Aujourd’hui je crois que de manière internationale, aucun internaute ignore l’existence d’ebay, site d’enchères (et désormais petites annonces) par excellence. On y trouve tout ou presque, mais surtout à tous les prix, de la bonne affaire au prix prohibitif proposé par des spéculateurs de tout poil qui en font leur commerce. Mais là n’est pas le sujet, les fans de jeux vidéo japonais savent qu’il y a mieux qu’ebay, un El Dorado des enchères méconnu du grand public pour qui souhaite dénicher facilement un article vidéoludique made in Japan rarement vu sur ebay (voire inconnu ou vendu 10 fois plus cher que sur un site nippon): Yahoo! Japan Auction.
Le Saint Graal pour le fan de rétrogaming japonais
Mais au-delà de la barrière de la langue et de l’écriture japonaise il faut savoir que pour enchérir sur Yahoo! Japan Auction il est primordial d’être détenteur d’une carte bancaire japonaise indispensable pour la création d’un compte Yahoo! Japan ID. Ajoutez à cela la souscription payante d’un compte “Premium” si vous souhaitez enchérir sur des articles dont le montant est supérieur à 5000,00 yens, le fait qu’il vous faille un intermédiaire au Japon pour réceptionner votre article (et vous le ré-expédier) car les vendeurs japonais n’expédient majoritairement pas leurs colis hors du Japon et que si vous ne correspondez à aucune des conditions pré-citées vous devrez avoir recours à un “deputy service” qui est une tierce personne (extérieure à Yahoo! Japan Auction) enchérissant pour vous et prenant tous les frais à sa charge. Mais le “deputy service” a un coût puisque cette personne prend une commission, de plus vous paierez tous les frais annexes et autres frais de port, ce qui au final augmente considérablement le prix final de l’enchère originale.
Exemples d'articles vidéoludiques japonais trouvables sur Yahoo! Japan Auction (parmi d'autres raretés)
Bref, dans le meilleur des cas parlez japonais et ayez un ami sympa domicilié au Japon pour qu’il enchérisse pour vous sans vous faire payer de commission et qu’il vous expédie votre colis en occident. Mais même si optez pour la solution du “deputy service”, il vous faut repérer l’article tant désiré au milieu des pages de Yahoo! Japan Auction mais surtout, repérer les catégories (toutes en kanjis & kanas) des produits convoités. C’est là que je vais tenter de vous aider en vous proposant des liens directs vers certaines catégories. Mais d’abord, même si vous ne lisez pas le japonais voici de quoi mieux déchiffrer les informations principales d’une annonce type:
Quelques informations capitales pour interpréter une annonce sur Yahoo! Japan Auction
Maintenant, parce que vous n’avez pas forcément un clavier japonais pour écrire des mots-clefs dans les champs de recherche de Yahoo! Japan Auction, ou que vous ne savez tout simplement pas lire/écrire le japonais, je vais vous proposer des liens directs vers différentes catégories ou articles précis (que je complèterai progressivement):
J’espère que ces liens sauront vous être utiles, personnellement il y a quelques années j’aurais bien aimé trouver sur internet ce genre de raccourcis pour chercher la perle rare ou tout autre article vidéoludique courant et peu cher pour un japonais (mais rare et à prix prohibitif en occident). N’hésitez pas à me faire des suggestions si vous avez une catégorie particulière à ajouter ou simplement à me conseiller, toute idée est bonne à prendre.
