Sonic The Hedgehog a 20 ans!

By neocalimero, 24 juin 2011 17:18

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L'éternelle mascotte de SEGA

Sonic (The Hedgehog) a 20 ans aujourd’hui, ça se fête car autant que Mario, le hérisson bleu est un personnage emblématique du jeu vidéo. De plus ce n’est plus un secret pour vous, je suis fan de SEGA et de ce que la firme a apporté au Jeu Vidéo avant la mort de la Dreamcast et l’arrêt définitif de la fabrication de consoles. Cependant, pour ce qui est du personnage de Sonic, je reste nostalgique de son premier look conçu par Naoto Oshima et les jeux de la licence chers à mon coeur restent les 2 premiers épisodes sur Mega Drive ainsi que l’opus Mega CD.

Les autres jeux qui ont suivi (Sonic 3, l’add-on Sonic & Knuckles) avaient ce je ne sais quoi de redite (voire de fade) les rendant selon moi totalement dispensables. Est-ce dû à l’introduction de nouveaux personnages non charismatiques, à la volonté de moderniser graphiquement la licence en lorgnant vers un look 3D/image de synthèse à la mode à cette époque? je ne sais pas, mais en bon fan intégriste de Sonic, je persiste à croire que les 2 premiers épisodes Mega Drive restent intemporels/indispensables, et que pour qu’un jeu de la franchise soit bon, il se doit de demeurer en 2D traditionnelle.

Croquis & études préparatoires par Naoto Oshima pour le jeu Sonic The Hedgehog

Les jeux se multiplièrent mais en s’éloignant du concept original avec un jeu en 3D isométrique (Sonic 3D Flickies’ Island/Mega Drive – 1996), un clone de Puyo Puyo (Dr. Robotnik’s Mean Bean Machine/Mega Drive – 1993), un flipper (Sonic Spinball/Mega Drive – 1993), un jeu à la Mario Kart (Sonic Drift/Game Gear – 1994), un jeu de combat (Sonic The Fighters/Arcade – 1996), mais sans jamais me transcender jusqu’à l’arrivée du surprenant Sonic Adventure sur Dreamcast en 1998.

Petit hommage pris avec mon iPhone de ma statue et quelques exemplaires du premier épisode (Mega Drive PAL, Mega Drive JAP, Master System PAL)

Le jeu ne fut pas dénué de défauts ou bugs souvent liés à des problèmes de caméra, mais bien qu’en 3D (car cherchant à concurrencer Mario 64) tous les talents de la Sonic Team et de SEGA réussirent le coup de maître de proposer des sensations de vitesse et de gameplay dans l’esprit de mes épisodes 2D préférés.

Cinématiques, musiques, graphismes, game design, toutes les conditions furent réunies pour proposer enfin un nouvel épisode digne d’intérêt, peut-être aussi dans le but non avoué de faire un ultime baroud d’honneur à la concurrence et démontrer le talent de SEGA malgré les soucis financiers de la firme et la mort annoncée de la Dreamcast.

Bref Sonic fête ses 20 ans, et je réalise que je suis presque 2 fois plus vieux que lui. Pour l’occasion SEGA a organisé une soirée people avec des invités pas vraiment concernés (sauf pour manger, boire et toucher un chèque), évènement visible sur ce lien. Mais j’attends surtout l’épisode Xbox 360 Sonic Generations qui de prime abord semble respectueux du matériau d’origine avec un concept assez intéressant. Wait & see.

En bonus, une petite vidéo japonaise promotionnelle (initialement conçue pour le jeu Sonic 3) explorant les origines de Sonic The Hedgehog. Enjoy!


Quelques commandes arcade de plus…

By neocalimero, 20 juin 2011 21:34

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Désolé pour les articles peu nombreux sur le blog ces derniers temps, mais c’est assez difficile entre le boulot et le peu de temps libre que j’ai une fois chez moi, surtout que je prépare également mon départ en vacances aux Baléares pour la fin de la semaine. Dans 5 jours je serai en train de rougir bronzer les doigts de pieds en éventail, mais avec une console portable pas loin je vous rassure. Mais même à quelques jours du départ, impossible pour moi de passer à côté d’une bonne opportunité. J’ai donc acheté à différents particuliers quelques PCB jamma 100% originales (version américaine) qui font partie de ma wishlist, et je viens juste de remporter sur ebay Italie une enchère d’un full kit MVS Metal Slug pour un prix dérisoire.

Black Tiger: PCB jamma originale version américaine

Tout d’abord Black Tiger, jeu de plateforme/action sorti en 1987 et conçu par Capcom. Il a de nombreuses similitudes avec d’autres titres Heroic Fantasy du même éditeur (Ghouls’n Ghosts, Magic Sword) du genre level-up de l’armement, ouvrir des coffres, trouver des clefs, monter les étages d’un donjon et bien sûr découper en rondelles tous les ennemis apparaissant à l’écran. Très jeune, j’ai passé pas mal de temps sur cette borne, dépensant de nombreuses pièces de 1 franc sans pour autant aller très loin dans le jeu. Dans tous les cas, ce titre m’a fasciné.

