David Crane & Pitfall II

By neocalimero, 3 janvier 2011 12:34

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Ce billet me tenait à cœur depuis un petit moment, en fait depuis le jour où j’ai trouvé et acheté sur ebay le jeu dont je vais vous parler. L’attente du colis fut interminable pour le “rétrogameur” que je suis, mais ça y est il est enfin arrivé à bon port. Ce jeu, c’est “David Crane’s Pitfall II: The Lost Caverns” sur console Atari 2600, et ça ne nous rajeunit pas je vous l’avoue. Un jeu sur lequel j’ai passé pas mal d’heures chez un copain de mon enfance car je n’avais pas encore la console d’Atari, un jeu extraordinaire pour l’époque conçu par une personne tout aussi extraordinaire et emblématique dans l’histoire du jeu vidéo. In Love

J’ai donc reçu des Etats Unis un exemplaire de “David Crane’s Pitfall II: The Lost Caverns” dédicacé sur la boîte et la cartouche par son créateur. Un objet inestimable (à mes yeux en tout cas) car David Crane est entre autre le créateur de Decathlon (1983/Atari 2600), Pitfall! (1982/Atari 2600) et sa suite en 1984, A Boy and His Blob: Trouble on Blobolonia (1989/NES) et même Night Trap (1994/Mega CD), même si je ne connais pas son degré d’implication sur ce jeu.

Ce même monsieur excédé de se faire exploiter par Atari qui l’emploie comme programmeur, démissionnera et co-fondera en 1979 la société Activision avec Alan Miller, Jim Levy, Bob Whitehead et Larry Kaplan. David Crane créera quelques bijoux vidéoludiques révolutionnaires dans le concept de nouveaux gameplays, figurant dans le top 10 des meilleures ventes de l’Atari 2600 et se chiffrant en millions d’exemplaires.

Pour faire simple, David Crane est au jeu vidéo (et à Activision) ce que représentent Gunpei Yokoi et Shigeru Miyamoto à ce même média et Nintendo. Alors oui, les graphismes peuvent paraître très sommaires pour les joueurs de moins de 15 ans habitués aux machines full HD, mais c’est comme comparer “L’Arrivée d’un train en gare de La Ciotat” et l’Avatar de James Cameron. J’en profite pour vous conseiller cette petite interview vidéo disponible sur ce lien. C’est donc avec une certaine émotion et une grande fierté que je partage avec vous cette nouvelle acquisition. Wink


Bonne Année!

By neocalimero, 1 janvier 2011 16:55

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Je viens vous souhaiter avec mon pote Patrick l’étoile de mer (et un chouïa de retard) de bonnes fêtes de fin d’année et surtout plein de bonnes choses vidéoludiques (ou pas) pour l’année 2011. Plus qu’un an avant la fin du monde annoncée par les Mayas, donc vivez à fond cette année, aimez, jouez, fumez, oubliez les sempiternelles “bonnes” nouvelles résolutions… en un mot profitez et merde aux bien pensants. A bientôt de vous lire sur glouton barjot. Wink

Mon p’tit bilan annuel vidéoludique

By neocalimero, 1 janvier 2011 16:41

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Encore une année qui se termine et qui fut riche en jeux de qualité, et comme toujours trop de jeux et pas assez de temps à leur consacrer. Cela explique pourquoi on trouve sur certaines de mes étagères pas mal de titres encore sous film plastique et c’est une énorme frustration pour un joueur. Il est loin le temps où adolescent je pouvais consacrer autant de temps que je le souhaitais au Jeu Vidéo, mais je ne regrette aucunement le passage à l’âge adulte et aux responsabilités/priorités, aussi forte soit ma passion pour le Jeu Vidéo. Bref, voici un petit bilan non exhaustif des jeux m’ayant marqué durant 2010. Wink

God of War III: certainement ma plus grosse claque visuelle, du bon gros “Bigger, Louder, Faster”, le fantasme de bon nombre de réalisateurs de films espérant un jour effleurer la démesure de la mise en scène de ce jeu. Et dire que 1 mois avant sa sortie cette suite ne m’intéressait pas plus que ça (même si j’avais adoré les 2 épisodes sur PlayStation 2) car j’avais été moyennement emballé par les trailers de l’E3. J’en attendais même plus d’Heavy Rain qui m’a finalement vraiment déçu, même si ce sont 2 genres de jeu très différents. God of War III m’a finalement épuisé par son rythme effréné et sa violence extrême non stop. Un jeu presque parfait mais indispensable pour tout possesseur de PlayStation 3.