Pour ceux qui seraient intéressés par des services intermédiaires payants pour enchérir à leur place sur Yahoo! Japan Auction, voici quelques adresses de “deputy service”:
Et puis pour conclure voici les différents types d’expédition et délais de livraison du Japon:
EMS: le plus cher et le plus rapide, c’est l’équivalent asiatique de Chronopost (d’ailleurs c’est Chronopost qui prend le relais à son arrivée en France)
AIRmail: moins cher que EMS et 5 à 15 jours de délais (ajouter 410 yens pour l’option suivi/recommandé)
SAL: moins cher que AIR et 10jours à 1 mois de délais (ajouter 410 yens pour l’option suivi/recommandé)
SEA: le moins cher et très peu cher mais 1 à 3 mois de délais
La page d'accueil de la catégorie Jeu Vidéo (Video Game/Video Gamu) de Yahoo! Japan Auction
Le week-end dernier fut un week-end cinéphilique ultra qualitatif fait de 3 films que je me languissais de voir, la faute à des échos très positifs du public comme de la presse cinéma. Seule déception, 3 films ne débordant pas de bonne humeur, éclats de rire et autres joyeusetés, à éviter donc si vous êtes dépressifs. Mais 3 films dans des genres différents ayant pour dénominateur commun une réelle maestria de la mise en scène, des personnages à la psychologie complexe, bien écrits, et des acteurs impeccables car impliqués.
En haut les affiches françaises, en bas les affiches américaines qui ont toujours plus la classe
“La Planète des Singes: Les Origines” est un vrai bon blockbuster (comme on en n’a pas vu depuis pas mal d’étés) où les excellents effets spéciaux servent intelligemment l’histoire, ne prennent pas le pas sur les personnages. Rupert Wyatt son réalisateur, un gars qu’il va falloir suivre de près car son précédent “The Escapist” était tout aussi réussi.
“The Killer Inside Me” de Michael Winterbottom est une vraie bonne surprise mais à déconseiller aux âmes sensibles, le film comportant plusieurs scènes de violence sur des femmes, passages dérangeants par leur longueur et leur réalisme froid mais justifiés par le propos du film: un flic à la gueule de gendre idéal pathologiquement atteint par des pulsions meurtrières, manipulateur et sans aucun remord. Vraiment tétanisant et pourvu d’une fin surprenante.
Et je finirai par le déjà culte (mais ce n’est pas usurpé) “J’ai rencontré le diable” de Kim Jee-woon. Un vigilante movie exceptionnel mêlant thriller et horreur à un rythme effréné, prenant sans cesse le spectateur au dépourvu durant près de 2h20. Sauf que là, pas de torture porn gratuit, on a affaire à un film d’auteur qui vous prend aux tripes pour vous faire partager la tristesse de son protagoniste puis basculer dans un déluge inédit de violence poisseuse. “J’ai rencontré le diable” mérite amplement son +16 ans, mais fait partie de ce tsunami coréen (Mother, Old Boy, Memories of Murder) qui donne une vraie leçon de cinéma à bon nombre de prétentieux cinéastes internationaux.
Dimanche après-midi, sans faire ouvertement de vide grenier j’ai décidé de faire du tri/rangement dans mes affaires et je suis tombé sur des tas de boîtes remplies de périphériques obsolètes, câbles/connectiques et vieilles VHS. Je suis loin d’avoir terminé, demain je vais faire une première tournée à la déchetterie mais avant cela je lance un ultimatum à ceux qui seraient intéressés par quelques trucs que je donnerai volontiers en main propre (ou enverrai par la Poste aux frais du nouvel acquéreur). Je suis donc prêt à donner:
Amiga 1200 (sans son disque dur) + Amiga CD32 + boîte à chaussure pleine de disquettes
Mais aussi…
Lot de VHS bien honteuses mais qui raviront peut-être un collectionneur nostalgique
Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à me contacter rapidement parce que demain je jetterai tout ça sans aucun état d’âme… enfin si un peu, mon bon vieil Amiga et mes VHS de films d’horreur…
Comme vous le savez, l’arrivage à la maison d’une borne SEGA New Astro City est imminent (d’autant plus que je viens d’apprendre que le container de bornes attendu par mon fournisseur vient enfin d’arriver du Japon malgré un certain retard). Depuis un mois, après m’être constitué une wishlist idéale des jeux arcade que je souhaiterais posséder, j’aspire à me procurer ces titres uniquement en version originale (et si possible avec documents d’origine). Les compilations sur cartouche MVS (genre blue elf 100 in 1) ou carte mère ultra remplie du style 3000 in 1 ne m’attirent pas du fait que leurs jeux soient mal émulés, et par peur de me retrouver avec trop de jeux d’un seul coup.