Final Fight: PCB jamma originale version américaine

Final Fight c’est juste (selon moi) un des 5 titres emblématiques de Capcom avec Street Fighter II, et donc un titre faisant inéluctablement partie du patrimoine historique de l’arcade. En achetant cette PCB, c’est un autre de mes rêves de gamer qui devient réalité, je vais pouvoir délaisser la version Xbox Live Arcade et ranger ma version japonaise Mega CD. En 1989 (date de sa sortie), jamais je n’aurai imaginé pouvoir jouer à ce beat’em all culte sur une borne d’arcade à mon propre domicile. In Love

Hammerin' Harry: PCB jamma originale version américaine

Le 3ème jeu n’est autre que Hammerin’ Harry sorti en 1990 et développé par Irem (autre éditeur coupable de classiques de l’arcade tels que R-Type, Spartan X, Mister Heli ou Legend of Hero Tonma). Ce célèbre jeu bourré de fun nous fait découvrir l’urbanisme japonais tout en vantant les métiers de l’artisanat nippon. Ben oui vous incarnez Harry, un charpentier à qui l’on vient de démolir sa maison, et il est méchamment déterminé à casser la gueule aux ouvriers de la société de construction immobilière responsable de ce méfait. Une vraie perle d’humour et un “Let’s get busy!” qui m’est resté en tête depuis 21 ans.

Un mois de juin qui coûte cher au gamer... et le mois n'est pas encore terminé!

Voila, quelques jeux arcade de plus qui s’ajoutent aux déjà nombreux jeux sortis ce mois de juin (Alice, Duke Nukem Forever, Child of Eden, Zelda OOT3D, Infamous 2, White Knight Chronicles 2), et le mois n’est pas encore fini puisqu’arrivent très prochainement Super Street Fighter IV Arcade Edition et Shadows of the Damned. Mais quand vais-je trouver le temps de finir L.A. Noire? et puis pour conclure ce petit billet, il fallait que je vous avoue avoir reçu aujourd’hui le tristement célèbre Deadly Premonition sur Xbox 360. A force d’entendre des critiques de la presse spécialisée tantôt exécrables, tantôt très bonnes il fallait que je me fasse ma propre opinion. Mon avis très prochainement… enfin après mes vacances. Wink

eShop Nintendo: The Legend Of Zelda – Link’s Awakening

By neocalimero, 10 juin 2011 19:47

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Je crois que je n’ai jamais autant joué avec ma 3DS, engouement qui n’est pas étranger à la récente mise à jour du 7 juin 2011 de la console qui propose (entre autre) aux joueurs d’accéder au très attendu Nintendo eShop. L’eShop est une boutique en ligne qui profite de la fonction Wi-Fi de la machine pour donner accès à de nombreux contenus: téléchargement de jeux, vidéos et autres joyeusetés.

Même si la Wii proposait sur son portail de téléchargement une rubrique nommée “Console Virtuelle” destinée au rétrogameurs prêts à re-passer à la caisse, je n’étais pas plus emballé que ça (certainement parce que ma Wii est souvent éteinte et que les jeux “bavent” sur mon écran HD)… enfin ça ne m’a pas empêché d’y acheter une dizaine de titres. Mais sur 3DS, la partie “Console Virtuelle” de l’eShop m’intéressait fortement, tant pour l’aspect nomade que pour le portage des jeux sur un écran non HD. C’est que Nintendo annonça (en plus du catalogue DSiWare) l’arrivée prochaine de jeux Game Boy, Game Boy Color, Game Gear, PC Engine (et de vieux jeux Nintendo labellisés “3D Classics” optimisés/adaptés pour la 3D relief de la console).

Pour le lancement de l’eShop, Nintendo offra aux joueurs le jeu 3D Classics “Excite Bike” dans lequel il est possible de switcher entre la version NES d’origine et un mode 3D relief sympathique. Mais pour cette journée du 7 juin 2011 qui coïncidait avec la conférence Nintendo pré-E3, toute mon attention fut tournée vers les annonces liées au 25ème anniversaire de la licence “The Legend Of Zelda” et la disponibilité de l’épisode Game Boy Color “Link’s Awakening DX” sur l’eShop.

Link's Awakening sur le Nintendo eShop de la 3DS

Je ne me suis pas fait prier et l’ai acheté directement (ainsi que le très bon épisode Super Mario Land originellement sorti sur Game Boy) car c’est un titre que j’ai réellement adoré. J’ai acheté la version Game Boy “Link’s Awakening” dès sa sortie en 1993 pour le retourner dans tous les sens, puis refaire de même quand Nintendo sorti en 1999 une édition Game Boy Color prénommée “Link’s Awakening DX”. Et c’est bien cette version entièrement en français qui est proposée sur l’eShop pour 6 malheureux euros.

Mes versions françaises de Link's Awakening (version originale Game Boy et édition DX sur Game Boy Color)

C’est clair, cette année sera indéniablement l’année Zelda même si 2011 fêtera également les 25 ans de la licence “Sonic The Hedgehog” et les 20 ans de “Puyo Puyo”. La conférence Nintendo pré-E3 fut d’ailleurs inaugurée par un fantastique medley de célèbres thèmes issus de la série Zelda, interprété par un orchestre symphonique prévu pour une tournée mondiale (vivement les dates françaises).


Puis Shigeru Miyamoto annonça bien évidemment l’épisode Wii “Skyward Sword”, “Link’s Awakening” sur l’eShop,  l’épisode Game Cube/Game Boy Advance “Four Swords” pour septembre qui devrait être gratuitement téléchargeable et bien sûr “Ocarina Of Time 3D” sur 3DS. Ajoutez à cela des goodies du genre wiimote dorée arborant le symbole de la Tri Force et le fanboy ne saura plus où donner de la tête.