Limbo: je l’ai découvert quelques jours avant sa sortie pour finalement suivre quotidiennement le compte à rebours jusqu’à sa disponibilité. Et une fois le jeu lancé, le résultat fut au-delà de mes espérances. Une ambiance visuelle et sonore extraordinairement réussie bien que glauque, malsaine et stressante. Un jeu pourtant beau et onirique qui propose au joueur de se questionner sur le devenir du personnage que l’on incarne et sur l’univers qui l’entoure. Un jeu bourré de qualités, aussi original que l’était Braid.

Demon’s Souls: tout d’abord, je préfère vous prévenir qu’il y a de fortes chances que je ne finisse jamais ce jeu et pourtant, dieu sait que je l’apprécie. Mais quelle difficulté! Demon’s Souls aurait pu être sous-titré “Die & Retry”, jeu médiéval fantastique à l’atmosphère pesante et stressante car lorsque que vous mourrez, vous devez recommencer le niveau depuis le début et vous perdez toutes les âmes récoltées avant votre mort. Il faut donc en permanence éviter des chausses trappes mortels bien dissimulés, faire preuve de stratégie face à des ennemis roublards et des boss terrifiants et sans pitié, et tout cela dans la crainte de se faire tuer et de devoir tout recommencer à zéro. Une difficulté d’un autre âge, un gameplay jamais permissif mais un jeu vraiment addictif. Casual gamers, passez votre chemin.

Machinarium: non le point’n click n’est pas mort, il prend même un nouvel envol avec ce superbe Machinarium renouvelant le genre grâce à une incroyable réalisation technique.  Je profite d’ailleurs de l’occasion pour remercier Bababaloo de m’avoir fait découvrir cet excellent Machinarium, livre d’illustrations interactif dans lequel se mêlent humour et émotions, un jeu magnifique mais au scénario bien pensé poussant le joueur à réfléchir pas seulement sur la résolution des énigmes, mais aussi sur le futur du petit robot que l’on contrôle. Un titre qui mériterait d’être disponible sur le PS Store et Xbox Live Arcade pour ne pas se limiter aux joueurs PC et Mac.

Red Dead Redemption: après God of War III, deuxième grosse claque visuelle, peut-être même encore plus impressionnante car le jeu de Rockstar reproduit dans un jeu vidéo ce qu’il y a de plus difficile à reproduire: la réalité d’un monde ayant existé, grouillante de vie humaine et animale, mimétisme géographique, sonore et météorologique flirtant avec le photo-réalisme. Pour vous dire, je n’ai pas encore fini ce jeu pourtant sorti il y a 7 mois, pour la simple raison qu’à chaque fois que j’y joue je passe mon temps à me balader, à faire deux ou trois petites quêtes annexes et à me laisser embringuer dans les différents évènements aléatoires. Un jeu indispensable pour tout joueur qui se respecte, qu’il soit fan de western ou pas.

Castlevania – The Dracula X Chronicles: alors oui ce jeu est sorti il y a 2 ans, mais cette année je lui ai encore consacré tellement de temps que je ne pouvais l’ignorer. Cette compilation regroupant Symphony of The Night ainsi que l’épisode Chi no Rondo original et son remake 2.5D est une vraie drogue pour moi. Je suis vraiment fan de son gameplay archaïque mais pourtant bien calibré, de l’univers de Castlevania et de sa géniale bande son en partie due à Michiru Yamane. Une excellente compilation qui a parfaitement trouvé sa place sur PlayStation Portable.

Alan Wake: je l’ai vraiment attendu ce jeu, comme tout le monde pendant 5 ans. Et puis à quelques mois de sa sortie mon intérêt pour lui commença à s’émousser, les vidéos du jeu circulant sur le Net présentant un titre assez banal sur bien des points, une arlésienne s’annonçant bien décevante. Et puis Alan Wake est finalement sorti et j’ai bien évidemment craqué en me le procurant; dès les premières minutes et malgré une réalisation technique un peu dépassée, les très grandes qualités d’écriture de l’histoire et la mise en scène m’ont fait oublier les quelques points négatifs du jeu. Jamais un jeu ne m’avait fait éprouver des sensations similaires à celles vécues en lisant Stephen King ou en regardant l’Antre de la Folie de John Carpenter. L’accouchement d’Alan Wake fut donc long et difficile, mais l’attente fut justifiée par la richesse de son scénario. Il en reste un jeu unique avec sa propre identité au milieu de la production actuelle, une exclusivité Xbox 360 réellement indispensable.