Listing des jeux incorporés dans cette incroyable 18 in 1
Cependant, à force d’écumer le Net, les sites, blogs et forums spécialisés sur le monde de l’arcade, j’ai pris connaissance de l’existence d’une PCB/compilation qui a su réellement attirer mon attention: la Capcom CPSII 18 in 1. Contrairement aux émulations que je citais plus haut qui sont souvent sujettes à de grosses pertes graphiques et sonores (bugs, ralentissements) par rapport aux jeux originaux, cette “Capcom CPSII 18 in 1″ est conçue à partir du hardware original CPS sur lequel a été compilé 18 des meilleurs jeux sortis sur ce système (voir l’image du dessus pour découvrir les titres). Donc pas d’émulation, mais des conditions de jeu optimales reproduisant à l’identique les qualités graphiques et sonores de ces jeux.
En étant fan inconditionnel des titres de Capcom (et plus que jamais des années CPS1/CPS2), cette compilation est juste inespérée, moins encombrante que des cartes mères et jeux CPSII (j’en possède plusieurs et c’est vraiment volumineux), tous les jeux sont “phoenixés” et conçus pour tourner en mode yoko (écran positionné horizontalement), exactement ce que je recherche pour ma borne, et puis le choix des titres est juste parfait. Il ne me reste plus qu’à trouver le particulier ou la boutique capable de me vendre cette petite merveille.
Ma Xbox 360 vient pour la 3ème fois d’être victime du R.O.D. (Ring Of Death), elle a déjà été changée 3 fois. Je gardais et utilisais ce modèle du lancement en 2005 pour mon salon, principalement pour Kinect et pour regarder “Canal Plus à la demande”, parce que j’ai la chance d’avoir un modèle Elite dans ma salle de jeu (pour les jeux justement). Et ce soir, alors que je comptais regarder via ma console (et “Canal Plus à la demande” ) l’excellent film “Pour elle” de Fred Cavayé, ma Xbox 360 1ère génération a rendu l’âme… m’obligeant à regarder mon film dans la salle de jeu. Allez, je garde espoir et vais encore tenter le S.A.V. de Microsoft.
Ce matin en lisant mes e-mails, euh pardon courriels voulais-je dire (pour appliquer correctement la politique de notre ministère national de la culture), j’ai fait une découverte inattendue. La chaîne Canal Plus m’offre une soirée complète à la 36ème cérémonie des César, voiture avec chauffeur, cocktail mondain, cérémonie (bien sûr), hôtel et diner. Les bras m’en tombent car comme beaucoup d’entre vous je suis un amoureux du cinéma, et je suis tous les ans en direct la remise des César comme des Oscar. Cette année la remise des César cuvée 2011 aura lieu le vendredi 25 février, il faut donc que je m’organise dès maintenant car je serai trop déçu de ne pouvoir y assister en compagnie de ma femme (c’est que j’habite à 500km de Paname).
J’ai déjà les yeux qui brillent et les mains fébriles comme un gamin de 5 ans devant ses cadeaux de Noël. Sur le Palmarès 2010, j’avais vu tous les long-métrages et adoré “Un Prophète”, “Les Beaux Gosses”, “La journée de la Jupe”, “A l’origine”, etc. Une bien bonne nouvelle et j’imagine déjà la réaction de ma femme quand je vais lui annoncer: “Oh, mais comment je vais m’habiller?”