Notez qu’à partir du 19 juin prochain, il est fortement conseillé aux acheteurs d’Ocarina Of Time 3D d’enregistrer le code de leur jeu sur le site du Club Nintendo car ils recevront un CD de la bande sonore officielle du jeu (50 titres orchestrés et enregistrés pour l’occasion). Les quantités seront limitées (plus d’informations sur ce lien), donc n’hésitez pas une seconde. Wink

Trouvailles du week-end

By neocalimero, 30 mai 2011 20:22

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Il y a des jours comme ça où l’on ne s’attend à rien, ou ne cherche rien de particulier et où l’on fait de chouettes découvertes. Je le disais récemment sur le blog, les brocantes et moi ça fait deux, ça faisait des années que je n’en avait pas fait jusqu’à il y a 2 semaines. Et même cette fois là j’étais revenu bredouille, déçu, les rares choses exposées potentiellement intéressantes (mais que je possédais déjà) étaient à des prix élevés injustifiés. L’intérêt des joueurs pour le rétrogaming a généré des vocations de vendeurs de brocante s’imaginant que tout vieux jeu vidéo (quelque soit son état) est collector et doit être associé à un prix à l’image de la fausse rareté de l’article. Moi qui croyait naïvement qu’une brocante avait la fonction de vide grenier, aidant les exposants à se débarrasser de choses encombrantes, inutiles et pourquoi pas d’en gagner quelques euros.

Guide officiel du jeu Assassin's Creed II

Et puis aujourd’hui en allant voir Ronan mon vieux pote de toujours (j’espère que tu t’éclateras sur Kabuki Klash MVS Wink ), avant de déjeuner nous sommes allés faire un petit tour dans un dépôt-vente. Comme d’habitude on y retrouve une montagne de jeux et consoles PSone (j’y ai d’ailleurs vu un Parasite Eve 2 que j’aurais dû prendre), de jeux PlayStation 2 en plus ou moins bon état et autres titres Xbox 360, PlayStation 3, Wii, etc. Mais en fouinant je suis tombé sur 2 très bonnes affaires dont un guide officiel du jeu Assassin’s Creed II ainsi que le jeu Super Nintendo “The Legend Of Zelda: A Link To The Past” en très bon état dans une édition “Série Super Classic”. Ce dernier semblait complet, puisqu’il incluait cale en carton, notice en français et bien sûr cartouche.

Jeu Super Nintendo "The Legend Of Zelda: A Link To The Past" (série super classic)

Mais maintenant que j’y pense, je me souviens que dans la première édition (boîte dorée) il y avait une carte du monde d’Hyrule, si quelqu’un pouvait me confirmer sa présence initiale ou non dans cette édition “Série Super Classic”. Dans tous les cas je ne regrette pas mon achat et suis impatient d’être au week-end prochain pour me refaire une séance Super Nintendo (sur une bonne TV cathodique) et finir à nouveau cet épisode de Zelda en quelques heures. Wink

J’oubliais les dédicaces ;-)

By neocalimero, 29 mai 2011 10:02

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Dans mon précédent billet dédié au concert de Masashi Hamauzu à Paris, j’ai oublié de partager avec vous les photos des quelques dédicaces glanées durant cette inoubliable journée. Évidemment, ces signatures n’ont pas l’importance de l’émotion vécue pendant l’interprétation des morceaux de Monsieur Hamauzu. Mais en bon fanboy mélomane, les objets dédicacés se transforment en madeleine de Proust et vous rappellent 10 ans après que vous étiez là, que vous aviez pris un pied pas possible et rencontré des gens aussi passionnés que vous. Et puis on ne va pas se mentir, en dernier lieu je suis aussi victime de l’aspect “collectionite aigüe”… Il est toujours agréable d’avoir entre les mains un objet qui se distingue de la masse et de se sentir spécial parce parce qu’il est directement personnalisé par son auteur.

Notice du soundtrack de Final Fantasy XIII dédicacée par Mina et Masashi Hamauzu

Avant le concert j’ai donc pu me faire dédicacer par Mina et Masashi Hamauzu la notice du soundtrack (quadruple CD) de Final Fantasy XIII. Au passage, dans la file d’attente et à la validation du billet, une personne de l’organisation de l’évènement distribuait à chaque personne le programme du concert ainsi qu’un CD best-of du soundtrack de Final Fantasy XIII (comprenant 10 titres). Une initiative vraiment sympathique, d’autant plus que ce CD intitulé “XIII Original Sound Selection” était à l’origine inclus dans les éditions collector PAL Xbox 360 & PlayStation 3 du jeu éponyme, et qu’un petit stand proposait également à la vente quelques albums de Masashi Hamauzu (ainsi qu’IMERUAT et des Mukkuri en quantité très limitée).

Version PAL du jeu Unlimited Saga dédicacée par Masashi Hamauzu (compositeur des musiques)

Dans le hall de l’auditorium juste après le concert, accompagné de keuchtof j’ai pu profiter de nouvelles séances photo et de dédicaces improvisées pour me faire signer la version PAL du très mésestimé (en France en tout cas) “Unlimited Saga”, jeu de rôle sorti chez nous en 2003 dans l’indifférence générale, parce qu’en anglais et avec un système de jeu trop original. Ses phases de jeu (entre les combats) trop proches du principe d’un livre dont vous êtes le héros furent considérées par beaucoup comme trop austères pour un jeu vidéo. Pour ma part (à cette époque où j’avais plus de temps qu’aujourd’hui pour me consacrer à un RPG) j’avais vraiment aimé, et j’étais devenu fan de sa musique évidemment composée par M. Hamauzu.