Chrono Trigger: ce jeu fait partie des titres de mon enfance/adolescence vidéoludique pendant laquelle j’ai espéré très longtemps la localisation dans notre pays d’excellents jeux japonais ayant parfois connu la chance d’une traduction pour le marché américain. Mais le dieu des jeux vidéo restait insensible à mes prières, et plus d’une décennie s’écoula sans pouvoir constater dans les rayons français un Tobal 2, Xenosaga, Final Fantasy Tactics, Final Fantasy VI, Chrono Trigger ou autre Tengai Makyo. En grandissant l’émulation sur ordinateur permit de combler certaines frustrations, et puis certains éditeurs réalisant le manque à gagner exhumèrent pour notre plus grand plaisir certaines licences inédites en Europe. Chrono Trigger en fait partie, connaissant en plus une petite cure de jouvence, une traduction française et un portage parfaitement adapté à la console Nintendo DS. Verdict: un des meilleurs RPG jamais conçu, excellents scénario et gameplay, système de combat efficace, personnages charismatiques, profondeur de jeu. Bref un must have.

Super Mario Galaxy 2: encore un titre pour lequel je me méfiais un peu, redoutant une séquelle facile, commerciale et un peu trop rapide depuis la sortie de l’excellent premier opus. Et puis la magie et le génie créatif de Nintendo ont encore opéré. Malgré certaines similitudes avec le précédent épisode dans l’agencement de certains niveaux, chaque nouveau monde contient plus d’originalité et d’innovations que le level design d’un jeu entier de la concurrence. De plus le rendu graphique choisi par les développeurs fait de suite oublier les limitations techniques de la console et l’absence de haute définition. Une pure bombe surpassant parfois le premier Super Mario Galaxy. A essayer d’urgence.

Mother 3: je l’ai vraiment découvert grâce à mister Nintendo (c’est son pseudo et pas le célèbre éditeur) qui chroniquait sur son blog la traduction anglaise faite par des fans plus que passionnés et perfectionnistes. Je suis donc tombé sur un des meilleurs RPG jamais édité par Nintendo, un titre malheureusement méconnu du fait de n’avoir été commercialisé que sur le territoire japonais. Un jeu tantôt drôle, tantôt tragique, tantôt burlesque, tantôt dramatique, tant de qualités s’ajoutant à la richesse scénaristique et même visuelle de Mother 3. Un titre qui ne laisse pas indifférent de part son aspect enfantin et les thèmes paradoxaux qui sont abordés. A découvrir.

Heureusement pour moi cette année vidéoludique ne s’est pas limitée aux 10 titres évoqués ci-dessus puisque j’ai pu également apprécier Costume Quest, Fable 3, Earthworm Jim HD, ilomilo, Pac-Man Championship Edition DX, Monkey Island 2 Edition Spéciale: LeChuck’s Revenge, Metal Gear Solid Peace Walker, Donkey Kong Country Returns, Sam & Max sauvent le monde, Super Meat Boy, Castlevania Lords of Shadow, etc. Et puis, le rétrogaming étant cher à mon coeur j’ai à plusieurs reprises rallumé Mega Drive/Wonder Mega, Super nintendo, PC Engine et autres machines mythiques de ma collection. Quelque chose me dit que 2011 ressemblera beaucoup à 2010, une année déjà marquée par de futures bombes telles qu’Uncharted 3, L.A. Noire, The Last Guardian ou Journey. Mais également par du nouveau hardware avec la Nintendo 3DS, la PlayStation Portable 2, peut-être l’annonce de nouvelles machines à l’E3 et je l’espère du software de qualité pour Kinect histoire de rentabiliser l’accessoire.

Quelqu’un veut toucher ma bosse?