Il y a des films qui sortent de nulle part et dont on n’attend pas grand chose. Ce fut un peu le cas pour Harry Brown, film dont j’avais découvert le nom sur de magnifiques affiches postées sur le site d’Empire pour finalement lire une alléchante preview sur le blog d’Impact. C’était en septembre 2009 (je sais j’ai une bonne mémoire pour les trucs inutiles). Sauf qu’après le visionnage du trailer dépeignant une sorte de vigilante movie avec Michael Caine comme acteur principal, j’avais vraiment l’eau à la bouche. Et puis plus rien, aucune programmation envisagée pour une distribution dans nos salles françaises pendant plus d’un an… jusqu’au 12 janvier 2011.
Et puis ça y est, j’ai enfin pu passer 1h40 en compagnie de Harry Brown grâce au talent du réalisateur Daniel Barber, type que je ne connaissais pas à la filmographie quasi inexistante puisque Harry Brown est son deuxième long métrage. Bref, le “vigilante movie” est un genre casse-gueule selon comment il est traité, et pas très populaire auprès des commissions de censure et autres associations de classification des films par rapport à leur contenu. Le dernier en date m’ayant bluffé par sa réalisation et la qualité des acteurs est le tétanisant Death Sentance avec Kevin Bacon, film intelligent pour ses différents niveaux de lecture et pourtant radical et jamais politiquement correct. Pour Harry Brown, le personnage principal campé par Michael Caine va également perdre des personnes qui lui sont chères et reprendre les armes à 80 ans pour les venger.
Mais malgré un pitch somme toute assez simple, le film est riche en silences et non-dits évocateurs et Daniel Barber prend son temps pour filmer la peur de ses protagonistes retraités vivant dans une banlieue gangrénée par une délinquance juvénile armée et irrécupérable. C’est d’ailleurs le seul point négatif du film, tous les jeunes montrés à l’écran sont des crapules, et c’est bien dommage car ça en fait un film légèrement réac. Mais bon dieu, Daniel Barber est foutrement talentueux pour créer de l’empathie, filmer ses acteurs comme le décors qui les entoure. Malgré quelques scènes qui mériteraient d’être un peu raccourcies comme la scène chez le dealer (mais qui du coup prolonge un peu plus le malaise de la scène) et quelques effets gore numériques pas toujours bien intégrés, Harry Brown est une excellente surprise qui ne surpasse pas Death Sentance mais a le mérite de proposer quelque chose de différent. Vous remarquerez qu’à aucun moment je n’ai évoqué de comparaison avec l’extraordinaire “Gran Torino” autrement plus moral que “Harry Brown” et dans lequel Clint Eastwood n’est jamais responsable d’un jeu de massacre. Harry Brown est en tout cas un film à voir, un film assez jouissif porté par un Michael Caine magistral titillant notre mémoire de cinéphile en nous rappelant son talent intemporel dans Le Limier, Enfants de salauds ou Get Carter.
J’en profite pour vous conseiller une passionnante interview toute fraîche de Michael Caine par Arnaud Bordas et postée sur le blog de Rafik Djoumi. Indispensable. Et puis pour ceux qui ne connaissaient pas Harry Brown foncez voir cet excellent trailer.
Steve Purcell est très certainement un des responsables de mon intérêt pour les jeux d’aventure LucasArts. Il faut dire qu’au milieu des années 80, la technologie du moment ne permettait pas aux jeux vidéo des graphismes en haute définition, loin de là. Du coup les jaquettes et autres illustrations des boîtes de jeu avaient pour vocation première d’attirer le joueur, et même de l’aider à rentrer dans le jeu (souvent) pixellisé, très très loin des artworks de la boîte du jeu.
Steve Purcell rentre chez Lucasfilm Games en 1988 comme animateur, mais le projet de jeu pour lequel il est embauché est annulé. Steve Purcell aura donc pour nouveau projet le jeu “Zak McKracken and the Alien Mindbenders” pour lequel il sera responsable de tous les artworks ainsi que du visuel de la boîte du jeu. Son talent reconnu, il enchaînera sur les jeux suivants, collaborant pour les illustrations des boîtes de Maniac Mansion mais aussi sur des backgrounds de Secret of Monkey Island et Lechuck’s Revenge.