Albums et tripotée de jeux pour lesquels Masashi Hamauzu a composé les musiques

Il ne me fallut donc que quelques secondes pour rapidement choisir “Unlimited Saga” entre les nombreuses boîtes de jeu et albums que j’avais emmené avec moi pour l’occasion (mon sac était super lourd, ajoutez à cela les livres “Des Pixels à Hollywood”, “L’Histoire de Nintendo Vol.3″ et “Les Chroniques de Player One” prévus dans le cas où je rencontrerais Florent Gorges, Alexis Blanchet ou Cyril Drevet). Oui je sais, je suis un grand malade… Wink

Programme du concert du 22 Mai 2011 et CD best-off offert à l'entrée

Mais bon, mon calvaire (à porter tous ces jeux avec moi) fut minime comparé à keuchtof qui, spécialement pour Kaminos (l’un de ses amis) et afin de la faire dédicacer, portait une Playstation 3 japonaise FF XIII dans une besace et dans un sac à dos d’autres jeux. Si ce n’est pas de l’altruisme total, voire simplement de l’amitié. Qui a dit que les gamers n’étaient pas solidaires? Wink

Masashi Hamauzu en concert à Paris

By neocalimero, 29 mai 2011 0:47

ban-a écouter d'urgence

La semaine a été très longue, longue dans le sens où chaque jour je pensais avoir le temps de mettre à jour mon blog, mais non… Le temps m’a manqué, même pour m’essayer au très attendu L.A. Noire. Je crois que c’est super cliché, mais il faut bien l’avouer, dimanche 22 Mai 2011 en bon provincial je suis monté à la capitale (non sans mal) plus que jamais déterminé à assister à un concert d’une rareté sans équivalent dans l’hexagone. Un concert exceptionnel pour les mélomanes également sensibles au média jeu vidéo, car pour cette occasion Wayô Records et Monomusik (site officiel de Masashi Hamauzu) avaient organisé 2 concerts dans l’auditorium de la Cité Internationale des Arts consacrés à l’œuvre de Monsieur Masashi Hamauzu.

Mina et Masashi Hamauzu en pleine séance de dédicaces, accompagnés de Jonathan Khersis (traducteur et surtout un des organisateurs de l'évènement)

Pour ceux qui l’ignoreraient encore, Masashi Hamauzu est le papa des compositions musicales de jeux aussi illustres que SaGa Frontier 2, Tobal, Unlimited Saga, Final Fantasy X ou encore Final Fantasy XIII. Et pour cette occasion il est venu accompagné de Mina (qui collabora avec lui sur plusieurs chansons du jeu Final Fantasy XIII) et avec qui il concrétisa en 2011 l’album IMUERAT qui lança la carrière solo de Mina (à l’origine fondatrice du groupe Ainu Rebels).

La charmante Mina

L’auditorium de la Cité Internationale des Arts ne pouvant accueillir qu’une centaine de personnes, les places de concert se sont vendues extrêmement rapidement (en moins de 10 minutes à ce que j’ai entendu dire), je ne remercierai donc jamais assez Gameblog.fr et Julien Chièze de m’avoir fait gagner une place pour l’évènement. Dès midi, j’ai pu apercevoir dans la cour de la Cité Internationale des Arts de petits groupes de fans attendre devant l’entrée du bâtiment et même y déjeuner pour être sûrs d’avoir une bonne place dans l’auditorium… ou tenter de rencontrer leur idole avant le concert. Wink

Hironobu Sakaguchi et Florent Gorges (Omake Books) qui travaille ponctuellement pour Mistwalker et traduit officiellement en français le twitter de M. Sakaguchi/Mistwalker)

Et puis après avoir vu sortir Mina et Monsieur Hamauzu (certainement partis déjeuner), je me suis rapproché d’un petit groupe de personnes pour faire connaissance et surtout me sentir moins seul. C’était ça ou je restais dans le parc d’enfants juste à côté de la Cité Internationale des Arts, au risque de passer pour un pédophile. Malgré des premiers pas hasardeux, j’ai eu la chance de tomber sur des membres de la communauté “Square Music“, personnages vraiment sympathiques et passionnés qui ont su me mettre à l’aise et avec qui j’ai finalement déjeuné. Et puis vers 13H45 les portes de la Cité Internationale des Arts se sont ouvertes.

Masashi Hamauzu remerciant chaleureusement Johan Veron à la fin du concert

Malgré un léger retard lié semble-t’il a des répétitions plus longues que prévu, j’ai eu le temps de discuter dans la file d’attente et de faire de jolies rencontres comme celles de Florent Gorges, Saga et keuchtof (qui avait également gagné une place via Gameblog et avait emmené pour un de ses amis plein de jeux à dédicacer ainsi qu’une PlayStation 3 FFXIII ). L’occasion d’apprendre également que Hironobu Sakaguchi (entre autre créateur de la franchise Final Fantasy) qui était en vacances à Paris ces derniers jours allait nous faire l’honneur (et la surprise) de sa présence pendant le concert.

Mina, Yuka Fujii, Johan Veron, Jean-Vianney Zenati, Seok-Woo Yoon et Masashi Hamauzu

Puis la séance de dédicaces initialement prévue avant le concert a pu débuter, se déroulant paisiblement malgré la centaine de personnes désireuses de rencontrer Mina et Masashi Hamauzu. Ces derniers étaient accompagnés de Jonathan Khersis, un des organisateurs du concert et traducteur de ses prestigieux invités. Chose compréhensible, chaque personne n’avait droit qu’à une seule dédicace, difficile de choisir le support quand comme moi, on avait ramené  boîtes de jeux et albums CD. J’ai finalement opté sans aucun regret pour le soundtrack de Final Fantasy XIII.

Les artistes saluent un public aux anges, juste avant que M. Hamauzu nous fasse en personne un rappel au piano

La séance de dédicaces terminée, tout le monde s’est installé dans l’auditorium et j’eus la chance de me trouver par pur hasard au premier rang dans le dos banc du pianiste. Je ne pouvais pas rêver mieux pour avoir une vue imprenable sur le clavier du piano à queue. De ma place j’ai pu apercevoir Julien Chièze s’installer tout au fond de la salle, ainsi qu’à quelques mètres de moi Hironobu Sakaguchi et sa compagne, Florent Gorges et bien évidemment Mina et Masashi Hamauzu qui furent appelés sur scène par Jonathan Khersis. S’en suivit une bonne demi-heure de questions-réponses avec le public, Jonathan s’improvisant traducteur franco-japonais.

