Category: Rétrogaming

David Crane & Pitfall II

By neocalimero, 3 janvier 2011 12:34

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Ce billet me tenait à cœur depuis un petit moment, en fait depuis le jour où j’ai trouvé et acheté sur ebay le jeu dont je vais vous parler. L’attente du colis fut interminable pour le “rétrogameur” que je suis, mais ça y est il est enfin arrivé à bon port. Ce jeu, c’est “David Crane’s Pitfall II: The Lost Caverns” sur console Atari 2600, et ça ne nous rajeunit pas je vous l’avoue. Un jeu sur lequel j’ai passé pas mal d’heures chez un copain de mon enfance car je n’avais pas encore la console d’Atari, un jeu extraordinaire pour l’époque conçu par une personne tout aussi extraordinaire et emblématique dans l’histoire du jeu vidéo. In Love

J’ai donc reçu des Etats Unis un exemplaire de “David Crane’s Pitfall II: The Lost Caverns” dédicacé sur la boîte et la cartouche par son créateur. Un objet inestimable (à mes yeux en tout cas) car David Crane est entre autre le créateur de Decathlon (1983/Atari 2600), Pitfall! (1982/Atari 2600) et sa suite en 1984, A Boy and His Blob: Trouble on Blobolonia (1989/NES) et même Night Trap (1994/Mega CD), même si je ne connais pas son degré d’implication sur ce jeu.

Ce même monsieur excédé de se faire exploiter par Atari qui l’emploie comme programmeur, démissionnera et co-fondera en 1979 la société Activision avec Alan Miller, Jim Levy, Bob Whitehead et Larry Kaplan. David Crane créera quelques bijoux vidéoludiques révolutionnaires dans le concept de nouveaux gameplays, figurant dans le top 10 des meilleures ventes de l’Atari 2600 et se chiffrant en millions d’exemplaires.

Pour faire simple, David Crane est au jeu vidéo (et à Activision) ce que représentent Gunpei Yokoi et Shigeru Miyamoto à ce même média et Nintendo. Alors oui, les graphismes peuvent paraître très sommaires pour les joueurs de moins de 15 ans habitués aux machines full HD, mais c’est comme comparer “L’Arrivée d’un train en gare de La Ciotat” et l’Avatar de James Cameron. J’en profite pour vous conseiller cette petite interview vidéo disponible sur ce lien. C’est donc avec une certaine émotion et une grande fierté que je partage avec vous cette nouvelle acquisition. Wink


Mon p’tit bilan annuel vidéoludique

By neocalimero, 1 janvier 2011 16:41

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Encore une année qui se termine et qui fut riche en jeux de qualité, et comme toujours trop de jeux et pas assez de temps à leur consacrer. Cela explique pourquoi on trouve sur certaines de mes étagères pas mal de titres encore sous film plastique et c’est une énorme frustration pour un joueur. Il est loin le temps où adolescent je pouvais consacrer autant de temps que je le souhaitais au Jeu Vidéo, mais je ne regrette aucunement le passage à l’âge adulte et aux responsabilités/priorités, aussi forte soit ma passion pour le Jeu Vidéo. Bref, voici un petit bilan non exhaustif des jeux m’ayant marqué durant 2010. Wink

God of War III: certainement ma plus grosse claque visuelle, du bon gros “Bigger, Louder, Faster”, le fantasme de bon nombre de réalisateurs de films espérant un jour effleurer la démesure de la mise en scène de ce jeu. Et dire que 1 mois avant sa sortie cette suite ne m’intéressait pas plus que ça (même si j’avais adoré les 2 épisodes sur PlayStation 2) car j’avais été moyennement emballé par les trailers de l’E3. J’en attendais même plus d’Heavy Rain qui m’a finalement vraiment déçu, même si ce sont 2 genres de jeu très différents. God of War III m’a finalement épuisé par son rythme effréné et sa violence extrême non stop. Un jeu presque parfait mais indispensable pour tout possesseur de PlayStation 3.