By neocalimero, 28 décembre 2010 17:03

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Attention, mon titre fait allusion à une bosse de bossu, bosse qui d’après la légende porterait bonheur (et pas ma bosse en dessous de la ceinture gros pervers). Bref, j’ai beau avoir très peu de temps à consacrer au blog depuis quelques jours (j’ai même délaissé mon calendrier de l’avent Bob l’éponge consommé à 50%) il fallait que je vous parle d’un truc impensable. Depuis le précédent billet où je vous expliquais à ma grande surprise avoir gagné à différents concours, eh bien j’ai encore gagné pas mal de choses dont une DSi XL Mario 25ème anniversaire et quelques autres évoquées dans ce billet.

J’ai donc reçu comme prévu mes jeux Xbox 360 et guides japonais Biohazard 5 & Lost Odyssey (ainsi qu’une carte mémoire 512 MB en loose). J’ai d’ailleurs été surpris du format du boîtier de Lost Odyssey beaucoup plus épais que d’habitude car contenant plusieurs disques et parfaitement adapté, car pour mémoire l’édition européenne du jeu empilait les CDs dans un boîtier standard (et la 3ème galette était dans une pochette papier). Et puis la Deluxe Edition japonaise de BIOHAZARD 5 propose un magnifique coffret métallique (comme pour Mass Effect) intégrant un digipack OST+jeu. Encore merci à AROUND GAME, les organisateurs du concours.

Et puis là, grosse surprise, le truc complètement inattendu car je n’ai reçu aucun e-mail de confirmation. Suite à un concours Gameblog m’a envoyé un kit presse de God of War: Ghost of Sparta dédicacé par Ru Weerasuriya (Directeur Créatif des studios Ready at Dawn). La grande classe, d’une part parce que le kit presse est protégé dans un sac en toile (façon relique antique) aux couleurs de Kratos, et deuxièmement parce qu’il renferme le code de téléchargement du jeu PlayStation Portable, un CD d’assets, un livret et un dessous de verre. Merci Gameblog! In Love

Finalement ça a parfois du bon de participer à plein de concours sur la Toile, ça n’arrive pas qu’aux autres de gagner. Mais moi qui n’aime pas les jeux d’argent, je vais peut-être devoir me faire violence pour faire une grille de loto, sait-on jamais. Wink

J’devrais peut-être faire un loto?

By neocalimero, 21 décembre 2010 20:43

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Il y a des jours comme ça où en se levant on se dit que la journée va être difficile, et puis le soir en débauchant on constate qu’on avait raison et que le magasin dans lequel on bosse était bondé de monde toute la journée avec les fêtes de Noël. Du coup sans rien attendre de particulier je check mes e-mails et là parmi la multitude de messages/spams mon œil averti (mais humide car fatigué) tombe sur une bafouille du site PLANETE HD qui m’annonce avoir remporté un lot du dernier concours. Trois e-mails plus tard, c’est AROUND-GAME.COM qui me dit avoir gagné la loterie du site. Mais euh, que se passe t’il?

Verdict: grâce à AROUND-GAME.COM je viens de gagner la Deluxe Edition japonaise de BIOHAZARD 5 + le guide oficiel + LOST ODYSSEY version japonaise + son guide officiel + 1 carte mémoire 512MB Xbox 360. Et puis PLANETE HD m’a fait gagner la saison 8 de 24 Heures Chrono en Blu-ray. Je profite donc de l’occasion pour faire de la pub pour ces 2 sites qui le valent bien (et pas seulement pour leurs concours), d’autant plus que je fais partie de l’association PLANETE HD, site de passionnés et au contenu de qualité dans le fond comme dans la forme. Encore merci aux organisateurs de ces concours. Wink

iPhone 4: Noël avant l’heure

By neocalimero, 21 décembre 2010 19:07

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J’ai beau être “Mac User”, je ne bois pas non plus les paroles de Steve Jobs et n’achète pas les yeux fermés tous les produits estampillés Apple. Du coup le premier modèle de l’iPhone m’a intrigué à sa sortie pour son côté sexy, mais m’a tout de suite déçu par rapport à ses caractéristiques en deçà de la concurrence (comme le Nokia N90) et son prix prohibitif. Il a fallu qu’Apple sorte son iPhone 4 (pourtant décrié suite à l’affaire du “problème de réception solutionné par un bumper” ) pour que l’objet me fasse vraiment envie, mais pas question pour moi de l’acheter à prix “mobile nu” parce que j’étais encore engagé pour 1 an chez Orange et que mes points client me faisaient le smartphone à 499,00€ en renouvellement d’abonnement.