Mina, Yuka Fujii, Johan Veron, Jean-Vianney Zenati, Seok-Woo Yoon et Masashi Hamauzu

Quelques consignes furent données concernant l’extinction des téléphones portables et l’interdiction de filmer ou prendre des photos pendant le concert, puis l’évènement tant attendu commença. Et là ce fut du pur bonheur, Yuka Fujii commença par interpréter seule des  arrangements de Final Fantasy X (Besaid, Assault) & XIII (Reminiscence – Sulyya Springs, Lightning’s Theme / Blinded by Light). De ma place je pouvais apprécier son jeu passionné et l’incroyable dextérité de ses doigts qui virevoltaient sur le clavier. Puis elle enchaîna (toujours en solo) avec 5 morceaux issus du jeu Saga Frontier 2 (γ 1, γ 2, γ+ 1, γ+ 2, γ+ 3) pour finalement accueillir sur scène le violoncelliste Seok-Woo Yoon et le groupe Yume Duo (qui rassemble le violoniste Johan Veron et le pianiste Jean-Vianney Zenati). Tous ensembles ils interprétèrent en exclusivité mondiale 4 nouvelles compositions de Masashi Hamauzu (Etd 5, T_Comp 1, Blank, Frenzy under Pressure), pour finalement jouer quelques morceaux de Final Fantasy X (Besaid) & XIII (The Promise, Vanille’s Theme) somptueusement arrangés pour être interprétés au piano à 4 mains. Magique.

Hironobu Sakaguchi et Masashi Hamauzu posant pour le plus grand bonheur des fans

Et puis pour conclure en apothéose, Mina nous a fait une longue démonstration pédagogique de Mukkuri et de Tonkori, instruments traditionnels issus de la culture des Aïnous (peuple autochtone du nord du Japon et de l’île Sakhaline longtemps mal vu par la société japonaise). Mina a toujours milité pour défendre la culture Aïnou contre les préjugés sur leur peuple, engagée par ses origines (puisque son père est Aïnou et sa mère japonaise) et sur le projet d’album IMERUAT concrétisé par la collaboration de M. Hamauzu intéressé par cette culture. Il s’installera d’ailleurs enfin au piano pour interpréter avec Mina, Johan Veron et Seok-Woo Yoon 2 morceaux de l’album IMERUAT (Cirotto, Imeruat). Tous les artistes du concert se rassemblèrent pour saluer le public en transe, puis Jonathan Khersis intervint pour nous expliquer que M. Hamauzu était avant tout compositeur et qu’il préférait voir des artistes interpréter ses compositions mais qu’il était prêt à vaincre sa timidité et venir jouer un dernier morceau sur scène. Le public ne se fit pas prier et l’acclama comme jamais. Il revint sur scène pour le rappel jouer le morceau “β1″ issu de Saga Frontier 2.

Monsieur Masashi Hamauzu et... moi. Non il n'est pas petit, je suis juste très grand!

Voilà, c’était bel et bien fini, enfin pas complètement puisque tous les artistes du concert sont restés disponibles dans le hall de l’auditorium pour discuter avec le public, se laisser prendre en photos et à nouveau jouer le jeu des dédicaces. C’était irréaliste de voir M. Hamauzu et H. Sakaguchi aussi accessibles, disponibles et souriants, peut-être grâce à la passion communicative et respectueuse du public qui s’était déplacé pour l’évènement. Du coup j’ai pu prendre quelques photos de plus (et même poser avec le Maître) pour finalement quitter la Cité Internationale des Arts en compagnie de keuchtof… et tomber sur Julien Chièze. Là encore, on a entamé une passionnante discussion d’une bonne heure qu’il a fallu que j’écourte car j’avais un train à prendre à Montparnasse. Julien Chièze est un mec extra, le genre de type avec qui tu discutes comme si tu le connaissais depuis 20 ans. Son capital sympathie est à l’image de sa décontraction, répondant sans langue de bois à certaines de mes questions à la fois personnelles mais aussi sur la situation de Gameblog.fr.

Julien Chièze (à droite bien sûr) et puis mes 1,92m de geek

Après quelques photos en compagnie de Julien Chièze, j’ai pris le métro avec keuchtof et un membre du forum “Square Music” (dont j’ai malheureusement oublié le nom… qu’il se manifeste s’il me lit) passionné tout comme moi de Dream Theater. J’ai finalement pris mon train, fatigué mais heureux grâce à cette journée inoubliable, écoutant entre 2 stations les albums d’Hamauzu dans mon iPhone et découvrant (entre autre) dans ma 3DS le Mii de Florent Gorges… ma console n’avait jamais autant “streetpassé”.

Remerciements: Shiriu, Saga, Anubis, CK9, Damien (Uranion), bref la communauté “Square Music“, keuchtof, Jonathan Khersis, Julien Chièze (Gameblog.fr), Florent Gorges (Omake Books), Wayô Records, Mina, Masashi Hamauzu, Hironobu Sakaguchi, Yuka Fujii, Johan Veron & Jean-Vianney Zenati (Yume Duo), Seok-Woo Yoon, le ragondin qui a explosé l’avant de ma voiture vers minuit le soir où je suis rentré… et puis ma merveilleuse femme que j’ai du lâchement abandonner à la maison toute cette journée pour assouvir ma passion de gamer mélomane. Wink

Quelques liens:

Dimanche prochain c’est concert avec Masashi Hamauzu!

By neocalimero, 19 mai 2011 16:27

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Mercredi dernier, j’ai reçu un e-mail de Gameblog m’annonçant une bonne nouvelle: je fais partie des 6 chanceux tirés au sort pour assister au concert de Masashi Hamauzu organisé par Wayô Records et Monomusik (site officiel de Masashi Hamauzu). L’évènement se déroulera dimanche 22 Mai à l’auditorium de la Cité Internationale des Arts. C’est la première fois que Masashi Hamauzu se rend en France pour ce genre de manifestation, pour rappel il est l’auteur des compositions musicales de jeux aussi illustres que SaGa Frontier 2, Tobal, Unlimited Saga, Final Fantasy X ou encore Final Fantasy XIII.