Limbo: je l’ai découvert quelques jours avant sa sortie pour finalement suivre quotidiennement le compte à rebours jusqu’à sa disponibilité. Et une fois le jeu lancé, le résultat fut au-delà de mes espérances. Une ambiance visuelle et sonore extraordinairement réussie bien que glauque, malsaine et stressante. Un jeu pourtant beau et onirique qui propose au joueur de se questionner sur le devenir du personnage que l’on incarne et sur l’univers qui l’entoure. Un jeu bourré de qualités, aussi original que l’était Braid.

Demon’s Souls: tout d’abord, je préfère vous prévenir qu’il y a de fortes chances que je ne finisse jamais ce jeu et pourtant, dieu sait que je l’apprécie. Mais quelle difficulté! Demon’s Souls aurait pu être sous-titré “Die & Retry”, jeu médiéval fantastique à l’atmosphère pesante et stressante car lorsque que vous mourrez, vous devez recommencer le niveau depuis le début et vous perdez toutes les âmes récoltées avant votre mort. Il faut donc en permanence éviter des chausses trappes mortels bien dissimulés, faire preuve de stratégie face à des ennemis roublards et des boss terrifiants et sans pitié, et tout cela dans la crainte de se faire tuer et de devoir tout recommencer à zéro. Une difficulté d’un autre âge, un gameplay jamais permissif mais un jeu vraiment addictif. Casual gamers, passez votre chemin.

Machinarium: non le point’n click n’est pas mort, il prend même un nouvel envol avec ce superbe Machinarium renouvelant le genre grâce à une incroyable réalisation technique.  Je profite d’ailleurs de l’occasion pour remercier Bababaloo de m’avoir fait découvrir cet excellent Machinarium, livre d’illustrations interactif dans lequel se mêlent humour et émotions, un jeu magnifique mais au scénario bien pensé poussant le joueur à réfléchir pas seulement sur la résolution des énigmes, mais aussi sur le futur du petit robot que l’on contrôle. Un titre qui mériterait d’être disponible sur le PS Store et Xbox Live Arcade pour ne pas se limiter aux joueurs PC et Mac.

Red Dead Redemption: après God of War III, deuxième grosse claque visuelle, peut-être même encore plus impressionnante car le jeu de Rockstar reproduit dans un jeu vidéo ce qu’il y a de plus difficile à reproduire: la réalité d’un monde ayant existé, grouillante de vie humaine et animale, mimétisme géographique, sonore et météorologique flirtant avec le photo-réalisme. Pour vous dire, je n’ai pas encore fini ce jeu pourtant sorti il y a 7 mois, pour la simple raison qu’à chaque fois que j’y joue je passe mon temps à me balader, à faire deux ou trois petites quêtes annexes et à me laisser embringuer dans les différents évènements aléatoires. Un jeu indispensable pour tout joueur qui se respecte, qu’il soit fan de western ou pas.

Castlevania – The Dracula X Chronicles: alors oui ce jeu est sorti il y a 2 ans, mais cette année je lui ai encore consacré tellement de temps que je ne pouvais l’ignorer. Cette compilation regroupant Symphony of The Night ainsi que l’épisode Chi no Rondo original et son remake 2.5D est une vraie drogue pour moi. Je suis vraiment fan de son gameplay archaïque mais pourtant bien calibré, de l’univers de Castlevania et de sa géniale bande son en partie due à Michiru Yamane. Une excellente compilation qui a parfaitement trouvé sa place sur PlayStation Portable.

Alan Wake: je l’ai vraiment attendu ce jeu, comme tout le monde pendant 5 ans. Et puis à quelques mois de sa sortie mon intérêt pour lui commença à s’émousser, les vidéos du jeu circulant sur le Net présentant un titre assez banal sur bien des points, une arlésienne s’annonçant bien décevante. Et puis Alan Wake est finalement sorti et j’ai bien évidemment craqué en me le procurant; dès les premières minutes et malgré une réalisation technique un peu dépassée, les très grandes qualités d’écriture de l’histoire et la mise en scène m’ont fait oublier les quelques points négatifs du jeu. Jamais un jeu ne m’avait fait éprouver des sensations similaires à celles vécues en lisant Stephen King ou en regardant l’Antre de la Folie de John Carpenter. L’accouchement d’Alan Wake fut donc long et difficile, mais l’attente fut justifiée par la richesse de son scénario. Il en reste un jeu unique avec sa propre identité au milieu de la production actuelle, une exclusivité Xbox 360 réellement indispensable.

