Category: Achats compulsifs

SEGA AGES 2500: début d’une collection

By neocalimero, 13 novembre 2010 14:13

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SEGA AGES 2500 est une série de jeux sortis sur PlayStation 2 au Japon entre 2003 et 2008 et comptant 33 volumes. La particularité de cette collection créée par SEGA est de re-commercialiser des titres mythiques sortis précédemment sur les consoles (ou en arcade) du fabricant, mais en les réactualisant (généralement) à la sauce 3D. Mais le plus intéressant outre le fait que les graphismes comme les musiques soient refaits, est le contenu additionnel gonflé d’anecdotes des équipes de développement, interviews vidéos, publicités d’époque, illustrations, soundtest, records de joueurs, etc… et bien évidemment le jeu en version d’origine (voire toutes les versions existantes). In Love

Ma passion pour SEGA n’est plus un secret et je me suis mis en tête de collectionner tous les volumes de la série SEGA AGES 2500, d’autant plus que je possède une PlayStation 2 japonaise pour les titres justement exclusifs au pays du soleil levant. Je viens de me commander pour une bouchée de pain le volume 1 (Phantasy Star Generation: 1) et le volume 11 (Hokuto no ken/Black Belt), deux jeux initialement sortis sur Master System. Pour l’anecdote, le nom de cette collection est bourré de références, premièrement “AGES” est un palindrome de “SEGA”. Ensuite 2500 fait référence au prix au Japon des jeux de la collection, soit 2500 yens (22 euros), imaginez donc les bénéfices faits par les boutiques d’import sur le Net ou ebay. Et puis “3D Ages” est le nom du studio qui développa pour SEGA une partie des jeux de la série SEGA AGES 2500, les 15 premiers volumes en fait.

De mémoire et sur la totalité des volumes de cette collection, seule une poignée ne fut jamais commercialisée en France sur les consoles SEGA localisées chez nous. SEGA AGES 2500 est donc très intéressant pour les nostalgiques du jeu vidéo des années 80/90, mais encore faut-il posséder une PlayStation 2 japonaise pour faire tourner tout ça. Donc si vous avez par le passé joué des heures durant à Fantasy Zone, Virtua Racing, Space Harrier, Monaco GP, Black Belt, Phantasy Star ou encore Panzer Dragoon, SEGA AGES 2500 est fait pour vous. Wink

Code Quantum: itinéraire d’un ange gardien

By neocalimero, 12 novembre 2010 15:08

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Aujourd’hui arrivage d’une petite enveloppe de chez Amazon.fr contenant un ouvrage que je cherchais depuis très longtemps: Le Guide Du Téléfan dédié à la série Code Quantum, sous-titré “Itinéraire d’un ange gardien” et écrit par Patrick Marcel. J’ai toujours adoré la série Code Quantum (Quantum Leap en version originale) dont les 5 saisons furent diffusées en France entre 1993 et 1994 sur la chaîne M6. Une chance pour le téléphage français de pouvoir enchaîner la totalité de la série quand les Etats Unis diffusèrent les 96 épisodes de mars 1989 à mai 1993 sur la chaîne NBC. Mais cette extraordinaire série dût conclure son histoire à la fin de la saison 5 à cause (entre autre) de coûts financiers trop élevés pour la réalisation et malgré un succès publique reconduit et exponentiel à chaque nouvelle saison.

Un ouvrage vraiment indispensable pour tout fan de la série, car en plus de proposer un guide complet des 96 épisodes, il rassemble sur près de 120 pages la genèse de la série jusqu’à son arrêt, des analyses sur les thème abordés, les inspirations, les produits dérivés (jusqu’en 1995, ce livre ayant été imprimé en 1995), les acteurs principaux et son légendaire créateur Donald Bellisario (Magnum P.I. c’est aussi lui). Un livre précieux que j’ai trouvé pour 3 malheureux euros alors qu’il en coûtait plus de 10 en 1995, et qui calme temporairement ma colère provoquée par l’édition DVD française de la série. Pour information le coffret DVD saison 1 est sorti en France en juin 2006, et la saison 4 est prévue pour janvier 2011. Je pense qu’Universal se moque de ses clients, mais ne refuse pas les euros empochés grâce à la vente des produits de leur catalogue. J’enfoncerai le clou en précisant que la saison 5 finale est sortie en DVD en Angleterre en décembre 2006. En France on est juste “un peu” à la bourre…