Le lieu du concert

L’interprétation du concert, auprès de Mina (interprète de l’album Imeruat et entendue dans Final Fantasy XIII), est confiée à de jeunes musiciens issus du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon : Yuka Fujii et Jean-Vianney Zenati au piano, Johan Veron au violon et Seok-Woo Yoon au violoncelle. Jean-Vianney Zenati et Johan Veron forment le Yume Duo, et proposeront à l’occasion de cette rencontre leurs propres arrangements de quelques compositions de Masashi Hamauzu pour le jeu vidéo.

Masashi Hamauzu nous honorera de sa présence et jouera le jeu d’une séance de dédicace (pour mon plus grand plaisir). Sauf que je suis embarrassé car je ne sais pas quoi amener à dédicacer, les soundtracks de Final Fantasy X & XIII ou les éditions collector Final Fantasy XIII (PS3 & Xbox 360), Final Fantasy X, Unlimited Saga, versions européenne et japonaise de Tobal… Bref je n’ai aucune idée, et je n’oserai lui demander une dédicace sur chaque article, ce serait lui manquer de respect. Wink

Masashi Hamauzu pris en photo à Ôkurayama Kôen (Yokohama) pendant l'enregistrement d'un petit message vidéo destiné à ses fans français

J’ai hâte d’être à dimanche même s’il me faudra pour cela partir très tôt de chez moi pour prendre le train “Surgères-Paris” à 1 heure de route de mon domicile. A peine arrivé à Paris j’aurais environ 2 heures pour repérer l’adresse du concert et rejoindre Julien Chièze (JulienC) de Gameblog qui m’a promis (via un chat) de venir avec une grosse surprise, puis enchaîner avec des séances de dédicaces de Masashi Hamauzu et assister au plus important: le concert. Soyez certains que je vous ferai un compte-rendu détaillé de ma journée, durant laquelle j’espère pas mal “street-passer” et rencontrer internautes blogueurs/gamers (et si possible quelques VIP issus du monde du Jeu Vidéo). Wink

Programme du concert:

Entre musiques issues de ses plus célèbres jeux, avant-goût de son nouvel album Imeruat et compositions personnelles inédites, Masashi Hamauzu vous propose de partager avec lui ses nombreuses inspirations.

Piano Collections Final Fantasy X & XIII

Composition et arrangement : Masashi Hamauzu

Interprète : Yuka Fujii (piano solo)

La série phare de Square Enix, habituellement composée par Nobuo Uematsu, s’est enrichie avec la présence de Masashi Hamauzu lors du dixième épisode. Sur l’avant dernier opus, Final Fantasy XIII, il reprend finalement le flambeau et compose l’intégralité de la bande originale.

Piano Pieces SaGa Frontier 2

Composition et arrangement : Masashi Hamauzu

Interprètes : Yuka Fujii et Jean-Vianney Zenati (piano quatre mains)

En 1999, Masashi Hamauzu reprend les musiques de SaGa Frontier 2 dans un splendide album piano. Les compositions pour quatre mains seront jouées pendant le concert.

Nouvelles compositions (inédit)

Composition et arrangement : Masashi Hamauzu

Interprètes : Johan Veron (violon), Seok-Woo Yoon (violoncelle), Jean-Vianney Zenati (piano)

Pour son premier concert parisien, Masashi Hamauzu a composé de nouvelles pièces pour piano, violon et violoncelle. Un cadeau exceptionnel pour ses admirateurs français.

Final Fantasy X & XIII, Dirge of Cerberus

Composition : Masashi Hamauzu

Arrangement et interprètes : Johan Veron (violon) et Jean-Vianney Zenati (piano)

Retrouvez une sélection des meilleures musiques de Masashi Hamauzu, arrangées et interprétées par le Yume Duo, musiciens au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon.

Imeruat

Composition et arrangement : Masashi Hamauzu

Découvrez en avant-première le nouvel album de Masashi Hamauzu et Mina. Depuis leur rencontre en 2007, les deux artistes partagent une profonde fascination pour la culture des Aïnous, au point d’en glisser des influences dans la bande originale de Final Fantasy XIII. Imeruat réunit des inspirations traditionnelles et des sonorités plus modernes.

J’ai enfin pris ma décision

By neocalimero, 16 mai 2011 10:36

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Après mûre réflexion et plein de conseils pertinents de mon entourage gamer féru d’arcade (et de rétrogaming), de comparaisons avec les TAITO Egret 2 (introuvable) et SEGA Blast City, j’ai finalement choisi sans aucun regret le modèle SEGA New Astro City.

SEGA New Astro City

Ma vieille borne est vendue et on peut dire que ça a été premier arrivé, premier servi malgré une trentaine d’e-mails de personnes intéressées, dont 5 qui me disaient être sûres de la prendre mais voulaient passer la voir chez moi. J’avais organisé un planning de visite aux petits oignons, mais le premier visiteur fut aussitôt l’heureux acheteur. Du coup, convaincu du professionnalisme de Big Games, je vais très certainement avoir recours à leurs services pour acheter ma New Astro City équipée d’un panel 2 x 6 boutons, d’un slot MVS, d’un “marquee holder” et de 2 tabourets officiels de velours bleu (le banc étant introuvable).