Chrono Trigger: ce jeu fait partie des titres de mon enfance/adolescence vidéoludique pendant laquelle j’ai espéré très longtemps la localisation dans notre pays d’excellents jeux japonais ayant parfois connu la chance d’une traduction pour le marché américain. Mais le dieu des jeux vidéo restait insensible à mes prières, et plus d’une décennie s’écoula sans pouvoir constater dans les rayons français un Tobal 2, Xenosaga, Final Fantasy Tactics, Final Fantasy VI, Chrono Trigger ou autre Tengai Makyo. En grandissant l’émulation sur ordinateur permit de combler certaines frustrations, et puis certains éditeurs réalisant le manque à gagner exhumèrent pour notre plus grand plaisir certaines licences inédites en Europe. Chrono Trigger en fait partie, connaissant en plus une petite cure de jouvence, une traduction française et un portage parfaitement adapté à la console Nintendo DS. Verdict: un des meilleurs RPG jamais conçu, excellents scénario et gameplay, système de combat efficace, personnages charismatiques, profondeur de jeu. Bref un must have.

Super Mario Galaxy 2: encore un titre pour lequel je me méfiais un peu, redoutant une séquelle facile, commerciale et un peu trop rapide depuis la sortie de l’excellent premier opus. Et puis la magie et le génie créatif de Nintendo ont encore opéré. Malgré certaines similitudes avec le précédent épisode dans l’agencement de certains niveaux, chaque nouveau monde contient plus d’originalité et d’innovations que le level design d’un jeu entier de la concurrence. De plus le rendu graphique choisi par les développeurs fait de suite oublier les limitations techniques de la console et l’absence de haute définition. Une pure bombe surpassant parfois le premier Super Mario Galaxy. A essayer d’urgence.

Mother 3: je l’ai vraiment découvert grâce à mister Nintendo (c’est son pseudo et pas le célèbre éditeur) qui chroniquait sur son blog la traduction anglaise faite par des fans plus que passionnés et perfectionnistes. Je suis donc tombé sur un des meilleurs RPG jamais édité par Nintendo, un titre malheureusement méconnu du fait de n’avoir été commercialisé que sur le territoire japonais. Un jeu tantôt drôle, tantôt tragique, tantôt burlesque, tantôt dramatique, tant de qualités s’ajoutant à la richesse scénaristique et même visuelle de Mother 3. Un titre qui ne laisse pas indifférent de part son aspect enfantin et les thèmes paradoxaux qui sont abordés. A découvrir.

Heureusement pour moi cette année vidéoludique ne s’est pas limitée aux 10 titres évoqués ci-dessus puisque j’ai pu également apprécier Costume Quest, Fable 3, Earthworm Jim HD, ilomilo, Pac-Man Championship Edition DX, Monkey Island 2 Edition Spéciale: LeChuck’s Revenge, Metal Gear Solid Peace Walker, Donkey Kong Country Returns, Sam & Max sauvent le monde, Super Meat Boy, Castlevania Lords of Shadow, etc. Et puis, le rétrogaming étant cher à mon coeur j’ai à plusieurs reprises rallumé Mega Drive/Wonder Mega, Super nintendo, PC Engine et autres machines mythiques de ma collection. Quelque chose me dit que 2011 ressemblera beaucoup à 2010, une année déjà marquée par de futures bombes telles qu’Uncharted 3, L.A. Noire, The Last Guardian ou Journey. Mais également par du nouveau hardware avec la Nintendo 3DS, la PlayStation Portable 2, peut-être l’annonce de nouvelles machines à l’E3 et je l’espère du software de qualité pour Kinect histoire de rentabiliser l’accessoire.

Splatterhouse: vous en voulez en gore?