J’ai donc boycotté ces DVD au profit du Pear-To-Pear qui m’a permis de me procurer tous les épisodes en qualité DVD et avec les doublages originaux français. Je n’investirai dans les DVD français que le jour où Universal proposera un coffret regroupant l’intégrale de la série (ou pourquoi pas en blu-ray import s’il y a VF et VOSTF). Bref pour ceux qui chercheraient ce livre sur Internet (ou en librairie pourquoi pas), l’ISBN est le numéro 2-87795-049-2 et le prix de vente ne devrait pas dépasser les 5 euros même si l’on peut lire sur la couverture dorsale 70 francs (un peu plus de 10 euros). Je ne vous parle pas plus de la série car je suis en train de concocter un TRES gros billet sur mes séries TV préférées, et c’est Code Quantum qui introduit l’article. A suivre… Wink

Tengai Makyô: la collection s’agrandit

By neocalimero, 12 novembre 2010 8:07

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Je viens de recevoir un petit colis du Japon qui me permet de clôturer (ou presque) ma ludothèque dédiée à la saga Tengai Makyô/Far East of Eden. Il ne me manquait plus que la compilation PSP “Tengai Makyô Collection” (rassemblant les 3 RPGs de la PC Engine et le jeu de combat “Kabuki Ittou Ryoudan” ) ainsi que “Oriental Blue Aoi no Tengai”, seul épisode conçu et disponible exclusivement pour la Game Boy Advance. La collection “first print” (édition originale) se termine en beauté, enfin presque puisqu’il me reste à acquérir les éditions “budget” (petit prix), ainsi qu’une édition en boîte métallique de “Fuun Kabukiden” et le jeu Same Game nommé “Character Data: Tengai Makyo” pour le Satellaview de la Super Famicom. Mais pour cela, il faut d’abord que je tombe sur ces pièces rares, puis que je les trouve à prix raisonnable. Wink

Et puis pour finir, le colis incluait également le dernier ouvrage (et son CDrom lisible sur PC Engine) qui me manquait sur la vingtaine de pièces en ma possession, livre proposant anecdotes, interviews, conseils de jeu et artworks pour le titre “Tengai Makyô Fuun Kabukiden”. Ma collection englobe romans, guides de jeu et artbooks, et pour l’instant tout en écumant Internet et Yahoo Auction je n’arrive pas à trouver de nouveaux ouvrages. Je doute cependant avoir en ma possession tous les ouvrages sur la saga sortis à ce jour. Wink

Grin Liste des jeux de la saga en ma possession: Show ▼

Kinect

By neocalimero, 11 novembre 2010 14:49

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Le 10 novembre 2010, je crois que tous les gamers étaient sur le qui-vive, qu’ils adhèrent ou non à la sortie française du nouvel accessoire de Microsoft destiné à la Xbox 360. Et pour ma part, c’était aussi la date de remise de mon cadeau d’anniversaire avec “un peu” de retard. Enfin, un cadeau de la part de ma femme, qui devrait également être pas mal utilisé par ma sportive de moitié (ultra motivée par Your Shape). Seul souci pour moi, mercredi 10 et jeudi 11 novembre j’étais au boulot (l’entreprise dans laquelle je travaille étant ouverte même ce jour férié).

Je n’ai donc pu m’essayer aux joies de Kinect Adventures et au gameplay sans manette que très peu de temps en fin de journée, d’autant plus qu’avant de lancer un jeu il a fallu bricoler. Je m’explique: l’écart entre le canapé 2 places et le nouveau téléviseur de ma salle de jeu n’étant pas très important, j’ai décidé d’installer Kinect dans le salon beaucoup spacieux. J’y ai donc branché ma bonne vieille Xbox 360 blanche (en gardant le modèle Elite dans la salle de jeu), mais il m’a fallu installer une étagère au-dessus de la télé du salon (une 50”/127 cm) pour que l’accessoire soit à la bonne hauteur, Microsoft préconisant entre 60 et 180 cm du sol.

