasu me fait de l’oeil, magnifique objet qui fut un temps disponible sur la boutique en ligne de Capcom. Mais bon, cette statue ne fait pas partie de mes priorités.
Les soldes dans le coin où j’habite, niveau jeux vidéo ce n’est pas vraiment ça. Pour caresser l’espoir de tomber sur une bonne affaire il faut que je prenne la route pendant 1h/1h30 pour La Rochelle ou Bordeaux. Heureusement, pour les joueurs dans ma situation il y a Internet, meilleur ami de l’acheteur compulsif et ennemi juré du gras que je fais dans mon fauteuil. Bref le pourtant très attendu NiNoKuni ne se vendant pas aussi bien depuis sa sortie japonaise, la faute principalement à un prix plus élevé que d’habitude (suite au coût de fabrication de cette édition qui inclut un magnifique grimoire de 350 pages), son prix est carrément divisé par deux. Suivant les conseils de Bababaloo, je l’ai donc commandé sans hésiter malgré la barrière de la langue, et même si je sais que j’investirai à nouveau dans ce jeu quand il sortira chez nous (que j’imagine dans une version basique).
Et puis j’ai finalement craqué pour Okami encore neuf sous blister à tout petit prix, une opportunité en or vu le prix habituel de ce jeu même en occasion. J’y avais un peu joué lors de sa sortie en 2007 grâce à un ami qui me l’avait prêté, j’avais été charmé par la réalisation technique et l’ambiance qui s’en dégageaient, mais faute de temps et aussi parce que les bip bip faisant office de dialogues d’Issun (personnage accompagnant Amaterasu) m’avaient vraiment saoulé j’avais laissé tomber le jeu. Mieux vaut tard que jamais, pour que je donne une deuxième chance à Okami et que j’enrichisse ma culture de gamer.