Mais la consécration viendra avec la sortie du jeu vidéo “Sam and Max Hit The Road” en 1992. Pour l’anecdote, Steve Purcell créa les personnages Sam & Max pendant sa jeunesse et les réutilisa pour 2 histoires publiées dans un comics juste avant d’être embauché chez Lucasfilm Games, soit en 1987. Après ses premières collaboration concluantes sur Maniac Mansion, Monkey Island et autres Indiana Jones and the Last Crusade il produisit encore quelques épisodes du comics Sam & Max y compris des histoires courtes pour “The Adventurer” (journal promotionnel gratuit de LucasArts). Steve Purcell, attaché à son duo leur fera faire des caméos dans beaucoup de jeux de l’éditeur et créera sur ordinateur une séquence de Sam & Max dans leur bureau pour que les programmeurs de Ron Gilbert se fassent la main sur le moteur SCUMM. Ce sera l’élément déclencheur pour que LucasArts propose à Steve Purcell de faire un jeu vidéo sur Sam & Max.
Steve Purcell collaborera encore quelques temps sur différents projets comme “Curse of Monkey Island” ou “Herc’s Adventure” pour finalement quitter LucasArts en 1995. Redevenu Freelance, il fera produire par Nelvana une série TV animée sur Sam & Max mais l’humour noir et la violence de certaines situations, pourtant indissociables de l’univers de ces personnages, provoquera des protestations de ligues de parents qui imposeront à la série un ton politiquement correct. Par la suite Steve Purcell travaillera sur différents projets chez Industrial Light & Magic liés à Frankenstein et Monkey Island, mais ces derniers seront avortés et certains travaux (parait-il) réutilisés frauduleusement pour le film “Van Helsing”.
Aujourd’hui Steve Purcell travaille chez Pixar (sa première collaboration fut sur le film Cars) mais est toujours illustrateur freelance. Il a également récupéré en 2004 les droits de Sam & Max qui étaient détenus partiellement par LucasArts (qui fit avorter la suite de Sam & Max Hit The Road), et a ainsi pu produire avec Telltale Games plusieurs séries de jeux déclinés en 3 saisons réparties sur 16 épisodes. Steve Purcell réalisera également pour Telltale Games une illustration pour la nouvelle série “Tales of Monkey Island”, la boucle est bouclée. Mais il garde toujours l’espoir de produire un jour un long métrage d’animation sur Sam & Max, peut-être quand Pixar créera une section destinée à l’humour underground.
J’ai très récemment remporté une enchère sur ebay, pour laquelle je fus le seul enchérisseur… au monde, puisque j’étais sur ebay USA. Personne d’autre ne fut intéressé, une aubaine pour moi car ça m’a coûté quelques malheureux dollars, mais en même temps je comprends le désintérêt des américains.
L’objet remporté est l’affiche originale (et d’époque) du film “Joysticks” (1983) dédicacée par son réalisateur Greydon Clark qui il faut l’avouer, est au cinéma américain ce qu’était Max Pécas au cinéma français. Un réalisateur culte qui, pour “Joysticks”, associe subtilement jeux vidéo et humour grivois. Un grand moment de cinéma, mais pas autant que “Uninvited” (Le Clandestin) génialement chroniqué sur Nanarland.com. En cadeau, voici le générique d’ouverture du film.
L’affiche délicieusement vintage est carrément idéale pour être encadrée et décorer ma salle de jeu. Un objet vraiment collector, surtout qu’il est dédicacé par son réalisateur, mais une affiche aux magnifiques graphismes très eighties (et très arcade). Pour l’anecdote, un chroniqueur du site Destructoid disait de ce film “Joysticks est un film qui fait passer The Wizard, Street Fighter: The Movie et House of the Dead pour la trilogie du Parrain”. Tout un programme.