Du coup, plus d’inquiétude pour jouer/danser à plusieurs sans risquer de casser quelque-chose ou blesser quelqu’un d’un mauvais mouvement. Je sens que Dance Central, Kinectimals (et pourquoi pas Kinect Sports si les critiques sont positives) vont bientôt débarquer à la maison. Mes impressions très prochainement Wink

Michel Ancel : biographie d’un createur de jeux video francais

By neocalimero, 5 novembre 2010 11:24

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C’est bientôt la fin de mes vacances, des vacances ultra cool mais récupératrices car les dernières remontaient quand même à juin 2010. Elles auront été ponctuées de visionnage de films (Gainsbourg vie héroïque, Nightmare on Elm Street reboot, Trick ‘r Treat, The Other Guys) et saisons de série TV (Dexter, The Big Bang Theory, The Wire, The Walking Dead), de jeux vidéo re terminés (Castlevania: the Dracula X Chronicles, MOther 3, Costume Quest, Fable III, Professeur Layton & Le Destin Perdu) et de lectures en tout genre (Maus, Death Note, Pix’n Love, Trente-Trois L’Age Du Christ). J’ai d’ailleurs déjà fini de lire la passionnante biographie de Michel Ancel (papa de Rayman, Beyond Good & Evil, et même de The Intruder! Grin ) éditée par Pix’n Love, en fait il ne me reste que deux ou trois interviews annexes pour refermer l’ouvrage. Une fois de plus, les éditions Pix’n Love nous proposent un bouquin riche en anecdotes sur un des auteurs/artistes (français de surcroît) importants dans l’incroyable histoire du Jeu Vidéo, au même titre que Frédérick Raynal ou Shigeru Miyamoto.

Je fais confiance aux éditions Pix’n Love pour que d’autres talents méconnus du grand public et pourtant indissociables à la playhistoire du jeu vidéo enrichissent cette collection de biographies justement intitulée “Les Grands Noms Du Jeu Vidéo”. Ces personnes ont su apporter de la créativité, du génie, mais surtout une passion communicative à ce merveilleux média sans jamais vraiment être sous le feu des projecteurs, raconter leur histoire c’est raconter l’histoire du Jeu Vidéo. Bref un ouvrage indispensable qui s’ajoute à ma collection et que je vous conseille d’acheter au plus vite en ligne ou dans l’espace culturel/librairie le plus proche de chez vous. Wink

Dédicace de Koji Igarashi

By neocalimero, 29 octobre 2010 13:21

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Je viens de recevoir une version américaine du jeu PlayStation Portable “Castlevania : The Dracula X Chronicles”, jeu que j’avais déjà acheté en version PAL à sa sortie en 2008. La raison de cet achat d’apparence en double, est que cet exemplaire est dédicacé par Koji Igarashi, producteur du jeu ayant également participé à tous les épisodes de la franchise depuis Symphony of The Night. Un monsieur extrêmement talentueux qui a apporté énormément à la licence, exception faite des épisodes 3D “Curse of Darkness” (PlayStation 2/Xbox) et “Castlevania Judgment” (Wii).

Mais pour revenir à “Castlevania : The Dracula X Chronicles”, c’est le remake de l’excellent “Akumajō Dracula X: Chi no Rondo” (Castlevania: Rondo of Blood) sorti exclusivement au Japon en 1993 sur PC Engine Super CDrom². La mouture 2008 abandonne les graphismes 2D pour des personnages et décors modélisés en 3D, mais tout en préservant un gameplay 2D. Même si c’est très subjectif, je ne suis pas fan de ce rendu 3D de surcroît très terne par rapport aux couleurs vives de la version originale, ne permettant pas de toujours bien dissocier les projectiles ennemis par dessus les décors du jeu.

Mais selon moi, le véritable intérêt de ce titre PlayStation Portable est ailleurs: durant le jeu il est possible de débloquer indéfiniment la version 1993 (Akumajō Dracula X: Chi no Rondo) qui est sans équivoque ma préférée, mais également l’indispensable épisode “Symphony of the Night” (”Akumajō Dracula X: Gekka no Yasōkyoku” littéralement “Le château démoniaque de Dracula X: Nocturne au clair de lune” ) sorti sur PlayStation en 1997.