By neocalimero, 21 décembre 2010 14:52

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Quand je vous disais il y a peu de temps que le rétrogaming restait toujours d’actualité, même indirectement grâce aux simple portages 2D (sur téléphones portables, plateformes de téléchargement genre “Console Virtuelle” sur Wii, compilations sur consoles) ou remakes 3D de vieux jeux pour machines Next Gen et/ou HD. La raison de ce revival est multiple, de la volonté d’éditeurs cherchant à partager des titres de qualité issus du patrimoine vidéoludique à un but purement mercantile en faisant du neuf avec du vieux sans effort, ou encore par manque d’idées originales en déterrant une vieille licence et en la remettant au goût du jour avec plus ou moins de réussite (un peu comme à Hollywood depuis un certain temps).

Et Splatterhouse est une licence qui revient de loin car cela fait près de 17 ans qu’aucun nouvel épisode n’était sorti. Initialement, Splatterhouse est un jeu sorti en 1988 en salle d’arcade dans lequel vous incarnez un personnage masqué (très proche visuellement du tueur de la saga “Vendredi 13″ ), vu de côté et destiné à éliminer tous les ennemis sur son passage à l’aide de ses poings, pieds et autres armes improvisées disséminées sur son chemin (planche cloutée, barre à mine). En fait, le pitch est digne d’un film d’horreur bien cliché: Rick un jeune étudiant en parapsychologie emmène sa petite amie  Jennifer dans le manoir du professeur et docteur West, les choses se passent mal car Rick est mortellement blessé mais sauvé in extremis par les pouvoirs maléfiques d’un masque aztèque issu de la collection du docteur West. Ce-dernier enlève Jennifer et Rick part à sa recherche malgré l’emprise démoniaque du masque. Pour l’époque, la grande originalité du jeu était de proposer un univers graphiquement très détaillé plongeant le joueur dans un décors de film d’horreur avec monstres en tout genre, explosions de chair et de sang et autres éléments bien gore. Mais passé cette originalité, la maniabilité du personnage principal était vraiment ardue et la moindre erreur d’appréciation (saut ou collision avec un obstacle ou ennemi) devenait fatale. Avec son lot de qualités et de défauts, Splatterhouse devint rapidement un jeu culte, principalement pour son côté subversif et violent (naturellement attractif pour les jeunes joueurs de la fin des années 80).

Splatterhouse fut adapté en 1990 sur NEC PC Engine dans une version moins réussie que l’original en arcade, mais l’édition FM-Towns de 1992 lui rendra honneur sur support CD-rom.  La Nintendo Famicom aura également droit en 1989 à un épisode décalé nommé “Splatterhouse: Wanpaku Graffiti” reprenant l’univers du jeu original mais avec des graphismes mignons et SD (grosses têtes et petits corps). Par la suite l’éditeur Namco sortira 2 séquelles sur SEGA Mega Drive en 1992 et 1993 pour finalement enterrer la licence. Il faudra finalement attendre début 2008 pour que Namco Bandai annonce officiellement le projet d’un reboot 3D du jeu original pour consoles PlayStation 3 et Xbox 360. Le développement du jeu sera chaotique et sa sortie maintes fois repoussée car le jeu initialement développé par le studio BottleRocket sera repris directement en interne par Namco Bandai, insatisfait du travail effectué sur le titre. Splatterhouse sortira finalement en novembre 2010.

Mais du coup, que vaut ce remake dont l’accouchement aux forceps fut plus que difficile? eh bien un jeu moyen avec de nombreux défauts, mais un réel plaisir coupable (comme avec le jeu Fist of the Northstar sur PlayStation 3 et Xbox 360). Un jeu bourrin aux graphismes inégaux, une ambiance gore et violente à souhait, le même scénario que le jeu original et pas mal de références à ce dernier, pas mal de bonus à débloquer dont le jeu original (version arcade) et les 2 épisodes Mega Drive, une bande son reprenant des morceaux de groupes de metal qui tâche… mais un jeu répétitif, et donc destiné principalement aux fans de la licence (donc moi). Je ne vais pas vous mentir, je ne dois pas être très objectif car je trouve le jeu vraiment défoulant et assez fidèle à l’esprit original de la série. Soyons réalistes, il est rare de créer un jeu grandiose à partir d’une licence moyenne (même si culte). Splatterhouse ne prétend pas être un jeu ambitieux, simplement honnête  et référentiel envers le matériau d’origine, et forcément destiné aux vieux nostalgiques comme moi. Mais il fait pale figure face à un God of War III, Darksiders et autres Beat’em all  blockbusters du genre techniquement irréprochables.