Après avoir offert en juin dernier à ma femme le smartphone tant convoité avec un abonnement Bouygues (c’est elle qui a choisi, tant pis pour elle), je n’ai cessé de guetter tout opportunité d’acquérir l’iPhone 4 sans résilier mon abonnement et en conservant mon numéro. Et puis j’ai dû subir quotidiennement tous les sarcasmes et autres provocations narquoises de ma moitié, “et mon iPhone par ci, et mon iPhone par là…”. Le dieu des geeks a dû m’entendre souffrir et par solidarité masculine m’a permis dimanche dernier d’acquérir le Graal pour un super prix en cumulant mes bons d’achat et les 50% pratiqués sur ce rayon téléphonie ce jour-là. Wink

En conclusion, après quelques jours d’utilisation j’en suis super content, sauf sur le fait que toutes les applications que j’avais acheté (ou eu gratuitement lors de promotion temporaires sur l’Appstore) pour mon iPod Touch 16GB ne peuvent être transférées sur mon iPhone à partir de l’historique de mes achats (voir photo ci-dessus). Peut-être parce que j’ai synchronisé l’iPhone sur mon Macbook et l’iPod Touch sur mon iMac. Si quelqu’un a un conseil à me donner…? Frown

Splatterhouse: vous en voulez en gore?

By neocalimero, 21 décembre 2010 14:52

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Quand je vous disais il y a peu de temps que le rétrogaming restait toujours d’actualité, même indirectement grâce aux simple portages 2D (sur téléphones portables, plateformes de téléchargement genre “Console Virtuelle” sur Wii, compilations sur consoles) ou remakes 3D de vieux jeux pour machines Next Gen et/ou HD. La raison de ce revival est multiple, de la volonté d’éditeurs cherchant à partager des titres de qualité issus du patrimoine vidéoludique à un but purement mercantile en faisant du neuf avec du vieux sans effort, ou encore par manque d’idées originales en déterrant une vieille licence et en la remettant au goût du jour avec plus ou moins de réussite (un peu comme à Hollywood depuis un certain temps).

Et Splatterhouse est une licence qui revient de loin car cela fait près de 17 ans qu’aucun nouvel épisode n’était sorti. Initialement, Splatterhouse est un jeu sorti en 1988 en salle d’arcade dans lequel vous incarnez un personnage masqué (très proche visuellement du tueur de la saga “Vendredi 13″ ), vu de côté et destiné à éliminer tous les ennemis sur son passage à l’aide de ses poings, pieds et autres armes improvisées disséminées sur son chemin (planche cloutée, barre à mine). En fait, le pitch est digne d’un film d’horreur bien cliché: Rick un jeune étudiant en parapsychologie emmène sa petite amie  Jennifer dans le manoir du professeur et docteur West, les choses se passent mal car Rick est mortellement blessé mais sauvé in extremis par les pouvoirs maléfiques d’un masque aztèque issu de la collection du docteur West. Ce-dernier enlève Jennifer et Rick part à sa recherche malgré l’emprise démoniaque du masque. Pour l’époque, la grande originalité du jeu était de proposer un univers graphiquement très détaillé plongeant le joueur dans un décors de film d’horreur avec monstres en tout genre, explosions de chair et de sang et autres éléments bien gore. Mais passé cette originalité, la maniabilité du personnage principal était vraiment ardue et la moindre erreur d’appréciation (saut ou collision avec un obstacle ou ennemi) devenait fatale. Avec son lot de qualités et de défauts, Splatterhouse devint rapidement un jeu culte, principalement pour son côté subversif et violent (naturellement attractif pour les jeunes joueurs de la fin des années 80).

Splatterhouse fut adapté en 1990 sur NEC PC Engine dans une version moins réussie que l’original en arcade, mais l’édition FM-Towns de 1992 lui rendra honneur sur support CD-rom.  La Nintendo Famicom aura également droit en 1989 à un épisode décalé nommé “Splatterhouse: Wanpaku Graffiti” reprenant l’univers du jeu original mais avec des graphismes mignons et SD (grosses têtes et petits corps). Par la suite l’éditeur Namco sortira 2 séquelles sur SEGA Mega Drive en 1992 et 1993 pour finalement enterrer la licence. Il faudra finalement attendre début 2008 pour que Namco Bandai annonce officiellement le projet d’un reboot 3D du jeu original pour consoles PlayStation 3 et Xbox 360. Le développement du jeu sera chaotique et sa sortie maintes fois repoussée car le jeu initialement développé par le studio BottleRocket sera repris directement en interne par Namco Bandai, insatisfait du travail effectué sur le titre. Splatterhouse sortira finalement en novembre 2010.