On se retrouve donc avec une compilation juste indispensable et culte pour tout gamer qui se respecte, trois jeux pour le prix d’un mais surtout trois jeux aboutis, extrêmement riches et qui n’accusent pas une seconde leur âge. “Rondo of Blood” a su innover en intégrant beaucoup de nouveautés dans le gameplay, 2 personnages jouables et la possibilité de finir le jeu grâce à de nombreux embranchements (presque tous les niveaux ont leur nemesis avec boss différents). Puis “Symphony of The Night” a bonifié ces innovations en ajoutant une dimension RPG via la présence de points d’expérience, d’équipement du personnage jouable et d’utilisation d’items.

Mais l’auteur de ma dédicace, Koji Igarashi est aujourd’hui indissociable à Michiru Yamane qui est également étroitement liée à la franchise Castlevania depuis l’épisode “Akumajō Dracula X: Chi no Rondo” pour lequel elle composa le soundtrack. Et il faut l’avouer, la musique de Michiru Yamane contribue grandement au succès (et à la qualité générale) des épisodes Castlevania sur lesquels elle a travaillé (PC Engine, PlayStation, Game Boy Advance, DS… ).

“Castlevania : The Dracula X Chronicles” est donc une compilation indispensable sur PSP, malgré une difficulté assez élevée et un gameplay oldschool qui ne vous autorise aucune erreur. Pour l’occasion, je viens de me re-terminer “Symphony Of The Night” à 200,6 % sur cet UMD et suis à la moitié de l’épisode “Rondo of Blood”. Une durée de vie conséquente pour un jeu que vous devriez trouver à petit prix en neuf ou en occasion. Wink

Propagande Pix’n Love

By neocalimero, 28 octobre 2010 17:19

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Camarades joueurs, fiers défenseurs du patrimoine vidéoludique et des ouvrages de qualité qui luttent quotidiennement pour que le Virtual Boy, la Gamate et la Gizmondo ne tombent pas dans l’oubli, exigez que la librairie près de chez vous distribue les ouvrages édités par Pix’n Love. C’est votre devoir de citoyen gamer. Tout ça pour vous dire que l’espace culturel du E. Leclerc de Rochefort vient de rentrer tous les numéros disponibles du Mook Pix’n Love, en attendant le reste de la collection tels que les volumes de L’Histoire de Nintendo, Les Grands Noms Du Jeu Vidéo, La Bible PC Engine, Des Pixels à Hollywood, etc. Les joueurs Rochefortais savent ce qu’il leur reste à faire. Grin

En attendant, ma femme a pris une petite photo (de pas super bonne qualité je vous l’avoue) qui illustre ce billet, et je vous informe que le volume 2 de la série “Les Grands Noms Du Jeu Vidéo” dédié à Michel Ancel (entre autres papa de Rayman) est enfin disponible… et je viens juste de me le commander. Sur ce, longue vie à Pix’n Love! en espérant que le E. Leclerc de Royan suive le même chemin. Wink

Complètement SEGAGAGA

By neocalimero, 25 octobre 2010 16:20

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Avant d’être un jeu, SEGAGAGA est une histoire improbable, une déclaration d’amour aux fans d’un éditeur de jeux vidéo emblématique des années 80/90 et à la dernière machine de ce même constructeur de console, la Dreamcast qui vit ses derniers instants. C’est aussi les pérégrinations d’un développeur travaillant chez SEGA prénommé Tez Okano, pas vraiment pris au sérieux lors de la présentation de son projet de RPG/Simulation et contraint de le réaliser en cachette pendant 2 ans au nez et à la barbe des dirigeants de l’entreprise qui l’emploie.

SEGAGAGA c’est aussi une campagne de publicité d’un peu moins de 250,00 euros dont 150 furent utilisés par Tez Okano pour s’acheter un masque de catcheur pour aller faire la promotion du jeu, d’Akihabara aux autres stands de conventions/festivals de jeux vidéo. Un marketing à l’image de toutes les anecdotes atypiques faisant de SEGAGAGA un jeu unique en son genre, et pour cela je vous conseille de lire l’excellent dossier de 10 pages qui lui est consacré dans le numéro 11 de Pix’n Love.