Donc, déjà possesseur de le version PC Engine et du 2ème épisode Mega Drive dès leur sortie (donc ce n’est pas récent), j’ai forcément craqué pour le remake Xbox 360, mais également pour le press kit difficile à trouver car parait-il produit à 666 exemplaires. Un objet vraiment collector en forme de cercueil incluant le jeu, ainsi qu’un T-shirt qui, si on le porte devant sa webcam (après s’être rendu sur le site du jeu) fait sortir de votre ventre un bras armé d’une planche cloutée grâce à la réalité augmentée. Un truc surprenant mais bien pensé et vraiment en accord avec le jeu. Wink

Fonds d’écran commémoratifs

By neocalimero, 9 décembre 2010 20:02

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Pour les amoureux de Mario Bros., de rétrogaming ou juste de jolies images, les site officiel de Nintendo Japon a mis en ligne 6 fonds d’écran pour fêter les 25 ans de Mario et la sortie sur Wii de Super Mario All-Stars – Edition 25ème Anniversaire. Pour les télécharger, cliquez sur l’image ci-dessous ou sur ce lien. Wink

Quand la Wii se réveille… enfin!

By neocalimero, 7 décembre 2010 19:57

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Ces derniers temps, la console “next gen” de salon de Nintendo se reposait sur ses lauriers. Rien de vraiment transcendant depuis quelques mois en jeux Wii, pour finalement se prendre en pleine face 3 titres littéralement indispensables (enfin au moins 2 sur 3) en même temps. Je veux bien sûr parler de Epic Mickey, Donkey Kong Country Returns et Super Mario All-Stars – Edition 25ème Anniversaire, 3 jeux immanquables et pour des raisons différentes. Tout d’abord Epic Mickey qui renoue avec la qualité de la trilogie Castle of Illusion-World of Illusion-Quackshot créée par SEGA respectivement en 1990, 1992 et 1991. La magie opère de suite et on le doit à Warren Spector (papa de Deus Ex et Thief) car Epic Mickey propose un gameplay vraiment bon, un scénario original et référentiel ainsi que de beaux graphismes pour lesquels on regretterait presque qu’ils ne soient pas magnifiés sur une console HD.

Et puis Donkey Kong Country Returns, un trip oldschool qui permet enfin de pouvoir rejouer à un vrai Donkey Kong et pas un énième titre dans lequel le gorille fait figure de guest star pour un jeu de course, de réflexion ou de kongas. Magnifique, difficile, bourré de niveaux cachés, le jeu développé par Retro Studios (à qui l’on doit la trilogie Metroid Prime) fait honneur à l’excellent épisode Donkey Kong Country sorti sur Super Nintendo en 1994 et produit par Rare. Un boulot vraiment exemplaire, qui sait toucher la fibre nostalgique des vieux joueurs tout en s’adressant à la nouvelle clientèle génération… et pis maintenant on peut jouer à deux simultanément. Wink

Je finirai par Super Mario All-Stars – Edition 25ème Anniversaire, le jeu qui fait polémique, mais que j’ai pourtant fini par acheter. En fait cette compilation propose les jeux NES Super Mario Bros., Super Mario Bros. 2, Super Mario Bros. 3 et Super Mario Bros.: The Lost Levels, pour les jeunes joueurs ne les connaissant pas ce serait un sacrilège qu’ils n’y jouent pas sur Wii. Mais pour les vieux cons joueurs comme moi, quand on a déjà passé des heures sur la même compilation sur Super Nintendo en 1993, on pouvait attendre de Nintendo qu’ils fassent une vraie compilation pour commémorer les 25 ans de Mario, genre tous les épisodes 2D sortis sur NES et Super Nintendo. Mais non, big N étant un business man hors pair capable de recycler 10 fois le même jeu à moindre coût ne cherche même plus à faire illusion auprès des joueurs/clients. Dans un joli packaging dont sont friands les joueurs/collectionneurs comme moi, on trouvera un boîtier contenant la fameuse compilation pour Wii et dans un deuxième boîtier un livret de 32 pages évoquant chronologiquement les différents titres de la licence ainsi qu’un CD audio.