Cette configuration me permettra d’entrée de pouvoir jouer aux jeux utilisant les normes Jamma et systèmes CPS-I/II déjà en ma possession ainsi qu’à certains titres Neo Geo, car même si je possède le full set Neo Geo CD et une quarantaine de titres AES, je compte bien investir dans quelques full kits MVS pour y jouer dans des conditions optimales (le rêve devient réalité). Inutile de vous dire que j’ai déjà fait une petite liste de vieux titres arcade (dans lesquels j’ai autrefois inséré beaucoup de pièces de 1 franc et 5 francs) que j’espère acquérir en kits complets si possible (avec flyer, marquee, etc. ). Une liste donc avec du très vieux, mais aussi du moins vieux que je vais partager avec vous.

Bagman (1982), Bomb Jack (1984), Burger Time (1982), Out Zone (1990), Roc'N Rope (1983)

Tout d’abord 5 titres verticaux dont 4 vraiment pas jeunes (Bagman, Bomb Jack, Burger Time, Roc’N Rope) pour lesquels je demandais à mes parents dès que c’était possible plusieurs “traditionnelles” pièces de 1 francs à chaque fois qu’on se rendait dans un centre commercial, dans une cafétéria ou une fête foraine abritant quelques bornes. J’avais environ 8 ans mais j’étais vraiment fan de ces jeux qui m’ont vite fait oublier Space Invaders et Galaga déjà dépassés graphiquement. Quant à Out Zone, c’est le début de mes années lycée (donc plein de souvenirs) et surtout un excellent jeu de tir visuellement réussi et bien plus original que Commando.

3 Wonders (1991), Black Tiger (1987), Ghouls'N Ghosts (1988), Final Fight (1989)

Puis 4 jeux de Capcom, bizarrement je n’ai pas fait exprès de rassembler ces 4 titres du même éditeur mais cela confirme à quel point Capcom a su marquer les joueurs avec des titres aussi emblématiques que réussis. D’abord Black Tiger et Ghouls’N Ghosts pour lesquels de mémoire (à l’époque) je n’ai pas dû finir le 3ème niveau (malgré beaucoup de pièces de 1 franc), puis le légendaire et innovant Final Fight (souvent copié et rarement égalé) et pour finir le génial (mais pas rentable) 3 Wonders de M. Yoshiki Okamoto qui proposait 3 jeux dans le même jeu.

Golden Axe (1989), Hammerin' Harry (1990), Last Blade (1997), Last Blade 2 (1998)

Quand Golden Axe est sorti, SEGA a une fois de plus confirmé son talent. Quelle claque visuelle, 3 personnages jouables, des montures, des armes blanches, des magies, des lutins à racketter, un niveau sur le dos d’un aigle géant… malgré une fortune dilapidée dans la borne sans pouvoir achever Death=Adder, j’aurai eu ma revanche sur CPC 6128 et l’excellente version Mega Drive. Hammerin’ Harry quant à lui c’était LE jeu de plateforme/action délirant à essayer impérativement avec des graphismes excellents et des sprites bien gros et super détaillés. Et puis les 2 épisodes de Last Blade sont juste indispensables, 2 jeux qui m’ont vite fait oublier Samurai Shodown 3 & 4 grâce à une réalisation technique bluffante (et quelle animation! ).

Legend Of Hero Tonma (1989), Metal Slug (1996), Metal Slug X (1999), Pang (1989)

Aaaah! Legend Of Hero Tonma… derrière ce titre qui m’intriguait à l’époque (ben oui Tonma c’est pas courant comme nom en occident), se cache un très bon jeu de plateforme qui vous confirme mon amour pour ce genre en arcade. La frustration de ne pas pouvoir le finir sur borne m’a fait investir dans l’excellent portage sur PC Engine dès que je connus son existence. Metal Slug & Metal Slug X sont mes épisodes préférés, ce serait même criminel de ne pas y jouer sur New Astro City. Et Pang fut un autre jeu addictif qui engloutit mon argent de poche en arcade, une fois encore j’ai dû finir le jeu grâce au portage sur PC Engine CDrom2 pour compenser ma frustration de joueur.

Puzzle Bobble (1994), Rastan Saga (1987), Rolling Thunder (1987), Samurai Shodown 2 (1994)

Puzzle Bobble c’est le petit jeu de réflexion obligatoire quand on a une borne, je le possède déjà sur SEGA Saturn et Neo Geo CD, je l’ai déjà fini de nombreuses fois mais comme en plus ma femme en est dingue la question ne se pose même plus. Rastan Saga et Rolling Thunder sont une fois de plus 2 titres de mon enfance dans lesquels j’ai englouti mon argent de poche sans pour autant aller très loin dans le jeu, je dois réparer cette injustice. Et puis Samurai Shodown 2, c’est clairement mon épisode préféré, mais il ne me manque que la version MVS et la boucle sera bouclée.

Shinobi (1987), Shock Troopers (1997), Shock Troopers 2nd Squad (1998), Street Fighter III (1997/1999)

Pour Shinobi, ben le titre en lui-même est suffisamment emblématique pour être juste indispensable, un gameplay aux petits oignons (quelques similitudes avec Rolling Thunder), de très bons graphismes pour l’époque et l’obligation de me le procurer pour qu’il rejoigne la PCB de Shadow Dancer en ma possession. Ensuite les 2 épisodes de Shock Troopers en MVS me font envie depuis très longtemps car ils n’ont jamais connu de portage sur Neo Geo CD et seul le 2ème épisode sortit officiellement sur système AES (mais son prix est prohibitif aujourd’hui): cette frustration n’a plus lieu d’être. Et puis Street Fighter III c’est un des titres de Capcom qui m’a le plus fait fantasmer, je ne vous raconte pas la méga frustration de devoir attendre la version Dreamcast pour pouvoir enfin y jouer: 4 ans d’attente, 4 ans à acheter tous les magazines chroniquant ou survolant ce titre, 4 ans à espérer un portage/arlésienne sur Nintendo 64 pour finalement sauter dès sa sortie sur la version “Double Impact” Dreamcast puis ré-investir les yeux fermés sur le “Third Strike”.