Mais pour revenir au contenu du colis que je viens de recevoir, il faut savoir qu’en 2001 SEGAGAGA ne fut commercialisé en nombre limité que sur Internet (Dreamcast Direct qui devint Sega Direct) dans l’édition que vous pouvez découvrir sur les photos. Dans une grande boîte étaient inclus un T-Shirt orné du logo du jeu, un agenda incluant des informations sur le jeu, une boîte en bois intégrant 6 badges commémoratifs à l’histoire de SEGA, et le jeu dans un boîtier au format DVD. Quitte à marquer le coup et pensant que les ventes seraient anecdotiques, Tez Okano souhaitait dans un baroud d’honneur proposer un maximum de contenu pour les joueurs achetant le jeu.

Finalement, cette édition fut rapidement épuisée et SEGA ré-éditera et commercialisera le jeu dans un boîtier Dreamcast classique (voir photo ci-dessous). Il aura un honnête succès commercial mais surtout un énorme succès d’estime international auprès de la presse spécialisée et des hardcore gamers. Et puis, un jeu qui vous met dans la peau d’un fan de SEGA devant sauver l’entreprise génitrice de Sonic et autres Shinobi ne peut être qu’un bon jeu. Imaginez que SEGA ne possède plus que 3% de parts de marché quand le reste est monopolisé par la démoniaque société DOGMA (parodie de SONY), du coup la dernière solution de SEGA c’est de sonner à votre porte pour vous donner le poste de PDG. S’ensuit des phases de RPG et de gestion vous faisant voyager à travers un univers peuplé de toutes les licences phares de SEGA (Alex Kid, Golden Axe, Phantasy Star, Panzer Dragoon, etc. ).

L’humour est omniprésent (et même très décalé), alternant entre parodies de jeux PlayStation, vidéos barrées (dont certaines à bases de marionnettes filmées devant les véritables locaux de SEGA) et autres joyeusetés à débloquer (et collectionner) en finissant à plusieurs reprises le jeu. Un vrai trip pour fan de SEGA, en espérant qu’un jour l’éditeur en propose une traduction anglaise (et pourquoi pas française) sur un portail de téléchargement SONY ou MICROSOFT. Wink

Mother 3: Deluxe Box

By neocalimero, 25 octobre 2010 15:06

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Ces derniers jours les colis débarquent chez moi en trombe, arrivant du Japon plus vite que je ne l’aurai pensé. Après la version collector de SEGAGAGA, voici la “Deluxe Box Mother 3″, édition limitée du jeu “Mother 3″ (sur Game Boy Advance) et d’une Game Boy Micro à l’effigie du jeu. Je vous avoue avoir été légèrement fébrile en ouvrant mon colis et en découvrant son contenu, car ça faisait quelques années que je recherchais cette édition.

Mother est une licence de RPG pas toute jeune qui n’a malheureusement jamais été localisée en Europe et dont seul l’épisode 2 (Super Famicom) connut une traduction pour le marché américain sous le nom “Earthbound”. Cette série m’a toujours intrigué, car très positivement critiquée par la presse spécialisée, mais forcément exclusive aux joueurs lisant le japonais. Et puis un jour, je vois sur Gamekult l’annonce de la sortie du 3ème épisode, et pour l’occasion d’une édition spéciale de Game Boy Micro. Cette console m’a du coup toujours tapé dans l’oeil depuis cet instant, et il aura fallu qu’un blogueur prénommé Nintendo évoque une excellente traduction par des fans (en anglais) de l’épisode 3 pour pour que je succombe au désir de jouer à ce jeu et sur cette Game Boy Micro en édition limitée.