Soyons honnêtes c’est maigre, Nintendo préférant conserver tous les autres titres pour son portail de téléchargement “Console Virtuelle” et ses prix prohibitifs. Pour le coup, Super Mario All-Stars méritait d’être disponible sur Console Virtuelle, mais une fois le jeu inséré dans la Wii, la magie opère de suite tant les 4 titres proposés dans la compilation sont excellents. Mais l’air de rien, en faisant un petit bilan des 3 jeux Wii que j’ai reçu aujourd’hui par la poste, il plane dans l’air (à travers Epic Mickey, Donkey Kong Country Returns et Super Mario All-Stars – Edition 25ème Anniversaire) une délicieuse ambiance Rétrogaming. Comme au bon vieux temps sur Mega Drive et Super nintendo, Mickey et Donkey Kong sont revenus plus en forme que jamais car remis légèrement au goût du jour (et dans de nouveaux épisodes contrairement à Super Mario All-Stars – 25th), et ce n’est pas pour me déplaire. Wink

Neo Geo CD: bientôt le fullset?

By neocalimero, 6 décembre 2010 13:05

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Réception aujourd’hui d’un petit colis renfermant 24 jeux Neo Geo CD (version japonaise), de bonne humeur et de bon matin. J’aurais presque embrassé le facteur s’il n’était pas moustachu… et si je n’étais pas 100% hétéro. Un lot de jeux qui complète ma collection Neo Geo même s’il incluait l’édition limitée d’Art of Fighting 3 que je possède déjà. Quelque chose me dit que d’ici peu de temps le fullset (collection complète pour les non initiés) japonais sera mien. Wink

A tout hasard si l’un d’entre vous peut répondre à ma question: j’ai remarqué parmi les jeux que je viens de recevoir que le couvercle de certains des boîtiers “crystal” arbore le logo “Neo Geo” alors que d’autres non. Est-ce que tous les boîtiers Neo Geo CD sont censés posséder ce logo gravé d’origine? si c’est le cas je pense que la personne qui m’a vendu ces jeux a dû remplacer les originaux défectueux. Il faut que je lui demande, en attendant, hop un petit coup de l’excellent “Neo Geo, Neo Geo, Four bright buttons and two joysticks!”.


SEGA AGES 2500: c’est parti!

By neocalimero, 5 décembre 2010 20:44

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Je ne vous ferai pas l’affront de répéter une énième fois les origines de la collection SEGA AGES 2500 sur PlayStation 2 japonaise, tout est dit dans ce précédent billet. Par contre je ne vous cache pas ma joie lorsque j’ai reçu les premiers jeux qui débutent ma collection, j’étais transporté 25 ans en arrière. Une première fournée pleine de souvenirs vidéoludiques de Wonderboy à Phantasy Star II, en passant par Black Belt, Quartet ou Gunstar Heroes. Huit volumes proposant dans tous les cas les versions d’origines des jeux, mais aussi (parfois) remake 3D ou compilation de tous les titres de la saga sur tout support (Console, Arcade, etc. ). Ajoutez à cela des soundtests, interviews et vidéos de highscores pour rassasier l’exigence du joueur/collectionneur nostalgique que je suis.

Le volume 1 incluant le remake de “Phantasy Star Generation: 1″ propose un pack un peu particulier, puisqu’il est accompagné d’un petit classeur (photo du dessous) arborant les couleurs de SEGA et les noms des machines ayant fait la notoriété du constructeur/éditeur. Ce classeur permet de ranger les fiches techniques/intercalaires incluses dans les 20 premiers volumes de la collection SEGA AGES 2500, fiches qui décrivent les origines du jeu via interviews des développeurs, mais aussi descriptif du jeu, jaquette du packaging original (voir la photo ci-dessous de la fiche de Phantasy Star).