En attendant je vous offre la bande annonce de ce monument cinématographique. Bon visionnage.
J’écoute depuis tout jeune du hard rock et cela ne m’empêche pas d’avoir des goûts éclectiques et d’apprécier des tas d’autres genres musicaux. Mais j’avoue que le Métal c’est une histoire d’amour qui dure, les 2 albums que j’ai reçu aujourd’hui ne me contrediront pas. Et le jour où j’ai découvert que l’acteur Jack Black revendiquait haut et fort la même passion pour cette “musique du diable”, j’ai fait quelques recherches plus approfondies. Tenacious D est un groupe créé par Jack Black et Kyle Gass au milieu des années 90 alors qu’ils faisaient partie de la même troupe de théâtre “The Actors Gang” fondée par l’acteur Tim Robbins. Leur style musical transpire les riffs hard rock des années 70/80 avec une auto dérision très dixième degré racontant la toute puissance de Tenacious D et les aventures des 2 trublions limite loosers du groupe (dont leurs aventures et prouesses sexuelles). Tout cela justifie parfaitement le sticker “Explicit Lyrics” collé sur les pochettes d’albums, car les chansons de Tenacious D peuvent être très graveleuses.
Bref, le public français connait le groupe essentiellement grâce à la sortie du fil éponyme qui narre la genèse de Tenacious D (ou le morceau “The Metal” dans Guitar Hero III), Jack Black étant déjà connu pour ses rôles principaux dans King Kong, l’Amour Extra Large, Rock Academy ou encore Tonnerre sous les Tropiques. Mais au mileu des années 90 Jack Black pas encore superstar fait de plus en plus de petites apparitions au cinéma (Waterworld, Disjoncté, Mars Attacks, Le Fan, Ennemi d’état) et finit par convaincre HBO de produire une mini série TV très sobrement appelée: Tenacious D. Le succès ne sera pas au rendez-vous mais ne traumatisera pas Jack Black et Kyle Gass qui sortiront en 2001 leur premier album toujours éponyme (Tenacious D pour ceux qui ne suivraient pas). Ce dernier reprendra majorité de chansons issues de la série TV entrecoupées de mini sketchs et connaîtra temporairement aux Etats Unis les joies de la censure puisque l’album sera temporairement retiré des bacs à cause de sa pochette “satanique”. Je crois même que la back cover de la réédition de l’album effacera les 2 bébés de l’image.
Le deuxième album “Tenacious D: The Pick of Destiny” fera office de bande originale pour le film du même nom qui sortit en 2006, et connaîtra plusieurs éditions dont la collector en photo (juste au-dessus) proposant une réplique du Médiator de la Destinée, des cartes de tarot utilisées dans le film, un poster et un album digipack dont la couverture est en 3D. Un contenu qui fait honneur au talent de Jack Black et Kyle Gass, dont l’humour potache et décalé fut souvent incompris par la critique “professionnelle dite spécialisée”. Tellement que pour la sortie française du film, seules 10 salles le diffusèrent dans l’indifférence générale et je n’ose parler de la distribution du DVD. Mais tout cela ne m’empêche pas d’être méga fan de Jack Black, Kyle Gass et bien sûr Tenacious D.
Je finirai ce petit billet par la petite photo du dessus qui illustre la back cover non censurée de leur 1er album (avec les bébés au sol dans le pentacle) et une photo bucolique de la notice, sans oublier la magnifique reproduction du “Pick of Destiny” (médiator de la destinée) incluse dans l’édition collector du 2ème album de Tenacious D. J’avais pu lire sur le Web que Kyle Gass, quelques temps après la fin de la tournée de concerts pour “The Pick of Destiny”, souhaitait mettre un terme à l’aventure Tenacious D, mais Jack Black travaillerait sur un nouvel album et aurait déjà joué de nouveaux morceaux avec son compère lors de différentes manifestations. Vivement la suite…