De prime abord, les graphismes de la série Mother, et donc de l’épisode 3 laissent supposer que c’est un jeu très enfantin mais il n’en est rien. Cette série créée par Shigesato Itoi est bourrée d’humour mais est également contrastée par une mise en scène riche en émotion (la mort de protagonistes est courante) et en thèmes alarmistes sur un avenir misant trop sur la technologie et le consumérisme. Un discours surprenant pour un RPG distribué par Nintendo. On peut encore espérer qu’un jour Big N daigne exporter tous les épisodes de la série en dehors du Japon. Mais pour l’anecdote, packaging et traduction du premier épisode sur Famicom étaient opérationnels pour une commercialisation sur le marché américain, mais la Super Nintendo étant déjà sortie aux USA ainsi que le jeu Earthbound (Mother 2), Nintendo préféra ne pas prendre le risque que l’épisode NES passe inaperçu.

Tout ça pour vous dire que Mother 3 est un RPG indispensable pour tout fan de ce genre de jeu, que la traduction est irréprochable contrairement à la version officielle de Earthbound (Mother 2) sur Super Nintendo qui pris des libertés pour ne pas “heurter” la sensibilité des joueurs (modifications graphiques, changement de dialogues). Donc n’hésitez pas à jouer à cet épisode sur émulateur ou sur carte EZ-Flash, et pour connaître la procédure cliquez sur ce lien.

Pour tous les intéressés ou curieux, foncez sur le site anglophone Starmen.net qui recence tout ce que vous voulez savoir sur la franchise Mother. Bonne lecture Wink

Costume Quest: un jeu qu’il est bien

By neocalimero, 21 octobre 2010 19:07

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Eh bien ça y est il est enfin sorti, Costume Quest, le nouveau jeu des Studio Double Fine (Psychonauts, Brütal legend), jeu  créé par Tasha Harris et supervisé par Tim Schafer, big boss et papa de Double Fine. Bref ce nouveau titre conçu principalement pour les plateformes de téléchargement Xbox Live et PlayStation Network est un jeu d’aventure RPG bourré d’humour tout en cell shading. A peine téléchargé sur ma Xbox 360 pour 1200 points, je lui ai consacré 2 bonnes heures sans pouvoir lâcher la manette, l’univers graphique et l’humour étant vraiment addictifs, et détail non négligeable, tout est en français (interface, dialogues, texte sur les décors).

C’est avant tout l’histoire d’un petit garçon prénommé Reynold et de sa sœur Wren sur le point d’aller frapper aux portes de leurs voisins (et leur demander des friandises) puisque c’est le soir d’Halloween. Après quelques dialogues bien poilants (dignes des précédentes productions Tim Schafer) entre les parents et les enfants qui ne cessent de se chamailler sur qui a le meilleur costume et qui est le plus âgé (à quelques minutes près), il m’a fallu choisir entre les 2 enfants mon personnage principal jouable.

Je choisis Reynold, et commence à me déplacer chez le voisinage suivi de ma sœur. On frappe à une porte pour demander des bonbons, mais quand celle-ci s’ouvre la fine équipe est accueillie par une sorte de gobelin qui révèle la raison de sa présence: voler tous les bonbons de la ville pour les ramener à son maître (dans un monde parallèle). Le vrai problème, c’est qu’il va enlever Wren devant vos yeux la prenant pour une friandise géante. Il va donc falloir la retrouver avec pour seules armes votre costume en carton et votre courage.

Mais en débutant votre aventure, et au premier affrontement avec un autre gobelin, le costume de robot en carton de Reynold se transforme en vrai robot géant (genre mecha japonais avec tir de missiles à la Macross). Le jeu va donc alterner phases d’exploration permettant de faire évoluer l’histoire via la découverte de quêtes, avec son lot d’items cachés ou à acheter dans des boutiques (la monnaie étant les bonbons), et phases de combat (à la Final Fantasy VII).

Les combats permettent de faire gagner des points d’expérience au héros et autres personnages composant sa fine équipe. Durant l’aventure il faudra (entre autre) trouver des patrons de costumes, puis pour chaque modèle dénicher les 3 articles nécessaires pour le réaliser. En cas de réussite, Reynold pourra changer de costume grâce à ceux en sa possession et multiplier ses techniques de combat. Bref un RPG d’apparence classique, mais qui ne l’est pas grâce à son look si particulier et à son humour omniprésent. Un achat juste indispensable, allez-y les yeux fermés c’est du tout bon. In Love


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