Je débute donc ma collection avec les jeux : Vol. 01 Phantasy Star Generation: 1, Vol. 06 Bonanza Bros., Vol. 11 Hokuto no Ken/Black Belt, Vol. 17 Phantasy Star Generation: 2, Vol. 21 SEGA System 16 Collection: SDI & Quartet, Vol. 23 Sega Memorial Selection, Vol. 25 Gunstar Heroes Treasure Box (contient aussi Dynamite Headdy et Alien Soldier) et Vol. 29 Monster World Complete Collection. Je commence avec du lourd pour cette collection qui comporte 33 volumes, mais j’ai un petit souci car sur les 8 jeux que j’ai reçu, 5 sont neufs sous leur blisters originaux. J’avoue être tiraillé par l’envie de jouer de suite à ces titres ou les conserver neufs pour la collection (car certains sont assez rares) et en trouver d’autres exemplaires déjà ouverts. Eh oui, je suis comme ça. Wink


Des tests des chacun de jeux arriveront prochainement sur le blog avec si possible des vidéos de mon crû, mais en attendant profitez de ce trailer publicitaire d’époque (ci-dessus) pour le Vol. 29 Monster World Complete Collection (incluant Monster World IV qui est inédit en Europe). Grin

Earthworm Jim mania

By neocalimero, 2 décembre 2010 19:21

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Après avoir craqué dernièrement pour Pac-Man Championship Edition DX, je reste dans mon trip rétrogaming HD (pléonasme)… euh remastérisé je voulais dire, puisque le Xbox Live fait des soldes et qu’Earthworm Jim HD est disponible pour 400 malheureux points. L’avantage de cette version c’est bien évidemment les graphismes revus pour un écran HD (ceux d’origine étant optimisés seulement pour un écran cathodique), sinon ça aurait été une bouillie de pixels baveux, mais également 3 nouveaux niveaux exclusifs (dont l’impensable keyboard cat) ainsi qu’un mode multijoueurs.

Tout l’intérêt d’Earthworm Jim à sa sortie en 1994 sur Mega Drive et Super nintendo était de proposer une histoire et un univers barrés, mâtinés d’un humour (souvent visuel) omniprésent dû aux graphismes et à l’animation des sprites très cartoon. Les développeurs de Shiny Entertainment avaient réussi comme avec le jeu Aladdin à reproduire d’incroyables animations pour tous les sprites du jeu, chose exceptionnelle pour l’époque sur consoles 16 bits. Et pour ceux qui ne connaîtraient pas Jim le verre de terre, dites-vous que c’est un lombric qui rentre par hasard dans une combinaison de combat le transformant en guerrier spatial de la muerte. Vous allez le contrôler dans un jeu de plateforme entrecoupé de boss débiles, de poursuites dans l’espace, de saut à l’élastique, de ballade en bathyscaphe dont les vitres se fissurent, de rodéo sur Hamster, de lancer de vache, etc.

J’avais adoré le jeu à l’époque sur Mega Drive malgré sa difficulté, et je le retrouve avec plaisir sur ma Xbox 360, prenant toujours autant de plaisir à affronter le plus terrible boss de l’histoire du jeu vidéo (un poisson rouge pour lequel il faut juste faire tomber le bocal dans lequel il est) et tous les autres personnages du jeu (tous aussi drôles les uns que les autres). Tous ces souvenirs m’ont également fait tomber sur le Net sur des photos d’une statue d’Earthworm Jim commercialisée l’été dernier (peinte ou non au choix). J’ai très peu d’informations à son sujet, mais j’ai réussi à contacter son talentueux créateur Christopher Stratos qui m’a précisé posséder le dernier exemplaire (qu’il conserve bien évidemment).

Si l’un d’entre vous à des infos sur cette statue (inspirée de la jaquette du 2ème épisode d’Earthworm Jim) ou sait où je peux me la procurer, je lui en serai éternellement reconnaissant. C’est qu’elle accompagnerait joliment mes statues de Sam & Max et Eddie Riggs de Brütal Legend. Je conclurai par un petit trailer d’Earthworm Jim HD que je vous conseille fortement, surtout pour 400 points Microsoft. Wink


Pac-Man Championship Edition DX: addictif!