Mais du coup, que vaut ce remake dont l’accouchement aux forceps fut plus que difficile? eh bien un jeu moyen avec de nombreux défauts, mais un réel plaisir coupable (comme avec le jeu Fist of the Northstar sur PlayStation 3 et Xbox 360). Un jeu bourrin aux graphismes inégaux, une ambiance gore et violente à souhait, le même scénario que le jeu original et pas mal de références à ce dernier, pas mal de bonus à débloquer dont le jeu original (version arcade) et les 2 épisodes Mega Drive, une bande son reprenant des morceaux de groupes de metal qui tâche… mais un jeu répétitif, et donc destiné principalement aux fans de la licence (donc moi). Je ne vais pas vous mentir, je ne dois pas être très objectif car je trouve le jeu vraiment défoulant et assez fidèle à l’esprit original de la série. Soyons réalistes, il est rare de créer un jeu grandiose à partir d’une licence moyenne (même si culte). Splatterhouse ne prétend pas être un jeu ambitieux, simplement honnête  et référentiel envers le matériau d’origine, et forcément destiné aux vieux nostalgiques comme moi. Mais il fait pale figure face à un God of War III, Darksiders et autres Beat’em all  blockbusters du genre techniquement irréprochables.

Donc, déjà possesseur de le version PC Engine et du 2ème épisode Mega Drive dès leur sortie (donc ce n’est pas récent), j’ai forcément craqué pour le remake Xbox 360, mais également pour le press kit difficile à trouver car parait-il produit à 666 exemplaires. Un objet vraiment collector en forme de cercueil incluant le jeu, ainsi qu’un T-shirt qui, si on le porte devant sa webcam (après s’être rendu sur le site du jeu) fait sortir de votre ventre un bras armé d’une planche cloutée grâce à la réalité augmentée. Un truc surprenant mais bien pensé et vraiment en accord avec le jeu. Wink

Fonds d’écran commémoratifs

By neocalimero, 9 décembre 2010 20:02

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Pour les amoureux de Mario Bros., de rétrogaming ou juste de jolies images, les site officiel de Nintendo Japon a mis en ligne 6 fonds d’écran pour fêter les 25 ans de Mario et la sortie sur Wii de Super Mario All-Stars – Edition 25ème Anniversaire. Pour les télécharger, cliquez sur l’image ci-dessous ou sur ce lien. Wink

Gamekult a 10 ans: le concours marathon

By neocalimero, 9 décembre 2010 19:11

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Comme ce fut le cas pour les 5 ans du célèbre site, Gamekult fête ses 10 ans d’existence en proposant un concours récompensant grassement ses internautes les plus cultivés. J’entends par là culture vidéoludique, car il va falloir répondre à près de 400 questions liées au monde du jeu vidéo (ou à l’univers de Gamekult) sous forme de Q.C.M. réparti en 6 catégories à la difficulté graduelle: Questions Très simples, Simples, Moyennes, Difficiles, Très difficiles, et à la con.

Un vrai parcours du combattant, car l’opulence des lots à remporter est proportionnelle à la difficulté du jeu, en sachant que les mauvaises réponses sont pénalisantes. Bref, un challenge cependant intéressant pour tous les joueurs, histoire de tester ses connaissances. Le règlement comme le concours sont disponibles sur ce lien (ou en cliquant sur l’image). Bon jeu, mais surtout bonne chance car vous en aurez besoin. Wink

Calendrier de l’avent: J-16

By neocalimero, 8 décembre 2010 20:06

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Un petit Bob en chocolat pour ce mercredi 8 décembre, friandise qui va me permettre d’oublier ma journée de merde au boulot. Allez hop, il faut que je m’enfile un paquet de Kinder Country sinon je me venge sur tous les chocolats restants de mon calendrier de l’avent… Thunder

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