The New Zealand Story (1988), Windjammers (1994), Viewpoint (1992), Wonder Boy In Monsterland (1988)

The New Zealand Story c’est une vraie madeleine de Proust, un jeu de plateforme super mignon mais au game design diabolique, et Wonder Boy In Monsterland un autre jeu de plateforme avec un semblant de concept “RPG” inattendu pour le monde de l’arcade et assez innovant. Cet épisode n’avait plus grand chose à voir avec le premier jeu de la licence, encore un jeu développé par SEGA qui avait su m’hypnotiser. Je conclurai par Viewpoint, le shmup polygonal en 3D isométrique techno-funky pour masochiste, LE shmup incroyablement difficile sur lequel tu es obligé de revenir soit par fierté, soit par addiction ou soit à cause de la musique entrainante et des graphismes carrément avant-gardistes. Ce jeu est une bombe mais aussi un défi qu’il m’est impossible d’ignorer.

Voilà, c’est grosso modo la liste des titres que je souhaiterais trouver (en kit complet) et jouer sur ma future New Astro City, il manque quelques shmups et autres jeux de Capcom comme Darkstalkers ou Warzard (on rêve encore d’y jouer à celui-là, hein Ronan), mais je serai le plus heureux des joueurs si j’arrivais à concrétiser cette collection. C’est un beau challenge pour lequel j’ai tout mon temps et souhaite profiter progressivement de chaque nouveau jeu sur ma borne. Je vais finir ce billet par mon actuelle petite collection de jeux d’arcade avec dans l’ordre des photos ci-dessous: Dragon Ball Z 2 Super Battle, Shadow Dancer, Snow Bros, Toki, Gals Panic, Street Fighter Zero 2, Street Fighter, Super Gem Fighters, Street Fighter II’ Champion Edition et Gals Panic II (dans une version coréenne officielle que je n’ai jamais vu sur Internet). Wink

Merci Sp!nz: cendrier Taito

By neocalimero, 11 mai 2011 16:09

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L’ami Sp!nz m’a fait un petit cadeau, alors que dans une discussion je lui confiais mon envie de trouver un cendrier officiel SEGA (dans le style de ceux que l’on trouve dans les salles d’arcade japonaises), il m’a envoyé un modèle officiel TAITO. Super sympa de sa part, surtout que depuis hier j’ai réalisé que mes finances me permettaient un budget plus important que prévu (sans compter sur le potentiel fruit de la vente de ma borne vintage) pour ma future nouvelle borne. En fait, plus les jours passent et plus je suis face à un cruel dilemme (et ce n’est pas le post’it de Sp!nz qui va m’aider).

Un cadeau inattendu pour un joueur heureux et pourtant non fumeur

En bon fan de SEGA, je désire ardemment une New Astro City toute équipée (jamma, MVS, etc. ), et pourquoi pas une Blast City… mais il est clair qu’une TAITO Egret II a pour avantage d’avoir un système simplifié de rotation d’écran faisable à une personne (contrairement aux bornes SEGA où il faut être deux). Problème qui n’a plus lieu d’être si j’avais la place pour une SEGA New Astro City et une CAPCOM Candy Cab, 1 écran vertical et 1 écran horizontal, et là plus besoin d’Egret II et de rotation d’écran…

Le cendrier Taito en détails

Sachant que les modèles Egret II et Candy sont difficiles à trouver je reviens au point de départ. Mais qu’est-ce qui ne tourne pas rond dans ma tête? il va bien falloir que je fasse un choix, alors qu’il y a juste une semaine j’avais pris la décision d’opter pour une SEGA New Astro City… Vos avis sont les bienvenus. Wink

Gears of War 3 beta: Marcus Fenix needs me

By neocalimero, 9 mai 2011 16:33

ban-gaming

Ce matin, comme d’autres de mes confrères (Damonx ou Cocole) auparavant, j’ai reçu par la poste mon invitation à partir (pour la 3ème fois) à la guerre aux côtés sur Sergent Fenix. Il faut reconnaître que pour ce 3ème épisode de Gears of War prévu dans l’hexagone le 20 septembre 2011, Microsoft a mis le paquet niveau marketing. C’est la première fois à ma connaissance qu’un éditeur produit des kits presse (de surcroît très originaux) pour la phase “beta test” du mode multijoueurs d’un titre de son catalogue.

Une mallette tout ce qu'il y a de plus banal d'un point de vue extérieur, mais un press kit inédit pour la beta du mode multijoueurs d'un jeu

Le kit presse sobrement prénommé “BETAKIT DE SURVIE” se compose d’une mallette renfermant une fausse poche de sang A+ (en fait du gel douche parfumé à la fraise), d’une boîte de pansements, d’un stylo bille en forme de seringue, d’une carte d’abonnement Xbox Live Gold de 3 mois, d’un carton à gratter pour révéler un code d’accès à la beta multijoueurs et de l’évident dossier de presse le présentant ainsi que la trame scénaristique de la trilogie.

Un contenu super original pour un press kit qui va rejoindre les éditions collector des 2 premiers épisodes

Cet incroyable objet est à l’image de l’esprit badass de la franchise et du 3ème épisode qui s’annonce juste aussi “bigger & louder” que l’évoquait Cliff Bleszinski en 2008 pour la première suite. Du blockbuster comme on aime mais qui, contrairement à certaines licences d’éditeurs peu scrupuleux, ne génère pas un nouvel épisode par an, procédé qui dégoûte et lasse le joueur quand il ne fait pas carrément mourir une licence pourtant intéressante. Rendez-vous sur la beta… puis au 20 septembre, pour tronçonner du Locuste! Wink


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