By neocalimero, 30 novembre 2010 13:51

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Il y a quelques jours de cela, l’apparition de “Pac-Man Championship Edition DX” sur le portail de téléchargement XLA (Xbox Live Arcade) m’a intrigué. Pas forcément convaincu d’un énième remake de Pac-Man mais tout de même curieux, j’ai téléchargé la démo jouable qui ne proposait qu’un seul mode où il fallait faire le maximum de points en 5mn (et survivre). Eh bien ces seules 5 minutes chrono ont suffit à me convaincre de recommencer une deuxième fois la démo, puis une troisième, une quatrième… l’air de rien ça faisait presque une heure que je m’éclatais comme un petit fou, et je finis par me demander s’il ne valait pas mieux que j’achète le jeu complet pour 800 points Microsoft.

J’avais complètement ignoré la version C.E. (Champion Edition) sortie en 2007, mais il faut croire que les ré-aménagements graphiques et sonore de l’édition DX m’ont tapé dans l’oeil. Bref un vrai coup de cœur avec de nombreux modes de jeux incitant le joueur à faire du scoring grâce aux classements, des tas de skins disponibles pour choisir l’apparence du décors (des fantômes comme de Pac-Man), des niveaux bien pensés et parfois vicieux, des musiques vraiment entrainantes et tout un tas de challenges. Pour ces derniers, vous pouvez à chaque fois tenter de battre votre record ou les temps impartis (allant d’1mn au marathon de 10mn non stop et jusqu’à épuisement de vos crédits).

Le gameplay est juste parfait, avec des petites mises à jour comme ces bombes limitées en nombre expulsant tous les fantômes alentours, ou ce ralentissement de l’image (presque un freeze ou  “bullet time” à la Matrix) d’une fraction de seconde quand notre Pac-Man est presque au contact d’un fantôme, laissant une chance de trouver une autre direction pour s’échapper. Mais malgré cela, il vous faudra faire preuve de dextérité car en vitesse 40 ça va déjà très très vite car plus vous progressez dans le jeu sans vous faire toucher plus ça accélère. Bref un excellent jeu et une très bonne surprise, d’ailleurs j’y retourne de suite car j’ai débloqué 10 succès sur 12.

Oh et puis encore une petite vidéo pour le plaisir, histoire que vous voyez la parfaite alchimie de la refonte graphique et sonore du jeu, et de ce gameplay vieux comme le monde (vidéoludique) mais parfaitement ciselé… In Love


Guides Final Fantasy IX & X

By neocalimero, 22 novembre 2010 19:07

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En bon gamer et collectionneur, j’avoue prendre un certain plaisir à confectionner une petite bibliothèque de guides officiels (en français si possible) de jeux qui ont marqué mon passé de joueur. Beaucoup plus jeune, ce genre de guides étaient rares et les aides se trouvaient plus dans les rares magazines de jeux vidéo qui au fil des années proposaient gratuitement leurs petits livrets (comme le magazine Joypad) joints au mensuel. En grandissant, avec un argent de poche plus important, puis jeune adulte et autonome financièrement j’ai commencé à acheter certains guides pour quelques jeux emblématiques (majoritairement des RPG).

Et aujourd’hui je continue petit à petit quand l’occasion se présente à acquérir des guides de vieux jeux m’ayant marqué, je trouve que ce sont des ouvrages qui condensent tout ce que l’on doit savoir sur le jeu (et pas seulement une solution) avec moult photos et artworks. Un bon moyen de garder une trace du jeu dans l’histoire des jeux vidéo, et c’est ce que j’ai fait en dénichant les guides officiels de Final Fantasy IX et Final Fantasy X, deux jeux indispensables de la franchise que j’avais acheté à leur sortie (voir mes exemplaires d’époque en photo qui ont bien vécu).

Et dire que bien que je possède Final Fantasy VII, VIII et IX en PAL sur PlayStation, il a fallu que je les rachète en dématérialisé sur le PlayStation Store. Je suis une catastrophe. Pour les nostalgiques de cette époque (un peu) lointaine (quand même), je vous ai pris en photo quelques exemplaires des guides de jeux (Final Fantasy X, Ico, Shenmue, The Wind Waker, etc. ) qui accompagnaient le magazine Joypad. Wink

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